Info, dépêche ou communiqué de presse


société :

CREDIT AGRICOLE S.A.

secteur : Banque
mercredi 10 mars 2004 à 9h12

CREDIT AGRICOLE S.A. : Comptes pro forma(*) 2003


. Très bonnes performances opérationnelles

-Résultat brut d'exploitation 3 832 millions d'euros (+ 29,5%)

-Résultat courant avant impôts 3 518 millions d'euros (+ 38,6%)

. Solides résultats financiers

-Résultat net part du groupe:

. avant survaleurs et coûts liés au rapprochement 2 401 millions d'euros (+ 28,5%)

. après survaleurs et coûts liés au rapprochement 1 140 millions d'euros (- 8,5%)

ROE : 10,6%(**)

Comptes du 4ème trimestre 2003

.Résultat brut d'exploitation 1 135 millions d'euros (+ 49,0%)

.Résultat courant avant impôts 1 080 millions d'euros (+ 45,7%)

.Résultat net part du groupe:

- avant survaleurs et coûts liés au rapprochement 757 millions d'euros (+ 33,0%)

- après survaleurs et coûts liés au rapprochement 24 millions d'euros (n.s.)



Le Conseil d'administration de Crédit Agricole S.A., réuni le 9 mars 2004 sous la présidence de René Carron, a arrêté les résultats de l'exercice 2003.

Ces résultats annuels reflètent la forte transformation qu'a connue le groupe en 2003 avec principalement l'intégration du Crédit Lyonnais et celle de Finaref.

- Ils enregistrent de très bonnes performances sur le plan opérationnel :

. Le résultat brut d'exploitation (3 832 millions d'euros) est en hausse de + 29,5%, tiré par un produit net bancaire en progression de + 9,1% ; les charges d'exploitation sont maîtrisées (+ 2,2%) ;


. Le résultat courant avant impôts (3 518 millions d'euros) progresse de + 38,6%.

L'ensemble des métiers du groupe a contribué à ces évolutions très favorables :

. Les deux réseaux de proximité ont fait preuve d'une solide dynamique commerciale ;

. Les activités de crédit à la consommation ont poursuivi leur croissance rapide ;

. Les métiers de gestion d'actifs ont connu un développement soutenu de la collecte ;

. La banque de financement et d'investissement a enregistré une forte hausse de ses résultats opérationnels ;

. La banque de détail à l'étranger a connu un net redressement de sa contribution.


____________

(*) Consolidation par intégration globale du Crédit Lyonnais au taux de 92,55% au premier semestre 2003 et en 2002 et au taux de 94,82% à partir du 1er juillet 2003. Tout le communiqué de presse reprend les données pro forma. Sur la base des comptes consolidés, avec consolidation du Crédit Lyonnais sur le premier semestre 2003 par mise en équivalence au taux de 24,96% (moyenne pondérée des taux de détention sur la période) et intégration globale au taux de 94,82% à partir du 1er juillet 2003, le résultat net part du groupe ressort à 1 026 millions d'euros (- 3,6% par rapport à 2002).

(**) Calculé à partir du résultat net part du groupe, avant survaleurs et coûts liés au rapprochement



Ces résultats opérationnels sont tirés par des performances remarquables au 4ème trimestre 2003, au cours duquel le produit net bancaire (3 431 millions d'euros) progresse de + 14,1% par rapport à celui du 4ème trimestre 2002, le résultat brut d'exploitation (1 135 millions d'euros) est en hausse de + 49,0% et le résultat courant avant impôts (1 080 millions d'euros) croît de + 45,7%

- Les résultats 2003 enregistrent également d'une part l'impact des coûts liés au rapprochement Crédit Agricole - Crédit Lyonnais, à hauteur de 513 millions d'euros avant impôts enregistrés en compte de résultat et d'autre part la dépréciation exceptionnelle de 203 millions d'euros avant impôts du goodwill sur Rue Impériale. Ces montants sont intégralement pris en compte sur le 4ème trimestre 2003.

Un dividende de 0,55 euro par action (soit 0,825 euro avoir fiscal compris) sera proposé à l'Assemblée générale des actionnaires.


A l'issue du Conseil d'administration, Jean Laurent, Directeur Général, a souligné ' la capacité du nouveau groupe à générer d'excellents résultats opérationnels tout en menant à bien, dans les délais, une des plus larges fusions réalisées en France et en poursuivant les ajustements de périmètre du groupe par cessions de filiales hors du coeur de cible et par acquisitions d'entités complétant le dispositif dans des métiers stratégiques '.

Le Président René Carron a qualifié l'année 2003 ' d'exceptionnelle pour le groupe Crédit Agricole par la réussite de l'offre sur le Crédit Lyonnais, l'acquisition de Finaref et le développement vigoureux des activités de tous ses métiers. La dynamique des résultats opérationnels confirme la pertinence du modèle développé par Crédit Agricole S.A. : une solide base de banque de proximité avec deux réseaux complémentaires de très bonne qualité, alimentés par des filiales spécialisées en services financiers et gestion d'actifs particulièrement performantes et une filiale dédiée aux grandes entreprises leur apportant des conseils, services et financements de haute technicité '.


