Info, dépêche ou communiqué de presse


société :

PR NEWSWIRE (NEW YORK)

lundi 9 février 2004 à 10h00

Une étude élargie dont les conclusions ont été publiées dans le British Journal of Urology, montre qu'une femme sur trois souffrant d'incontinence urinaire est aussi atteinte d'incontinence de stress


INDIANAPOLIS, Indiana et INGELHEIM, Allemagne, February 9 /PRNewswire/ -- - Le journal rapporte aussi que la duloxétine permet de réduire de façon significative la fréquence des épisodes d'incontinence de stress et d'améliorer la qualité de vie des femmes dans le monde entier

Deux études séparées sont à l'heure actuelle disponibles sur le site Web du British Journal of Urology. Ces études se penchent sur la prévalence de l'incontinence de stress et fournissent des données sur la duloxétine, un nouveau médicament pour le traitement de ce problème, qui fait actuellement l'objet d'un examen réglementaire. La première étude est à grande échelle et au niveau national et montre que 35 % des 17 080 femmes incluses ont fait état d'épisodes d'incontinence urinaire. Trente sept pour cent des femmes incontinentes ont déclaré souffrir d'incontinence de stress, la forme la plus prévalente d'incontinence urinaire(1). La deuxième étude, phase III d'un essai clinique mondial, a consisté à comparer la duloxétine à un placebo dans le traitement de l'incontinence de stress. Cette étude a permis de montrer que la duloxétine permet de réduire de façon significative la fréquence des épisodes d'incontinence chez les femmes atteinte d'incontinence de stress(2). Les deux études feront partie de l'édition de février du British Journal of Urology International.

Etude de prévalence : l'incontinence de stress est la forme la plus courante d'incontinence urinaire chez les femmes

L'étude s'est basée sur les données obtenues à la suite d'une enquête menée par le biais de la poste, auprès de femmes de 18 ans et plus, sélectionnées au hasard en France, en Allemagne, en Espagne et au Royaume-Uni. La prévalence de l'incontinence urinaire selon le type, montre que l'incontinence de stress est la plus courante parmi toutes les formes d'incontinence. Il aussi été possible d'établir que plus d'un tiers des femmes ont souffert d'incontinence urinaire ; cependant plus des deux tiers ayant connu ce problème, n'ont jamais consulté de médecin en vue de suivre un traitement. Le vieillissement, la sévérité et la durée des symptômes d'incontinence sont les facteurs qui décident les femmes à consulter un médecin(1).

"Il existe beaucoup d'à-priori et de gêne en ce qui concerne l'incontinence de stress et malheureusement cette condition courante est souvent endurée dans le silence. Le faible taux de consultation est un signe qu'il faut lever le voile qui entoure cette condition débilitante et qui affecte des millions de femmes dans le monde entier", a déclaré le professeur Steinar Hunskaar, service de la médecine générale à l'université de Bergen en Norvège.

Phase III, étude mondiale de la duloxétine : réduction de la fréquence des épisodes de d'incontinence de stress

Les résultats de l'essai clinique de la phase III de l'étude mondiale de la duloxétine, ont été obtenus à partir de 38 centres, sur 458 femmes âgées de 27 à 79 ans et dans 7 pays y compris, l'Argentine, l'Australie, le Brésil, la Finlande, la Pologne, l'Afrique du Sud et l'Espagne. Les résultats montrent que les patients traités avec 80 mg de duloxétine ont connu une réduction moyenne de 54 % de la fréquence des épisodes d'incontinence, une mesure principale d'efficacité, comparé à une réduction moyenne de 40 % dans le groupe traité avec le placebo. Cette différence est à la fois statistiquement et cliniquement significative. Par ailleurs, 59,5 % des femmes traitées avec la duloxétine ont connu une réduction de 50 à 100 % de la fréquence d'épisodes d'incontinence urinaire comparé à 43,2 % des sujets dans le groupe traité avec le placebo.

