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mercredi 28 juin 2017 à 11h00

Norton Rose Fulbright : le big data et les nouveaux marchés joueront un rôle disruptif majeur pour le secteur des transports


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43% des répondants pensent que le big data sera le principal moteur de changement

  • 90% des répondants du secteur aéronautique et 86% du secteur ferroviaire portent un regard positif sur les conditions de marché, comparé à 64% dans la logistique et 37% dans le secteur maritime
  • 34% de tous les répondants déclarent que l'intégration avec d'autres services de transport représente l'opportunité la plus significative
  • 27% pensent que la disponibilité des financements augmentera au cours des cinq prochaines années
  • L'Asie est la région la plus prisée pour les investissements selon les répondants des secteurs aéronautique, maritime et logistique, alors qu'il s'agit de l'Europe pour les répondants du secteur ferroviaire
  • Les incertitudes politiques et la récession mondiale représentent la plus grande menace pour le secteur
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Norton Rose Fulbright : le big data et les nouveaux marchés joueront un rôle disruptif majeur pour le secteur des transports

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Norton Rose Fulbright
Meeta Vadher
Responsable des relations publiques
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meeta.vadher@nortonrosefulbright.com
ou
Louise Nelson
Responsable des relations publiques
Tél. : +44 (0)20 7444 5086 ; Portable : +44 (0) 7909 684 893
louise.nelson@nortonrosefulbright.com

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Les développements technologiques rapides transforment les perspectives pour le secteur des transports et fourniront les meilleures opportunités d'investissement, d'après le huitième sondage réalisé par le cabinet d'avocats d'affaires international Norton Rose Fulbright.

Une intégration plus étroite avec d'autres formes de transport pour développer des trajets complets sur mesure, ou des chaînes logistiques personnalisées, est considérée comme l'investissement en infrastructures qui profiterait le plus aux secteurs ferroviaire, maritime et logistique d'ici 2022, d'après 44% des répondants. L'enthousiasme en faveur de l'intégration est moins prononcé de la part de l'aéronautique, avec 57% des répondants demandant des capacités supplémentaires, tout particulièrement dans les marchés émergents.

Un cinquième des répondants considèreles nouvelles technologies comme l'opportunité d'investissement optimale pour leur industrie, avant les investissements d'améliorations des infrastructures. Pour 43% des répondants, le big data et les données analytiques prédictives devraient être les principaux moteurs de changement du secteur au cours des cinq prochaines années. Toutefois, étant donné que le secteur se tourne de plus en plus vers la numérisation, 82% des répondants anticipent une augmentation des cyberattaques sur les cinq prochaines années.

L'impact des incertitudes politiques mondiales (29%) et la récession mondiale (22%) sont considérés comme les principales menaces qui planeront sur le secteur au cours des cinq prochaines années.

Même si 52% des répondants du secteur ferroviaire pensent que les disponibilités de financement augmenteront sur les cinq années à venir, la proportion passe à 22% pour les secteurs aéronautique et maritime, et à 19% pour le secteur logistique.

Harry Theochari, responsable de la pratique Transport chez Norton Rose Fulbright :

« Le secteur évolue vers une collaboration plus étroite avec d'autres modes de transport. Le développement de la mobilité en tant que service, avec des trajets complets sur mesure et des chaînes logistiques personnalisées, permettra aux opérateurs de proposer des services pour lesquels l'offre s'adaptera à la demande, plutôt que l'inverse. »

« Les investissements technologiques sont en hausse et il est probable que cette tendance perdure. Le big data et les données analytiques prédictives donnent aux opérateurs la capacité d'anticiper les activités de réparation et d'entretien, et de mieux comprendre et prévoir le comportement des consommateurs, ce qui procure à ces opérateurs un avantage compétitif significatif à l'heure où la concurrence s'intensifie dans le secteur. »

« Il existe une certaine appréhension à l'égard de l'impact qu'auront les incertitudes politiques sur les activités de transport. Cela n'est pas surprenant lorsque l'on considère que la réussite du secteur des transports dépend d'un commerce international en bonne santé et de la capacité à travailler avec le moins de contraintes possible. Avec le Brexit en préparation, bon nombre d'acteurs scruteront son impact direct et se préparent à évoluer dans un contexte potentiellement complexe. »