Tout en maintenant une forte dynamique de croissance, le groupe Crédit Agricole S.A. a mis en oeuvre l'intégration du Crédit Lyonnais avec un objectif d'organisation encore plus intégré que celui envisagé lors de l'offre.

Ainsi, outre la constitution de lignes-métiers couvrant l'ensemble du groupe pour les fonctions centrales (finances, risques, ressources humaines, ...) a-t-il été décidé de fusionner des filiales exerçant les mêmes activités, dans le crédit à la consommation (Sofinco/Finalion), dans le crédit-bail (Ucabail/Lixxbail), dans la gestion d'actifs (CAAM/CLAM), dans l'assurance vie (Predica/UAF), opérations qui s'ajoutent à la fusion prévue et annoncée de Crédit Agricole Indosuez avec la banque de financement et d'investissement du Crédit Lyonnais, créant ainsi Calyon, la nouvelle filiale dédiée au financement des grandes entreprises et aux activités de marché et de conseils.

La réorganisation du groupe, qu'il s'agisse de la définition des objectifs-cibles ou de la préparation de ces fusions qui doivent intervenir pour les principales d'ici juin 2004, ont mobilisé quelques 2 000 personnes réparties en 250 groupes et sous-groupes de travail. Toutes les décisions majeures en termes de systèmes d'information sont arrêtées, chaque métier ayant choisi ses systèmes ; 20 projets touchant les divers pôles métiers sont déjà lancés. Enfin, les implantations géographiques sont décidées sur la base d'un regroupement par métier : 8 000 personnes vont déménager en Ile de France sur les prochains mois, les premiers déménagements ayant commencé dès février 2004. 40 sociétés en France sont concernées par le rapprochement, impliquant 16 000 collaborateurs en France et près de 25 000 dans le monde.

Lors du lancement de l'offre en décembre 2002, avait été annoncé un montant global de synergies de 760 millions d'euros en année pleine 2006 ; ce montant est confirmé pour la même échéance. Le retard de la clôture de l'offre par rapport au calendrier initial induit un décalage des synergies dans les années intermédiaires
(2004-2005).

L'ensemble des coûts liés au rapprochement actés en 2003 s'élève à 1 045 millions d'euros, dont 906 millions d'euros de coûts de mise en oeuvre des synergies. Sur ce total, 513 millions d'euros impactent le compte de résultat et 532 millions, correspondant aux coûts de mise en oeuvre des synergies supportés par les sociétés acquises, sont enregistrés pour le calcul du goodwill dans la situation nette du Crédit Lyonnais.

RÉSULTATS CONSOLIDÉS PRO FORMA DE CRÉDIT AGRICOLE S.A.


L'exercice 2003 a enregistré de très bons résultats dans toutes les activités du groupe.

Le résultat brut d'exploitation s'élève à 3 832 millions d'euros, en progression de 29,5% par rapport à l'année 2002. Cette évolution provient :

- d'une croissance de 9,1% du produit net bancaire à 12 721 millions d'euros, augmentation ramenée à 4,1 % hors effets de périmètre (essentiellement impact de Finaref, pour 586 millions d'euros). L'exercice 2003 a particulièrement enregistré la dynamique commerciale de la Banque de réseau du Crédit Lyonnais sur le second semestre, la progression marquée des activités de crédit à la consommation, les bonnes performances des activités d'assurances et de gestion d'actifs, et une hausse sensible des revenus de la Banque de financement et d'investissement.

En revanche, le produit net bancaire du pôle ' gestion pour compte et divers ' subit l'impact de l'évolution des marchés boursiers sur les portefeuilles actions et des coûts liés au financement des acquisitions réalisées par Crédit Agricole S.A..

- d'une hausse modérée (+ 2,2%) des frais de gestion, qui seraient en baisse de 1,3% hors effet périmètre dû à l'intégration de Finaref. Parmi les principaux facteurs de cette baisse, notons : l'impact des effets de change (126 millions d'euros) et la réduction des frais de personnel en raison du gel des embauches en 2003. Ces charges intègrent aussi les premiers effets des synergies accompagnant le rapprochement de Crédit Agricole S.A. et du Crédit Lyonnais (pour 40 millions d'euros environ).
En conséquence, le coefficient d'exploitation s'améliore très nettement de 4,7 points à 69,9 % en 2003.

Le coût du risque représente 1 121 millions d'euros, en augmentation de 45,6% par rapport à 2002 qui avait enregistré des reprises importantes (près de 100 millions d'euros sur le Brésil). Cette évolution enregistre le renforcement de la couverture des risques dans le réseau du Crédit Lyonnais notamment sur le segment des petites et moyennes entreprises et l'impact de l'intégration de Finaref.

La contribution des sociétés mises en équivalence atteint 856 millions d'euros en hausse de 80,6% sur un an. Cette très forte croissance provient d'une part de la progression de 35,8% de la quote-part des résultats des Caisses Régionales qui atteint 630 millions d'euros (contre 464 millions d'euros) et d'autre part du net redressement de la contribution de Banca Intesa (+ 170 millions d'euros).

Le résultat courant avant impôts s'élève à 3 518 millions d'euros, en hausse de 38,6% sur un an.

Le résultat net part du groupe, avant amortissement des survaleurs et coûts liés au rapprochement atteint 2 401 millions d'euros, en hausse de 28,5%, conduisant à un ROE de 10,6%.

