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ELI LILLY AND COMPANY

mercredi 11 février 2004 à 10h16

Trois études comparatives démontrent que Zyprexa retarde la rechute significativement plus longtemps chez les patients schizophréniques que les autres produits concurrentiels de sa classe


INDIANAPOLIS, Indiana, February 11 /PRNewswire/ -- - Autre évidence que les antipsychotiques atypiques n'ont pas la même efficacité

Les nouvelles données présentées aujourd'hui à une conférence majeure sur la schizophrénie en Suisse démontrent que Zyprexa(R) (olanzapine) retarde la rechute significativement plus longtemps chez les patients schizophréniques que les autres antipsychotiques atypiques, annonce la société Eli Lilly and Company. Les données proviennent de trois essais cliniques randomisés en double aveugle comparant l'efficacité du Zyprexa comparée au Risperdal(R) (rispéridone), Seroquel(R) (quétiapine) et Geodon(R) (ziprasidone) dans le traitement des patients diagnostiqués schizophréniques

La rechute, une réémergence de symptômes psychotiques, peut être accablante, entraînant un déclin fonctionnel, social et physiologique durant la vie du patient(1). Une revue bibliographique majeure indique que 42 % des patients schizophréniques rechutent au bout d'un an. Pour les patients qui ont cessé leur traitement antipsychotique, la rechute est pratiquement certaine au bout d'un an (2). En outre, certaines études ont indiqué que la structure cérébrale des patients suivant une pharmacothérapie continue change moins que celle des patients qui ne prennent pas de médicaments (3).

"Les patients schizophréniques sont à haut risque de rechute mais la fréquence et la gravité de ses effets peuvent être contrôlés," a déclaré Jeffery Lieberman, M.D., Vice Président de Psychiatrie, Professeur de Psychiatrie et de Pharmacologie, Faculté de médecine de l'Université de Caroline du Nord. "Pour permettre aux médecins d'aider les patients à se stabiliser et à réaliser leur potentiel individuel, un traitement efficace doit retarder la récurrence de la rechute et les encourager à poursuivre leur traitement. Sur la base de ces essais, l'olanzapine s'avère être un choix prometteur pour la réalisation des deux objectifs du traitement."

Détails de l'étude

Des analyses à posteriori furent effectuées sur trois études randomisées en double aveugle comparant Zyprexa à la rispéridone pendant 28 semaines, à la ziprasidone pendant 28 semaines, et à la quétiapine pendant 24 semaines.

Les analyses examinaient les patients qui présentaient une amélioration de 20 % ou de 30 % dans le score total de l'échelle 'Positive and Negative Syndrome Scale' (PANSS-total) au bout de 8 semaines. L'échelle PANSS est utilisée dans les essais cliniques pour évaluer les symptômes de la schizophrénie tels qu'hallucinations, illusions sensorielles, pensée désorganisée et manque de motivation. La rechute fut alors définie pour ces patients entre 8 semaines et la fin de l'étude comme une aggravation de 20 % ou de 30 % des scores PANSS-total et un score Global Impressions Severity of Illness (gravité CGI) >= 3. Quatre niveaux de comparaisons de réponse/rechute (20/20, 20/30, 30/20, 30/30) furent créés pour chaque paire de traitement.

Au cours de chaque essai, les patients prenant du Zyprexa rechutèrent significativement moins que les patients traités à la rispéridone, à la quétiapine et à la ziprasidone à travers les quatre niveaux de réponse et de rechute (valeurs p <= 0.02).

Les autres résultats des études indiquèrent aussi que les patients traités au Zyprexa continuaient de prendre leur médicament plus longtemps que les patients recevant les autres traitements antipsychotiques atypiques. Dans une analyse de tous les patients participant aux essais, les patients traités au Zyprexa présentèrent des taux d'achèvement de l'étude significativement plus élevés que les patients traités à la quétiapine (52% vs. 38%; p<0,05) et à la ziprasidone (60% vs. 42%; p<0,05). Une analyse des patients qui réagirent par plus de 30 % dans le total PANSS à 8 semaines indiquaient que les patients recevant du Zyprexa présentaient des taux achèvement d'étude significativement plus élevés que ceux des patients traités à la risperidone (81% vs 59%; p<0,001) et à la quetiapine (89% vs. 62%; p<0,05).

"Les taux inférieurs de rechute et les taux d'achèvements améliorés avec l'olanzapine sont probablement liés au fait que les patients se sentent généralement bien quand ils prennent cet antipsychotique atypique," a déclaré Dieter Naber, M.D., Professeur et Président, Département de Psychiatrie, Université de Hambourg.

A propos de la schizophrénie

La schizophrénie est une maladie grave et débilitante souvent caractérisée par des épisodes aigus d'illusions sensorielles (croyances erronées qui ne peuvent pas être corrigées par la raison), hallucinations (généralement sous forme de voix) et déficiences à long terme telles qu'émotion diminuée, manque d'intérêt et signes et symptômes dépressifs. Elle est généralement associée à une disruption des relations sociales et familiales.

La schizophrénie est une maladie mentale grave et répandue. On compte près de 50 millions de schizophréniques dans le monde entier, dont plus de 33 millions dans les pays en voie de développement. Les symptômes de la schizophrénie commencent généralement pendant l'adolescence ou entre l'âge de 20 à 25 ans.

