Abu Dhabi défie les restrictions de crédit mondiales

L'émirat d'Abu Dhabi a préservé sa position économique forte en dépit de la crise économique qui, l'année dernière, a frappé le monde entier. La roue du développement et de la production de l'émirat a continué de tourner sans exception en dépit des actuelles restrictions de crédit mondiales grâce aux sages politiques adoptées par ses dirigeants, pilotée par le Comité Exécutif sous la présidence de S.A le Général Sheikh Mohamed bin Zayed Al Nahyan, Prince héritier d'Abu Dhabi et Commandant suprême adjoint des forces armées des EAU, et en suivant la stratégie de l'Émirat stipulée dans les documents « Plan Abu Dhabi 2030 » (plan d'Abu Dhabi jusqu'en 2030) et « Economic Vision 2030 » (perspectives économiques jusqu'en 2030).

Plusieurs organismes internationaux d'étude économique et financière ont publié des rapports et des enquêtes indiquant que tous les secteurs économiques de l'émirat expérimentaient une croissance persistante en dépit du repli continu de l'économie.

« The Report : Abu Dhabi 2009 » (le rapport : Abu Dhabi en 2009) de l'Oxford Business Group « OBG » note que les dépenses gouvernementales de l'Émirat ont augmenté de 12 % pour atteindre cette année 42,2 milliards d'AED. L'Émirat continue à bénéficier d'une position forte de son économie et de son crédit en dépit de la baisse du prix du pétrole, principale source de revenus de l'Émirat, sur les marchés internationaux. Ce rapport indique également qu'Abu Dhabi sera dans une position très forte lors du redressement du marché mondial, grâce à l'aptitude de son gouvernement à continuer à financer de grands projets d'infrastructures et à préserver sa stratégie de développement. Ceci est évident si l'on considère les chantiers en cours de divers mégaprojets de l'Émirat tels le « Musée national Shaikh Zayed », le « Musée Guggenheim d'Abu Dhabi », le « Louvre d'Abu Dhabi » et son « Centre des arts d'interprétation », tous situés dans le quartier culturel de l'île Saadiyat. En outre, l'émirat démarre actuellement les études initiales du projet de métro d'Abu Dhabi, et entreprend des investissements dans les industries lourdes dans le but de diversifier l'économie de l'Émirat, ainsi que l'introduction de sources d'énergie renouvelables en tant que substituts au pétrole et au gaz naturel.

Ces réalisations se reflètent dans le marché de l'emploi de l'Émirat, comme l'a souligné le cabinet de recrutement en ligne GulfTalent.com qui a publié qu'Abu Dhabi était à la tête du redressement économique dont bénéficient les carrières et les emplois du Golfe, qui représentent 23 % de tous les postes à pourvoir au sein du Conseil de Coopération du Golfe (GCC). Le rapport a ajouté que la part des emplois ayant fait l'objet d'annonces régionales dans la capitale des EAU au cours des six premiers mois de cette année a augmenté de 9 % par rapport à la même période de l'année dernière, alors que les autres pays du Conseil de Coopération du Golfe ont fait l'expérience soit d'une baisse, soit d'une augmentation modeste du nombre d'emplois faisant l'objet d'annonces.

Ce rapport indique également que l'émirat a alloué, respectivement, 37 % et 23 % de ses dépenses totales aux services sociaux et à l'enseignement, ce qui correspond à d'importants capitaux par rapport à ceux alloués à ces mêmes services par les autres pays.

Le gouvernement d'Abu Dhabi avait auparavant injecté 120 milliards d'AED dans le secteur bancaire local pour l'aider à affronter les restrictions mondiales de crédit.

*Source: ME NewsWire

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