Les coûts liés au rapprochement de Crédit Agricole S.A. et du Crédit Lyonnais, engagés en 2003 et enregistrés dans le compte de résultat de l'exercice, s'élèvent à 513 millions d'euros (361 millions d'euros après impôt). S'y ajoutent 532millions d'euros de charges supportées par la société achetée et constatées en majoration des écarts d'acquisition. L'ensemble de ces charges recouvre d'une part des coûts de mise en oeuvre des synergies (pour 906 millions d'euros) liés aux mesures d'accompagnement de la mobilité externe, à la rationalisation du dispositif immobilier, à des charges informatiques... et, d'autre part, aux coûts engagés dans le cadre du rapprochement (notamment les frais des banques conseils)

Le résultat net part du groupe en 2003 atteint 1 140 millions d'euros, en baisse de 8,5% sur 2002.

Les résultats du quatrième trimestre 2003 ont enregistré d'excellentes performances opérationnelles :

- le résultat brut d'exploitation (1 135 millions d'euros) est en progression de 49,0% par rapport au quatrième trimestre 2002, avec une croissance des revenus de 14,1% et des frais de gestion en hausse limitée à 2,3% ;

- la charge du risque s'élève à 316 millions d'euros contre 236 millions d'euros au quatrième trimestre 2002 ;

- la contribution des sociétés mises en équivalence (239 millions d'euros) augmente de 33,5%.

En conséquence, le résultat courant (1 080 millions d'euros) progresse de 45,7%. La prise en compte au dernier trimestre des coûts de rapprochements (513 millions) supportées en 2003 aboutit à un résultat net de 107 millions d'euros, en baisse de 77,5% sur le 4ème trimestre 2002. Le résultat net part du groupe, avant amortissement des survaleurs et des coûts liés au rapprochement, atteint 757 millions d'euros, en progrès de 33% sur le trimestre correspondant 2002.


En E m 
2003 
Evolution 
T4-03 
Evolution 
  2003/2002  T4-03/T4-02 
Produit net bancaire 12 721 + 9,1% 3 431 + 14,1% 
Charges d’exploitation -8 889 + 2,2% -2 296 + 2,3% 
Résultat brut d’exploitation 3 832 + 29,5% 1 135 + 49,0% 
Coût du risque -1 121 + 45,6% -316 + 33,9% 
Sociétés mises     
en équivalence  856 + 80,6% 239 + 33,5% 
Résultat net sur     
actifs immobilisés -49 (60,5%) 22 (38,9%) 
Résultat courant     
avant impôts 3 518 + 38,6% 1 080 + 45,7% 
Coûts liés      
au rapprochement -513 n.s. -513 n.s. 
Résultat net 1 493 + 5,1% 107 (77,5%) 
Résultat net part du groupe 1 140 (8,5%) 24 (94,3%) 
Résultat net part      
du groupe avant     
survaleurs et coûts liés     
au rapprochement 2 401 + 28,5% 757 + 33,0% 



LA STRUCTURE FINANCIÈRE

Les capitaux propres, part du groupe, du groupe Crédit Agricole S.A. s'élèvent à 23,6 milliards d'euros fin 2003 contre 20,7 milliards d'euros à fin juin 2003.

Les encours pondérés atteignent 212,5 milliards d'euros à fin 2003, en baisse de 3% par rapport à fin juin 2003.

Le ratio global de solvabilité s'établit à 8,9% (dont 7,9% sur le noyau dur) contre respectivement 8,2% et 7,5% à fin juin 2003.


RÉSULTATS PRO FORMA PAR PÔLE D'ACTIVITÉ


Les 6 pôles métiers du groupe Crédit Agricole S.A. ont enregistré d'excellentes performances en 2003 : le ROE de ces métiers s'est établi à 14,8% (contre 13,8% au premier semestre 2003).


1. PÔLE BANQUE DE PROXIMITÉ EN FRANCE - CAISSES RÉGIONALES DE CRÉDIT AGRICOLE

L'activité des Caisses Régionales a fait preuve d'une bonne dynamique commerciale dans chacune de ses composantes.

Les encours de collecte bilan et hors-bilan (hors titres et obligations) progressent de 23 milliards d'euros
(+ 7%) entre décembre 2002 et décembre 2003, pour atteindre 350,2 milliards d'euros.

La collecte bancaire est tirée par la forte progression de l'épargne de précaution et d'attente : les encours sur livrets augmentent de 13,8% (+ 6 milliards d'euros) et ceux de l'épargne logement de + 5,8%. Les dépôts à vue continuent de progresser à 60,7 milliards d'euros (+ 5,3% sur un an).

La croissance des encours d'assurance-vie distribués par les Caisses Régionales reste très soutenue (+ 10,4%) pour atteindre 89,1 milliards d'euros . Les encours d'OPCVM sont en fort progrès : + 12,7% sur un an.

L'activité de crédit a été forte avec un second semestre particulièrement dynamique : la production de prêts à moyen et long terme atteint 42,1 milliards d'euros, en croissance de 17,2% sur un an, dont 23,8 milliards d'euros pour le semestre.

