Les patients ougandais atteints du SIDA et les prestataires de soins lutteront contre les limitations de l'accès au traitement salutaire : Kampala, conférence de presse, mercredi le 16 juin, à 11 h
KAMPALA, Ouganda, June 17, 2010 /PRNewswire/ --
- Alors que les bailleurs de fonds se retirent, les patients et militants du << Consortium for Access to AIDS Treatment >> (CAAT) (Consortium pour l'accès au traitement contre le SIDA) et du << National Forum for People Living with HIV/AIDS in Uganda >> (NAFOPHANU) (Forum national pour les personnes atteintes de VIH/SIDA en Ouganda) dévoileront leurs projets visant à organiser une marche de protestation et une intervention afin d'empêcher que des milliers de personnes qui reçoivent actuellement un traitement antirétroviral se voient supprimer l'accès au traitement salutaire
Alors que les bailleurs de fonds mondiaux dans le traitement contre le SIDA comme PEPFAR (<< President's Emergency Plan for AIDS Relief >>) et le Fonds mondial reculent devant leur engagement continu de fournir un traitement antirétroviral salutaire pour les personnes atteintes de VIH/SIDA en Afrique et ailleurs dans les pays en voie de développement, des milliers de personnes qui reçoivent déjà le traitement perdent l'accès au traitement antirétroviral en raison des programmes et des fournisseurs qui limitent le nombre de personnes ayant accès au traitement dans les pays comme l'Ouganda. Les patients atteints du SIDA, les prestataires de soins médicaux et les militants du << Consortium for Access to AIDS Treatment >> (CAAT) et du << National Forum for People Living with HIV/AIDS in Uganda >> ((NAFOPHANU) tiendront une conférence de presse le mercredi 16 juin à Kampala dans le but de protester contre ces limitations, qui sont imposées dans le cadre de programmes dirigés par le gouvernement ainsi que ceux qui sont menés par des fournisseurs privés. Les défenseurs considèrent ces limitations de l'accès comme une peine de mort, puisqu'elles empêchent de nouveaux patients de s'inscrire pour recevoir le traitement contre le SIDA. En outre, de nombreux patients qui reçoivent déjà le traitement perdent leur accès aux médicaments salvateurs contre le SIDA.
QUOI : CONFÉRENCE DE PRESSE - Les patients ougandais atteints du SIDA et les militants protesteront contre les limitations de l'accès aux places disponibles pour bénéficier du traitement antirétroviral salutaire
QUAND : MERCREDI 16 juin 11 h
OÙ : Secrétariat Ouganda CARES de l'AHF-KAMPALA Place 1-Baker Road, Nakasero (B.P. 22914), Kampala, OUGANDA SUPPORTS VISUELS : - À déterminer
Les militants présents à la conférence de presse annonceront les mesures de revendication visant à freiner et à renverser ces limitations ainsi que leur intention d'organiser une marche de protestation afin de souligner les ravages entraînés par ces limitations à travers l'Ouganda. Une source d'inquiétude importante qui sera présentée par les défenseurs réside dans le fait que des milliers de personnes qui ont déjà commencé à recevoir le traitement ont été délaissées en raison des restrictions sur le nombre de personnes inscrites aux programmes. << Je faisais partie d'une étude de cinq ans dans le cadre de laquelle je recevais un traitement antirétroviral à Tonoro, et nous sommes un millier à avoir été abandonnés à la fin de cette étude >>, a déclaré Mme Namuyomba G., une militante du << National Forum for People Living with HIV/AIDS in Uganda >> (NAFOPHANU). << On nous a dit d'aller voir un autre fournisseur qui nous a répondu que le nombre de personnes était trop élevé et que les places étaient limitées. Nous sommes nombreux à ne pas recevoir de traitement actuellement. La situation est tout simplement inacceptable. >>
Pendant la conférence de presse, des membres du CAAT, la coalition des défenseurs des personnes atteintes du SIDA en Ouganda, dévoileront leur intention de lutter contre les limitations imposées en ce qui concerne le traitement des patients atteints du VIH/SIDA dans le pays. Le CAAT dévoilera son intention d'organiser une marche des patients afin de provoquer l'indignation de l'opinion publique face au refus d'offrir le traitement salutaire à de nouveaux patients.
Le CAAT s'est concentré sur quatre requêtes :
1. TENEZ VOTRE PROMESSE - Les États-Unis et d'autres pays donateurs doivent tenir leurs promesses en ce qui a trait au financement et à l'accès au traitement. Le financement des États-Unis tourne court de milliards de dollars, comparativement à ce qui avait été promis il y a deux ans.
2. LE TRAITEMENT D'ABORD - Un accès continu aux médicaments et au traitement doit avoir la priorité sur tout autre service, mais particulièrement sur les frais généraux administratifs et les coûts indirects qui grugent des milliards de dollars américains.
3. RESPONSABILITÉ/EFFICACITÉ - L'Ouganda a reçu des billions de shillings, soit plus qu'il n'en faut pour payer pour chaque personne atteinte de VIH qui nécessite un traitement. Où est passé l'argent ? Pourquoi est-il aussi coûteux de traiter chaque patient ? Le système doit être rendu plus efficace. La vie de centaines de milliers d'Ougandais en dépend.
4. 20 MILLIARDS $ EN SHILLINGS OUGANDAIS POUR DES MÉDICAMENTS CONTRE LE SIDA MAINTENANT - Le ministère ougandais de la Santé doit prioriser son budget pour le SIDA afin de libérer des fonds pour mettre un frein aux restrictions pour les nouveaux traitements. Il s'agit d'un pourcentage peu élevé par rapport au montant de dollars destiné au traitement du SIDA qui entre dans le pays, et qui pourrait sauver 100 000 vies.