« L'Asie continue d'être la région la plus prisée pour ses opportunités d'investissement pour les secteurs aéronautique, maritime et logistique, alors que l'industrie du rail se tourne principalement vers l'Europe. L'initiative chinoise « La Ceinture et la Route » est l'une des plus grandes initiatives d'infrastructure de notre époque et s'intègre dans une tendance plus large de création d'axes commerciaux en direction de l'Est. Il n'est donc pas surprenant que les répondants soient plus enthousiastes quant aux investissements en Asie, et tout spécialement en Chine.

« Un souffle d'optimisme traverse sur l'ensemble du secteur et il est encourageant de voir les répondants du secteur maritime adopter une attitude plus positive que les années précédentes. »

Secteur aéronautique

Un moral plus que positif survole l'ensemble de l'industrie aéronautique, avec 90% des répondants qui considèrent que les conditions de marché actuelles leur sont favorables.

Opportunités d'investissement

Les répondants semblent divisés quant à ce qu'ils considèrent comme l'opportunité d'investissement optimale pour le secteur. Alors que 25% désignent le développement de nouveaux marchés, aussi bien au niveau géographique que sectoriel, 17% indiquent l'achat ou le leasing d'avions, privilégiant les avions neufs aux occasions, et ceux à fuselage étroit plutôt que ceux à large fuselage ou les avions régionaux. Les améliorations d'infrastructures ont aussi été mentionnées par 17% des répondants .

57% des répondants pensent que l'augmentation de la capacité aéroportuaire dans les marchés émergents et dans les aéroports existants est l'investissement d'infrastructure qui profiterait le plus à leur secteur sur les cinq prochaines années. Vingt-huit % pensent en priorité à l'investissement dans le contrôle du trafic aérien.

À la différence des industries ferroviaire, maritime et logistique, l'enthousiasme des répondants à l'égard d'investissements dans les nouvelles technologies est plus nuancé, avec à peine plus de 5%d'entre eux qui pensent qu'il s'agit là de l'investissement optimal à l'heure actuelle, comparé à 20% de l'ensemble des répondants.

La Chine offre les meilleures opportunités d'investissement sur les deux à cinq prochaines années, selon 24% des sondés. L'Inde et les États-Unis sont aussi des marchés prisés pour les investissements aéronautiques (selon 16% et 11% respectivement), l'Inde ayant doublé les États-Unis au cours de l'année passée. Au niveau régional, l'Asie est le marché d'investissement le plus prisé, avec 55% des réponses.

Big data

Malgré l'intérêt limité pour les investissements dans les nouvelles technologies en général, le big data et les données analytiques prédictives trouvent de fervents défenseurs chez les répondants du secteur aéronautique.

La capacité à anticiper le comportement des passagers, ainsi que les activités d'entretien et de réparation, sera le principal moteur de changement dans le secteur aéronautique au cours des cinq prochaines années selon 47%des sondés, et devrait procurer aux opérateurs qui adoptent cette technologie un net avantage compétitif.

Réglementation

À la question de savoir quelle réglementation a eu le plus grand impact sur l'industrie aéronautique au cours de la dernière décennie, 30% ont répondu l'approche non coordonnée des réglementations aéronautiques au niveau mondial, 15% ont cité la réglementation sur la concurrence et les barrières à l'entrée, et 13% ont mentionné les accords fragmentés et bilatéraux sur les services aériens.

La négociation d'accords coordonnés relatifs aux services aériens arrive en tête des souhaits de l'industrie en matière de soutien gouvernemental. 25% pensent que les accords sur l'ouverture des espaces aériens (Open Skies) seraient la forme la plus utile de soutien gouvernemental pour l'industrie aéronautique, suivi de 18% qui aimeraient voir la levée des barrières aux investissements étrangers, deux préoccupations majeures pour les compagnies aériennes ayant des activités en Europe, suite à la décision britannique de quitter l'Union européenne. 16% souhaiteraient une diminution des taxes sur les passagers et les carburants.