L'encours des prêts des Caisses Régionales s'établit à 223,3 milliards d'euros fin 2003, en croissance de 7,1% sur un an. L'augmentation de l'activité de crédit résulte en particulier de très bonnes performances sur le marché des collectivités locales (+13,4%) et des concours à l'habitat (+ 10,1% sur un an).

En m E 
2003 
Evolution 
T4-03 
Evolution 
  2003/  T4-03/ 
  2002  T4-02 
Sociétés mises     
en équivalence 630 + 35,8% 174 + 10,8% 
Résultat courant     
avant impôts 630 + 35,8% 174 + 10,8% 
Impôts (41)* n.s. 
Résultat net avant     
amortissement     
des écarts d’acquisition 589 + 26,9% 174 + 10,8% 
Fonds propres      
alloués (Md E) 3,0    
ROE 17,9%    



* Impact fiscal des dividendes perçus des Caisses Régionales

Le résultat brut d'exploitation des Caisses Régionales (intégrées par mise en équivalence) progresse fortement sur un an : + 15% par rapport à 2002, grâce à la conjugaison de deux facteurs favorables :

- le produit net bancaire (11 milliards d'euros) est en hausse de 7% sur un an (+ 3,3% hors placement des fonds propres). Cette évolution bénéficie de la progression significative des commissions (+ 7,4%), tirée en particulier par les commissions de services et autres opérations bancaires (+ 9,0%) et les commissions d'assurances (+ 9,8%) ;

- la progression des charges reste maîtrisée (+ 1,8%).

Au total, le coefficient d'exploitation s'améliore de trois points pour s'établir à 59,7% contre 62,7% à fin 2002.

Dans un contexte économique délicat, le coût du risque de crédit reste bien maîtrisé dans les Caisses Régionales : il s'établit à 31 points de base sur l'année. Le taux des créances douteuses rapportées aux encours de crédit continue de diminuer : il est de 3,9% fin 2003 contre 4,1% un an auparavant.

En conséquence, le résultat net cumulé des 43 Caisses Régionales mises en équivalence à hauteur de 25%, atteint 2,5 milliards d'euros, en progression très sensible sur un an: + 14,6%. Au total, la contribution des Caisses régionales au résultat net consolidé de Crédit Agricole S.A. augmente de 26,9%, à 589 millions d'euros, après impact de l'effet relutif des dividendes versés par les Caisses Régionales, et après déduction de l'impôt payé par Crédit Agricole S.A. sur ces dividendes.

Le ROE du métier ressort à 17,9% contre 16,4% au premier semestre 2003.

Le quatrième trimestre a enregistré de bonnes performances commerciales avec un résultat brut d'exploitation en progrès de 3,4% par rapport au 4èmeTrimestre 2002. Le résultat net mis en équivalence, avant amortissement des écarts d'amortissement, s'élève à 174 millions d'euros, en hausse de 10,8% sur le trimestre comparable 2002.



2. PÔLE BANQUE DE PROXIMITÉ EN FRANCE - CRÉDIT LYONNAIS


En m E 
2003 
Evolution 
T4-03 
Evolution 
  2003/  T4-03 
  2002  /T4-02 
Produit net bancaire 3 312 + 3,6% 893 + 8,0% 
Charges d’exploitation -2 409 + 2,3% -620 + 3,0% 
Résultat brut d’exploitation 903 + 7,0% 273 + 21,3% 
Coût du risque -157 X 2,2 -27 +22,7% 
Résultat courant     
avant impôts 746 (3,5%) 246 + 21,2% 
Résultat exceptionnel      
+ Impôts + FRBG -245 -88 + 44,3% 
Résultat net avant amortissement     
des écarts d’acquisition 501 (5,1%) 158 + 11,3% 
Coefficient d’exploitation 72,7%  69,4%  
Fonds propres     
alloués (Md E) 2,1    
ROE 23,5%    



L'activité du réseau du Crédit Lyonnais est marquée par une forte dynamique de croissance sur le marché des particuliers et des professionnels grâce à un net rebond de l'activité au second semestre.

Le produit net bancaire du réseau Crédit Lyonnais s'élève à 3 312 millions d'euros, en 2003, en hausse de 3,6% sur un an. Sur le marché des particuliers et des professionnels, le produit net bancaire progresse de + 4,5%, tiré tant par la progression de la marge d'intérêts (+ 3,5%) que par celle des commissions (+ 4,6%).

Globalement, l'évolution de la marge d'intérêts (+ 3,3%) reflète la forte croissance en volume enregistrée sur :

- les ressources : les encours de collecte bilan et hors-bilan atteignent 108,1 milliards d'euros, en hausse de 4,8% sur un an. Les ressources d'épargne et des dépôts à vue progressent de + 3,6% sur l'année, avec une hausse de 19% des encours sur livrets, de 4 % de l'épargne logement et de 4 % sur les dépôts à vue. L'assurance-vie conserve un très bon niveau de collecte : + 9,6% sur un an, avec un encours porté à 27,3 milliards d'euros fin 2003. Les portefeuilles titres et OPCVM affichent une hausse de 2,7 % par rapport à 2002 (après - 15 % un an auparavant) pour s'établir à 31,9 milliards d'euros.