"Les données de sûreté et d'efficacité de cette étude fournissent la preuve du potentiel de la duloxétine en tant que premier médicament approuvé à l'échelle mondiale pour le traitement des femmes souffrant d'incontinence urinaire. Ce nouveau médicament donne aux femmes souffrant d'incontinence de stress, la possibilité de mener une vie active normale sans crainte de connaître des pertes d'urine," a déclaré le docteur Richard J. Millard, Associate Professor of Urology, The Prince of Wales Hospital, Sydney, Australie et leader de cette étude. Il a ajouté : "La duloxétine a le potentiel de répondre à un besoin médical en fournissant une option de traitement primaire pour les femmes qui veulent un traitement pharmaceutique pour leur incontinence de stress."

Les patients traités avec de la duloxétine ont connu une amélioration significative de leur qualité de vie.

Les sujets du groupe duloxétine ont aussi fait état d'améliorations significatives dans leurs résultats I-QOL (qualité de vie-incontinence) comparé aux sujets du groupe placebo. I-QOL est un questionnaire ciblé qui permet d'évaluer l'impact et le niveau de détresse des symptômes spécifiques à l'incontinence, chez les femmes qui en souffrent. I-QOL évalue le problème selon trois aspects : astreinte à la liberté du comportement, gêne sociale et impact psychologique. La baisse de la fréquence des épisodes d'incontinence grâce à la duloxétine et les améliorations de la qualité de vie qui ont été observées dans cette étude, confirment les deux autres essais de phase III conclu récemment en Europe et en Amérique du Nord(2).

Profil de sûreté et d'efficacité

Dans cette étude, le profil des effets secondaires correspondait à celui d'autres médicaments qui ont un impact sur la sérotonine et la norépinéphrine. L'effet secondaire le plus courant est la nausée, même si elle était d'un niveau relativement faible et disparaissait au bout d'une semaine à un mois chez la plupart des patients. Les autres effets secondaires moins prévalents étaient les maux de tête, l'insomnie, la constipation, la sécheresse buccale, le vertige et la fatigue(2). Ces problèmes étaient non progressifs et faibles à modéré chez la plupart des patients.

A propos du de l'incontinence de stress et la duloxétine

L'incontinence de stress est la perte involontaire d'urine au moment d'un effort, d'un éternuement ou d'un épisode de toux(3). Plusieurs facteurs de risques ou contributifs au développement de l'incontinence de stress ont été suggérés ces dernières années et comprennent : donner naissance, l'obésité, la constipation, le prolapsus de l'organe pelvien et la toux chronique(4). Bien que courante, l'incontinence de stress n'est pas un problème qui est normal à tous les âges. Malheureusement, malgré une incidence élevée, beaucoup de femmes ne suivent aucun traitement par peur de se trouver dans une situation gênante. Les options existantes à l'heure actuelle, sont le traitement du comportement, les exercices de renforcement du plancher pelvien et la chirurgie. A ce jour il n'existe aucun médicament approuvé mondialement pour le traitement de l'incontinence de stress.

La duloxétine est un inhibiteur puissant et équilibré de la recapture de la sérotonine et norépinéphrine des neurotransmetteurs(5) qui sont soupçonnés jouer un rôle essentiel dans la fermeture normale du sphincter urétral, un muscle strié située à l'extérieur de la vessie empêchant les fuites d'urine. En inhibant cette recapture dans la partie sacrée de la moelle épinière , la duloxétine, accroît la concentration des neurotransmetteurs ce qui résulte dans l'augmentation de l'activité du système nerveux qui, à son tour, stimule le sphincter urétral externe. On considère que cette stimulation augmente le tonus et la contraction du sphincter urétral externe, ce qui empêche les fuites d'urine au cours d'exercices physiques ou au moment d'épisodes de toux ou d'éternuements.