Finance

29% des répondants anticipent que les marchés de capitaux seront une source clef de financement sur les deux prochaines années, suivis par 25% qui ont répondu les accords de location-exploitation (qui libèrent du capital pour les compagnies aériennes), et de 24% qui ont répondu la dette bancaire. Les répondants sont globalement confiants que des ressources financières resteront disponibles pour l'industrie aéronautique : 65 % pensent que l'accès au financement conservera le même niveau au cours des cinq prochaines années, et 22% pensent que les disponibilités de financement augmenteront.

Secteur ferroviaire

Quatre-vingt-six % pensent que les conditions de marché actuelles sont favorables pour leur secteur, en légère baisse par rapport à 2016 (92%). La confiance soutenue des répondants du secteur ferroviaire est attribuée à la croissance de la population urbaine, qui crée une demande en transports ferroviaires (40%).

L'amélioration des conditions dans des marchés clefs est soulignée par 16 % des sondés. La disponibilité du financement des investissements et l'émergence de nouvelles opportunités de marché sont citées par 12%. 52% des répondants du secteur ferroviaire pensent que la disponibilité des ressources financières sera en hausse au cours des cinq prochaines années.

Intégration

La moitié des répondants du secteur ferroviaire pensent que l'intégration avec d'autres formes de transport pour développer le transport ou la mobilité en tant que service, avec la création et la gestion de trajets utilisant différents moyens de transports publics et privés, y compris la portion du « dernier kilomètre » entre la gare et la destination, payée à partir d'un seul et même compte, serait plus bénéfique que l'accroissement des capacités sur les lignes existantes et le développement de lignes à grande vitesse.

Big data

Tout comme les répondants des industries maritime et logistique, les répondants de l'industrie ferroviaire s'attendent à ce que le big data soit la technologie a lel plus de probabilités de transformer le secteur du rail au cours des cinq prochaines années. Trente-huit % pensent que la capacité à anticiper le comportement des passagers et à prédire les problèmes liés aux réparations et à l'entretien grâce à l'adoption du big data et de données analytiques prédictives sera le principal catalyseur du changement, suivis par 21% qui ont répondu l'augmentation de l'automatisation du matériel roulant, et 17% les logiciels participant à l'amélioration des services de transport.

Défis

À la question de savoir quel est le principal défi en matière d'efficience opérationnelle pour l'industrie ferroviaire, 31% désignent les infrastructures inadaptées, et 17% expriment leur préoccupation quant au manque de personnel qualifié.

La réglementation reste une question préoccupante pour le secteur du rail. Mis à part les investissements d'infrastructure, les répondants pensent que le soutien gouvernemental le plus utile pour l'industrie prendrait la forme d'une déréglementation et d'une transparence accrue au moment d'introduire les réglementations proposées, et d'appliquer et exécuter de nouvelles réglementations, désignées dans les deux cas par 24% des sondés.

La réglementation pour laquelle les répondants souhaiteraient le plus une intervention gouvernementale est la réglementation de la concurrence et des barrières à l'entrée. Selon 39%, il s'agit de la réglementation qui a eu l'impact le plus prononcé sur l'industrie ferroviaire au cours de la dernière décennie.

Secteur maritime

La confiance semble reprendre la vague au sein du secteur maritime. Cette année, 37% indiquent que les conditions de marché actuelles sont positives pour le secteur, comparé à 15% en 2016, 33 % en 2015 et 69 % en 2014. L'Asie-Pacifique est la région la plus recherchée pour les meilleures opportunités d'investissement (45%).

Technologies

Mis à part les technologies sobres en carburant et à faible émissions de carbone, le big data et les données analytiques prédictives sont attendus comme le principal moteur de changement dans l'industrie maritime au cours des cinq prochaines années, selon 46%, et 19% pensent que les logiciels soutenant les transports en tant que service, qui favorisent le développement de chaînes logistiques sur mesure de bout en bout, représentent le meilleur potentiel de transformation du secteur.