- les emplois : les encours de crédits s'établissent à 44,8 milliards d'euros fin 2003, en hausse de 8,6% sur un an et de 12% sur les seuls particuliers et professionnels. Cette progression est tirée notamment par la hausse des encours des crédits à l'habitat restée très prononcée (+ 14,6 %) et des crédits à la consommation (+ 9,4 %) tandis que la baisse volontaire de crédits aux PME se poursuit (- 5,3 % sur un an), avec une stabilisation au dernier trimestre.

Le secteur des PME enregistre une baisse de 4,3% de son produit net bancaire consécutive à la décision de réduction des encours sur ce marché.

La progression des commissions (+ 3,9%) provient de l'augmentation de 9,6% des commissions sur crédits
(+ 12,8% sur le seul marché des particuliers et professionnels) et d'une forte reprise des commissions sur titre consécutive au début de reprise des marchés boursiers en 2003.

Les charges d'exploitation restent bien maîtrisées sur l'année : elles s'établissent à 2 409 millions d'euros
(+ 2,3% sur un an). Hors provisions pour intéressement et participation, la progression est ramenée à + 1,4%.

En conséquence, le résultat brut d'exploitation s'améliore de 7% à 903 millions d'euros 2003. Le coefficient d'exploitation baisse de près d'un point (0,9%) : il est ramené à 72,7 % en 2003.

La charge du risque s'élève à 157 millions d'euros sur l'année 2003 (contre 71 millions d'euros en 2002) impactée par la progression du risque enregistrée sur un petit nombre d'entreprises au premier semestre 2003. Le second semestre est revenu à un niveau plus normalisé. Le coût du risque s'établit à 45 points de base sur l'ensemble de l'année contre 21 points de base en 2002, niveau historiquement bas.

Au total, le résultat net avant amortissement des écarts d'acquisition est de 501 millions d'euros en 2003, contre 528 millions en 2002.
Le ROE de l'année atteint 23,5%, en progrès de plus de 4 points par rapport au premier semestre.

Au quatrième trimestre 2003, la croissance du produit net bancaire s'est accélérée (+ 8% par rapport au quatrième trimestre 2002) grâce à la bonne progression de la marge d'intermédiation (+ 6,1%) et à la hausse soutenue des commissions (+ 10,1%).

Le résultat brut d'exploitation, 273 millions d'euros, est en progrès de 21,3% par rapport à celui du 4ème trimestre 2002.

Avec une charge du risque (27 millions d'euros) revenue à un niveau normalisé, le résultat net avant amortissement des écarts d'acquisition s'élève à 158 millions d'euros, en hausse de 11,3% par rapport au 4ème trimestre 2002.



3. PÔLE SERVICES FINANCIERS SPÉCIALISÉS

La croissance de l'activité des Services financiers spécialisés demeure soutenue, tirée par le crédit à la consommation, en France comme à l'étranger. Cette croissance est amplifiée par l'intégration de Finaref au 1er trimestre 2003.

Les encours de crédit à la consommation, activité principalement exercée par Sofinco, Finaref, Finalion et Lukas, augmentent rapidement pour atteindre 28,1 milliards d'euros fin 2003. Cette hausse de 8,6 milliards d'euros sur un an (+ 44%) résulte d'une demande de crédit soutenue (+ 2 milliards d'euros, soit + 10,5%), de la montée en régime du partenariat Sofinco/Crédit Lyonnais (+ 1,9 milliard d'euros) et de l'intégration des activités de Finaref (4,7 milliards d'euros fin 2003).

L'activité des filiales étrangères continue de se développer à un rythme très rapide. Les encours atteignent 6,7 milliards d'euros (+ 23% en un an, hors Finaref). Sofinco a renforcé sa présence à l'étranger en portant sa participation dans Credibom, au Portugal, de 40% à 85% au cours du 3ème trimestre 2003. Le développement, en Italie, de la filiale Agos Itafinco explique les trois quarts de la progression globale à l'international. Les filiales étrangères contribuent désormais pour 41 % au résultat du métier crédit à la consommation-hors Finaref- (contre moins de 30 % un an avant).

Le produit net bancaire des activités de crédit à la consommation est en hausse de 70 % sur l'exercice et de
+ 12,7 % à périmètre constant ; la contribution au résultat du pôle continue d'augmenter : 85 % sur l'exercice (contre 77 % en 2002).

Le coût du risque progresse de manière contenue (+ 27 millions d'euros hors effet périmètre) au regard de l'augmentation de l'activité.

Les encours de crédit-bail atteignent 12,5 milliards d'euros (+ 0,3% sur un an). En dépit d'un contexte économique peu favorable en 2003, la production commerciale a augmenté de 3,8 milliards d'euros, soit
+ 4,9% sur l'année.

Dans le domaine du crédit-bail mobilier, à destination des professionnels et des entreprises, Lixxbail a enregistré une production de 1 558 millions d'euros (+ 9,2% sur un an). Ucabail pour sa part, a réalisé une production de 1 769 millions d'euros, en hausse de 9,3% sur un an grâce notamment à la mise place de financements significatifs d'infrastructures publiques.
Au total, le produit net bancaire du crédit-bail a augmenté de 6,4 % par rapport à 2002.

L'activité d'affacturage a enregistré un chiffre d'affaires (factures achetées) de 25,7 milliards d'euros, en léger retrait sur 2002 (-0,9%) dans un environnement toujours difficile. Dans ce contexte, l'encours global recule de 7,5% à 4,8 milliards d'euros, masquant toutefois une progression de plus de 3 % des encours à l'international.