A propos d'Eli Lilly and Company et Boehringer Ingelheim

En Novembre 2002, Elli Lilly and Company et Boehringer Ingelheim ont signé un accord à long terme pour développer et commercialiser ensemble la duloxétine hydrochloride. La duloxétine est actuellement en train d'être développée pour le traitement de l'incontinence de stress et la dépression. Ce partenariat couvre la plupart des pays du monde avec quelques exceptions. Aux Etats-Unis, la collaboration s'intéresse seulement à l'incontinence de stress.

Eli Lilly and Company

Lilly est une entreprise tournée vers l'innovation qui développe un portefeuille croissant de produits pharmaceutiques d'avant-garde en appliquant les techniques de recherche les plus récentes et en s'appuyant sur un réseau mondial de laboratoires et sur des alliances avec des organisations scientifiques de premier plan. Basée à Indianapolis, dans l'Indiana, Lilly aide à soulager - par les médicaments et l'information - certains des problèmes médicaux les plus pressants au monde. Pour plus d'informations, veuillez consulter : www.lilly.com.

Boehringer Ingelheim

L'entreprise Boehringer Ingelheim fait partie des 20 premières entreprises pharmaceutiques au monde. L'entreprise, qui a son siège à Ingelheim en Allemagne, opère avec 156 filiales, dans 44 pays et emploie 32000 personnes. Depuis sa création en 1885, l'entreprise familiale est tournée vers la recherche, la fabrication et la commercialisation de produits à haute valeur thérapeutique pour traiter les problèmes de santé humaine et animale. En 2002, Boehringer Ingelheim a réalisé 7,6 milliards d'euros de ventes nettes tout en dépensant l'équivalent d'un cinquième des ventes nettes de son secteur le plus important, les médecines sur ordonnance, à la recherche et au développement. Pour plus d'information sur Boehringer Ingelheim, veuillez consulter : www.boehringer-ingelheim.com.

Références

(1) Hunskaar S, Lose G, Sykes D, Voss S. The prevalence of urinary incontinence in women in four European countries. British Journal of Urology International. 2003 Feb: 324-330 http://www.blackwell- synergy.com/servlet/useragent?func=synergy&synergyAction=showTOC&journalCode= b ju&volume=93&issue=2&year=2004&part=null

(2) Millard M J, Moore K, Rencken R, Yalcin I, Bump R C. Duloxétine vs. placebo in the treatment of stress urinary incontinence: A four continent randomised clinical trial. British Journal of Urology International, 2003 Feb: 311-318 http://www.blackwell- synergy.com/servlet/useragent?func=synergy&synergyAction=showTOC&journalCode= b ju&volume=93&issue=2&year=2004&part=null

(3) Abrams P, Cardozo L, Fall M, Griffiths, D, Rosier P, Ulmsten U, et al. The standardisation of terminology of lower urinary tract function: report from the standardisation sub-committee of the International Continence Society. Neurourol Urodyn, 2002;21(2):167-178

(4) Viktrup L, Female stress and urge incontinence in family practice: insight into the lower urinary tract, International Journal of Clinical Practice, 2002 Nov;56 (9)694-700

(5) Bymaster F.P, Dreshfield-Ahmad L.J, Threlkeld P.G, et al. Comparative Affinity of Duloxétine and Venlafaxine for Serotonin and Norepinephrine Transporters in vitro and in vivo, Human Serotonin Receptor Subtypes, and Other Neuronal Receptors. Neuropsychopharmacology, 2001: 25(6):871-880

(Logo: http://www.newscom.com/cgi-bin/prnh/20031219/LLYLOGO, http://www.newscom.com/cgi-bin/prnh/20040122/BILOGO)

© 2002-2025 BOURSICA.COM, tous droits réservés.

Réalisez votre veille d’entreprise en suivant les annonces de la Bourse

Par la consultation de ce site, vous acceptez nos conditions (voir ici)

Page affichée vendredi 19 décembre 2025 à 22h57m19