Surcapacité

Le problème de la surcapacité est une thématique persistante : 65% des 63% qui ne considèrent pas que les conditions actuelles sont positives pointent du doigt la surcapacité. 35% de tous les répondants de l'industrie maritime pensent que les déséquilibres entre l'offre et la demande représentent les plus grands défis d'efficience opérationnelle pour le secteur maritime, même si la proportion est en baisse par rapport à 2016 (47%).

Des 37% qui pensent que les conditions actuelles sont positives, 36% citent l'amélioration des conditions économiques, et 19% pensent que les questions de surcapacité ont été en grande partie résolues. La faiblesse continue des cours du pétrole est également favorable à l'industrie, selon 16% des sondés.

Finance

À peine 22% pensent que les disponibilités en financement augmenteront, et 41% craignent que les financements deviennent de moins en moins accessibles, soit une proportion considérablement plus élevée que dans les industries aéronautique, ferroviaire et logistique. En outre, les répondants s'attendent à ce que les prêteurs adoptent une attitude plus stricte à l'égard des prêts en souffrance, et 54% anticipent une recrudescence des mesures exécutoires d'ici 2022.

Même si les perspectives d'accès aux financements semblent s'obscurcir, la dette bancaire devrait rester la principale source de financement pour le secteur, selon 23%, suivi par les capitaux privés et l'actionnariat (15% et 14%, respectivement).

Réglementation

Une transparence accrue au moment d'introduire des réglementations proposées, et d'appliquer et exécuter de nouvelles réglementations est considérée comme la forme la plus utile de soutien gouvernemental pour l'industrie (55 %). Vingt-neuf % sont en faveur d'une déréglementation, suivis de 18 % en faveur d'incitations fiscales et de 18 % qui demandent la levée des barrières aux investissements étrangers.

À la question de savoir quelle réglementation a eu l'impact le plus prononcé sur l'industrie maritime au cours de la décennie passée, 43% ont répondu le renforcement des réglementations environnementales, suivis de 18% pour les sanctions commerciales et financières, et de 12% pour la fragmentation des réglementations internationales.

À propos du sondage

Le sondage, intitulé « The way ahead », est le huitième sondage annuel consacré au secteur des transports réalisé par Norton Rose Fulbright. Il analyse en détail 196 réponses données en avril 2017 par diverses entreprises des secteurs aéronautique, ferroviaire, maritime et logistique à l'échelle mondiale, notamment des acteurs financiers, propriétaires/exploitants, fabricants, entités gouvernementales et cabinets de services professionnels.

Notes à l'intention des rédacteurs :

Norton Rose Fulbright est un cabinet juridique international. Nous fournissons des services complets en droit commercial aux plus grandes entreprises et institutions financières du monde. Nous employons plus de 3 500 avocats et membres de services juridiques dans plus de 50 villes en Europe, aux États-Unis, au Canada, en Amérique latine, Asie, Australie, Afrique, au Moyen-Orient et en Asie centrale.

Norton Rose Fulbright et Chadbourne & Parke ont annoncé leur futur rapprochement au deuxième trimestre 2017. Suite à ce rapprochement, Norton Rose Fulbright comptera plus de 1000 avocats aux États-Unis et 400 avocats à travers le monde. Reconnus pour notre focus industriel, nous travaillons en étroite collaboration avec tous les secteurs clés : institutions financières ; énergie ; infrastructures, activités minières et matières premières ; transports ; technologie et innovation ; et sciences de la vie et santé.

Où que nous soyons, nous agissons en conformité avec nos principes commerciaux globaux de qualité, d'unité et d'intégrité. Nous nous engageons à fournir le plus haut niveau de service juridique dans chacun de nos bureaux et à maintenir ce niveau de qualité à chaque point de contact.

La verein suisse Norton Rose Fulbright Verein aide à coordonner les activités des membres de Norton Rose Fulbright mais ne fournit pas elle-même de services juridiques aux clients. Norton Rose Fulbright a des bureaux dans 50 villes au niveau mondial, notamment Londres, Houston, Toronto, Sydney et Johannesburg.

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