En m E 
2003 
Evolution 
 
   2003/ 
  2003 2002 
  /2002  Hors Finaref* 
    
Produit net bancaire 2 208 + 52,6 % + 10,6 % 
Charges d’exploitation -1 264 + 37,5% + 7,4 % 
Résultat brut d’exploitation 944 + 78,8 % + 16,3 % 
Coût du risque -356 + 66,4 % + 7,5 % 
Sociétés mises en équivalence -) 
Résultat courant avant impôts 592 + 86,2 % + 21,4 % 
Résultat exceptionnel(hors coûts liés    
au rapprochement) + Impôts + FRBG -221 + 75,4 % + 14,3 % 
Résultat net avant amortissement    
des écarts d’acquisition 371 + 93,2 % + 26,0 % 
Coefficient d’exploitation 57,2%   
Fonds propres alloués (Md E) 1,7   
ROE 21,1%   



En m E 
T4-03 
Evolution 
 
  T4-03/ T4-03/ 
  T4-02 T4-02 
   Hors Finaref* 
Produit net bancaire 606 + 62,0% + 17,6% 
Charges d’exploitation -345 + 42,6% + 7,4% 
Résultat brut d’exploitation 261 + 97,7% + 36,4% 
Coût du risque -109 + 84,7% + 23,7% 
Sociétés mises en équivalence 
Résultat courant avant impôts 152 X 2,1 + 46,6% 
Résultat exceptionnel(hors coûts liés    
au rapprochement) + Impôts + FRBG -65 X 2,3 + 57,1% 
Résultat net avant amortissement    
des écarts d’acquisition 87 + 93,3% + 40 ,0% 
Coefficient d’exploitation 56,9%   
Fonds propres alloués (Md E)    
ROE    



* Le périmètre de la ligne métier ' Services financiers spécialisés ' s'est élargi en 2003 du groupe Finaref, consolidé par intégration globale depuis le 1er janvier 2003. En outre, Credibom, consolidé précédemment par mise en équivalence (à 40 %), est consolidé par intégration globale à compter du 3ème trimestre 2003. Aussi, l'évolution des soldes intermédiaires de gestion est-elle recalculée à périmètre constant c'est-à-dire hors ces deux effets.


Au total, le produit net bancaire du pôle métier Services financiers spécialisés s'élève à 2 208 millions d'euros en 2003, en progression de 52,6 % sur 2002 et de 10,6 % à périmètre constant c'est-à-dire hors Finaref et Crédibom.

Grâce à des frais de fonctionnement en moindre progression (+ 37,5 % et + 7,4 % à périmètre constant), le résultat brut d'exploitation augmente de 78,8 % (+ 16,3 % à périmètre constant) à 944 millions d'euros. Le coefficient d'exploitation s'améliore de plus de six points à 57,2 %.

Le coût du risque de l'ensemble du pôle représente 356 millions d'euros dont 126 millions d'euros consécutifs à l'élargissement du périmètre. A périmètre constant, il augmente de 7,5 % soit à un rythme inférieur à celui de l'activité.

Le résultat net avant amortissement des écarts d'acquisition s'élève à 371 millions d'euros, en progrès de 93,2 % sur celui de 2002 et de 26 % à périmètre constant.
Le ROE s'établit à 21,1 % en 2003 contre 20,5% au premier semestre 2003.


Au quatrième trimestre 2003, les tendances observées se sont amplifiées : à périmètre constant, le résultat brut d'exploitation est en hausse de 36,4% grâce une forte progression (+ 17,6%) du produit net bancaire. Le résultat net avant amortissement des écarts d'acquisition s'élève à 87 millions d'euros, soit + 40% sur le trimestre comparable de 2002.



4. PÔLE GESTION D'ACTIFS, ASSURANCES ET BANQUE PRIVÉE

Les métiers de gestion d'actifs, assurances et banque privée ont enregistré une progression soutenue de leur activité, accentuée par l'intégration des assurances de Finaref et de la Banque privée d'Intesa Bci Suisse. Au total, les actifs gérés ont augmenté, en un an de 36,4 milliards d'euros (+ 10,6%) pour atteindre 380 milliards d'euros, hors double compte.

La progression est particulièrement sensible dans le domaine de la gestion d'actifs, avec une hausse de l'encours global de 32 milliards d'euros porté à 285,8 milliards d'euros (ces encours sont gérés principalement par Crédit Agricole AM, Crédit Lyonnais AM, CPR AM, BFT).
Cette évolution favorable résulte de deux facteurs : d'une part du dynamisme renforcé de la collecte (+ 18 milliards d'euros), notamment sur les produits obligataires et sur les produits structurés et d'autre part de la reprise des marchés actions depuis mars 2003. L'effet marché est positif en 2003 (+ 15 milliards d'euros), alors qu'il était négatif (- 18,3 milliards d'euros) en 2002.
Compte tenu du renforcement des implantations à l'étranger au cours de la période précédente, les encours gérés à l'international se sont accrus de 30,5%.