A propos de Zyprexa

A l'heure actuelle, Zyprexa est indiqué dans l'Union Européenne (UE), aux Etats-Unis, en Australie et au Canada pour le traitement aigu à long terme de la schizophrénie, et pour le traitement à court terme des épisodes maniaques aigus associés au trouble bipolaire. Zyprexa est aussi indiqué aux Etats-Unis pour la maintenance dans le traitement du trouble bipolaire. De plus, Zyprexa est indiqué en Australie pour la prévention des récurrences d'épisodes maniaques, mixtes ou dépressifs du trouble bipolaire I et dans l'Union Européenne pour la prévention de la récurrence chez les patients atteints de trouble bipolaire dont l'épisode maniaque a répondu au traitement au Zyprexa, ce qui fait de lui le premier antipsychotique atypique à être approuvé comme médicament stabilisateur d'humeur. Zyprexa fut aussi le premier antipsychotique atypique à prouver son efficacité à long terme chez les patients schizophréniques. Depuis son introduction en 1996, Zyprexa a été prescrit à plus de 14 millions de gens dans le monde.

Dans les essais cliniques, Zyprexa était généralement bien toléré. Toutefois, comme pour tous les médicaments, Zyprexa est associé à certains effets secondaires, les plus fréquents étant la somnolence et le gain de poids. Parmi les autres effets secondaires fréquents résultant du traitement, citons la sécheresse de la bouche, les étourdissements, l'asthénie (faiblesse musculaire), l'akathisie (instabilité psychomotrice), la constipation, un appétit accru, des élévations modestes de prolactine, l'hypotension orthostatique, le syndrome parkinsonien, l'oedème, les élévations asymptomatiques de transaminase hépatique, et les tremblements. L'hyperglycémie, parfois associée à l'acidocétose, au coma, ou à la mort, a été signalée chez les patients recevant des antipsychotiques atypiques, y compris Zyprexa. L'évaluation de la relation entre l'utilisation d'antipsychotiques atypiques et les anormalités glycémiques est compliquée par la possibilité d'un risque accru de diabètes mellitus chez les patients schizophréniques et l'incidence croissante de diabètes mellitus dans la population générale. Les données disponibles sont insuffisantes pour donner des estimations fiables des différences en matière de risque d'événements indésirables associés à l'hyperglycémie parmi les antipsychotiques atypiques disponibles sur le marché. Tous les patients prenant des atypiques devraient être suivis afin de détecter les symptômes d'hyperglycémie. Les diabétiques recevant des atypiques dès le début devraient être suivis régulièrement afin de détecter toute aggravation du contrôle glycémique; ceux qui présentent des facteurs de risque de diabètes devraient subir des tests de glycémie à jeun au début et périodiquement. Les patients qui développent des symptômes d'hyperglycémie pendant le traitement devraient subir des tests de glycémie à jeun.

A propos d'Eli Lilly and Company

Lilly, une entreprise chef de file axée sur l'innovation qui développe un portefeuille croissant de produits pharmaceutiques d'avant garde en appliquant les techniques de recherche les plus récentes et en s'appuyant sur un réseau mondial de laboratoires et sur des collaborations avec des organisations scientifiques de premier ordre. Implantée à Indianapolis, Indiana., Lilly fournit des solutions - par le biais de médicaments et d'information - à certains des problèmes médicaux les plus pressants du monde. Pour en savoir plus sur Lilly, veuillez consulter www.lilly.com .

    Références

    (1). Montero, I., Pérez, I. Ruiz, & Gómez-Beneyto, M. (1998). Social
         adjustment in schizophrenia: Factors predictive of short-term social
         adjustment in a sample of schizophrenic patients. Acta Psychiatrica
         Scandinavica, 97, 116-121.

    (2). Weiden, P.J., et Olfson, M. (1995). Cost of relapse in
         schizophrenia. Schizophrenia Bulletin, 24, 419-429.

    (3). Lieberman, J., Chakos, M., Wu, H., Alvir, J., Hoffman, E., Robinson,
         D., & Bilder, B. (2001). Longitudinal study of brain morphology in
         first épisode schizophrenia. Biological Psychiatry, 49, 487-499.

Certains thèmes abordés dans ce communiqué au sujet d'essais cliniques et des produits Lilly peuvent constituer des énoncés prospectifs au sens de la loi << Private Securities Litigation reform Act >> de 1995. De tels énoncés prospectifs sont basés sur des attentes, des estimations et des projections actuelles en ce qui concerne le secteur ainsi que sur les convictions et les certaines hypothèses de la direction. Les investisseurs sont avertis que ces énoncés prospectifs sont soumis à des risques et à des incertitudes tels que des facteurs économiques, concurrentiels, gouvernementaux et technologiques, et autres facteurs abordés dans les rapports déposés auprès de la Commission des titres et de la bourse, et susceptibles de nuire aux activités et aux perspectives de l'entreprise. Pour en savoir plus sur ces risques et facteurs, veuillez consulter les documents déposés par Lilly auprès de la Commission des titres et de la bourse des Etats-Unis. Lilly rejette toute responsabilité d'actualiser ses énoncés prospectifs.

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