La Banque privée a enregistré un accroissement de 4,7 milliards d'euros de ses encours portés à 87,7 milliards d'euros, sur la période. Cette augmentation provient d'une hausse de la collecte nette de 1,4 milliard d'euros et de l'intégration de BCI Suisse (+ 2,2 milliards d'euros) fusionnée avec CAI Suisse en septembre 2003, l'effet change défavorable étant plus que compensé par la reprise des marchés boursiers (+ 1,4 milliard d'euros).

Les filiales d'assurance-vie ont réalisé d'excellentes performances en 2003. Leur chiffre d'affaires global (Predica et Union des Assurances Fédérales) atteint plus de 15 milliards d'euros, à fin 2003, soit une croissance de 10,6% sur un an, supérieure à celle du marché (+ 9 % - source FFSA). Au total, les encours gérés atteignent 123,5 milliards d'euros, en croissance de 9,1% sur un an. Cette évolution est tirée par une forte demande des contrats en euros (+ 9,8% sur 1 an) et par un redémarrage récent des contrats en unités de compte (+ 4,4% sur un an, contre + 0,5% en 2002).

Les assurances IARD continuent d'enregistrer une progression rapide de leurs opérations. L'intégration des activités de Finaref apporte un chiffre d'affaires supplémentaire de 100 millions d'euros en 2003. Pour Pacifica, l'année 2003 a été exceptionnelle avec un chiffre d'affaires de 676 millions d'euros, en progrès de 14,9% sur un an, dans un marché en croissance de 7,5 % (source FFSA). Les produits GAV (Garantie des Accidents de la Vie), santé et protections juridiques se développent à un rythme élevé : leur chiffre d'affaires a progressé de 18,4% sur l'année. La croissance de la production est régulière sur les autres produits. La sinistralité globale est restée satisfaisante malgré les inondations survenues en fin d'année dans le midi de la France, avec un ratio combiné de 96,7 %.


En m E 
2003 
Evolution 
  2003/2002 
Produit net bancaire 2 635 + 10,9% 
Charges d’exploitation -1 343 (3,1%) 
Résultat brut d’exploitation 1 292 + 30,4% 
Coût du risque n.s. 
Sociétés mises en équivalence + 75,0% 
Résultat net sur actifs immobilisés n.s. 
Résultat courant avant impôts 1 300 + 30,5% 
Résultat exceptionnel   
(hors coûts liés    
au rapprochement) + Impôts + FRBG -430 + 39,6% 
Résultat net avant amortissement   
des écarts d’acquisition 870 + 26,5% 
Coefficient d’exploitation 51,0%  
Fonds propres alloués (Md E) 5,1  
ROE 17,0%  



En m E 
T4-03 
Evolution 
  T4-03/T4-02 
Produit net bancaire 728 + 17,6% 
Charges d’exploitation -319 (11,6%) 
Résultat brut d’exploitation 409 + 58,5% 
Coût du risque + 16,7% 
Sociétés mises en équivalence X 3 
Résultat net sur actifs immobilisés n.s. 
Résultat courant avant impôts 419 + 58,1% 
Résultat exceptionnel   
(hors coûts liés    
au rapprochement) + Impôts + FRBG -125 + 54,3% 
Résultat net avant amortissement   
des écarts d’acquisition 294 + 59,8% 
Coefficient d’exploitation 43,8%  
Fonds propres alloués (Md E)   
ROE   


Le résultat brut d'exploitation du pôle connaît une croissance très soutenue : + 30,4% sur l'année 2003 à 1 292 millions d'euros . Cette évolution s'explique par la bonne progression du produit net bancaire (+ 10,9%)conjugué à une réduction de 3,1% des charges sur la période. Cette tendance se renforce au dernier trimestre avec une excellente progression du résultat brut d'exploitation : + 58,5%. Le coefficient d'exploitation baisse de plus de 7 points sur l'année pour atteindre 51,0% et 43,8% sur le seul dernier trimestre.

Le pôle dégage un résultat net avant amortissement des écarts d'acquisition de 870 millions d'euros, en hausse de 26,5% par rapport à 2002.
Le ROE s'établit à 17,0 % en 2003 contre 14,6% au premier semestre 2003.


Au quatrième trimestre 2003, le résultat opérationnel est en très forte augmentation grâce à deux facteurs favorables : une augmentation très marquée du produit net bancaire (+ 17,6% vs T4 2002) et une réduction significative des charges d'exploitation (- 11,6%). Le coefficient d'exploitation est ramené à 43,8%. Au total, le résultat net avant amortissement des écarts d'acquisition atteint 294 millions d'euros, en hausse de 59,8% sur le 4ème trimestre 2002.


5. PÔLE BANQUE DE FINANCEMENT ET D'INVESTISSEMENT

Le pôle Banque de financement et d'investissement (Crédit Agricole Indosuez et BFI du Crédit Lyonnais ainsi que les activités de capital investissement) enregistre des performances en forte progression grâce notamment au dynamisme des activités de marché de taux et de financements d'actifs.

En m E 
2003 
Evolution 
  2003/2002 
Produit net bancaire 4 763 + 4,8% 
Charges d’exploitation -3 117 (5,2%) 
Résultat brut d’exploitation 1 646 + 30,7% 
Coût du risque -561 + 3,1% 
Sociétés mises en équivalence 
Résultat net sur actifs immobilisés 25 + 56,3% 
Résultat courant avant impôts 1 110 + 51,8% 
Résultat exceptionnel (hors coûts    
liés au rapprochement)+ Impôts + FRBG -328 + 43,9% 
Résultat net avant amortissement des écarts   
d’acquisition et coûts liés au rapprochement 782 + 55,5% 
Coefficient d’exploitation 65,4%  
Fonds propres alloués (Md E) 8,0  
ROE 10,5%  


En m E 
T4-03 
Evolution 
  T4-03/T4-02 
Produit net bancaire 1 181 (2,0%) 
Charges d’exploitation -778 (8,1%) 
Résultat brut d’exploitation 403 + 12,6% 
Coût du risque -156 + 3,3% 
Sociétés mises en équivalence 
Résultat net sur actifs immobilisés 27 n.s. 
Résultat courant avant impôts 274 + 32,4% 
Résultat exceptionnel (hors coûts    
liés au rapprochement)+ Impôts + FRBG -74 + 19,3% 
Résultat net avant amortissement des écarts   
d’acquisition et coûts liés au rapprochement 200 + 37,9% 
Coefficient d’exploitation 65,9%  
Fonds propres alloués (Md E)   
ROE   



Le résultat brut d'exploitation du pôle Banque de financement et d'investissement (1 646 millions d'euros) connaît une progression de 30,7% sur l'année 2003 (et de 43,0% hors effet change). Cette performance résulte d'un produit net bancaire en augmentation de 4,8% à 4 763 millions d'euros (et de + 12,4% hors effet change) grâce, notamment aux excellentes performances du deuxième trimestre dans les activités de la banque d'investissement. Par ailleurs, les charges de fonctionnement sont en diminution sensible (- 5,2%) à 3 117 millions d'euros (et stables hors effet change : + 0,7%), reflétant les effets des mesures engagées au cours des dernières années.

Le coefficient d'exploitation s'améliore de près de 7 points, à 65,4%.

Le coût du risque est quasiment stable (+ 3,1%), par rapport à la même période de 2002, à 561 millions d'euros. Il reflète l'approche prudente adoptée par le groupe dans la détermination de la couverture des risques.

Le résultat net avant amortissement des écarts d'acquisition s'établit à 782 millions d'euros, en hausse de 55,5% sur l'année, conduisant à un ROE de 10,5%.


Au quatrième trimestre, le résultat brut d'exploitation progresse de 12,6% grâce à une baisse marquée des charges (- 8,1% vs T4 2002). Avec une stabilisation du coût du risque (+ 3,3%), et après imputation d'une provision de 313 millions d'euros relative aux coûts liés au rapprochement, le résultat net avant amortissement des écarts d'acquisition s'établit à 200 millions d'euros, en progrès de 37,9% par rapport au 4ème trimestre 2002.

Cette évolution des résultats reflète des performances différenciées selon les activités.


La banque de financement

En m E 
2003 
Evolution 
  2003/2002 
Produit net bancaire 2 075 (1,5 %) 
Charges d’exploitation -1 171 (9,0 %) 
Résultat brut d’exploitation 904 + 10,4% 
Coût du risque -578 + 3,2% 
Résultat net sur actifs immobilisés 17 n.s. 
Résultat courant avant impôts 343 + 32,4% 
Résultat exceptionnel (hors coûts liés   
au rapprochement) + Impôts + FRBG -107 + 11,5% 
Résultat net avant amortissement des    
écarts d’acquisition et coûts liés au rapprochement 236 + 44,8% 
ROE 5,4%  


En m E 
T4-03 
Evolution 
  T4-03/T4-02 
Produit net bancaire 513 (12,9%) 
Charges d’exploitation -295 (10,6%) 
Résultat brut d’exploitation 218 (15,8%) 
Coût du risque -158 + 8,2% 
Résultat net sur actifs immobilisés 19 n.s. 
Résultat courant avant impôts 79 (30,1%) 
Résultat exceptionnel (hors coûts liés   
au rapprochement) + Impôts + FRBG -25 n.s. 
Résultat net avant amortissement des    
écarts d’acquisition et coûts liés au rapprochement 54 (28,0%) 
ROE   



La banque de financement enregistre une progression de 10,4% de son résultat brut d'exploitation qui s'élève à 904 millions d'euros, sous l'impact de deux facteurs opposés :

- la baisse du produit net bancaire de 1,5% consécutive à la réduction des encours pondérés (-20%) dans la banque commerciale et à la baisse du dollar ;

- la poursuite de la baisse vigoureuse des charges de fonctionnement :

- 9,0% sur la période, avec une accélération sur le dernier trimestre 2003 :

- 10,6% vs T4 2002, grâce à la poursuite des efforts d'adaptation du dispositif.

Le coût du risque - 578 millions d'euros- reste comparable à celui de l'exercice précédent, après renforcement des provisions générales dans le cadre d'une politique prudente de provisionnement.

Le résultat net avant amortissement des survaleurs et coûts liés au rapprochement de la banque de financement atteint 236 millions d'euros, soit + 44,8 % sur un an.

Les activités de CALFP ont été interrompues en 2003, sa contribution est redevenue légèrement positive

Au quatrième trimestre, la banque de financement a enregistré un résultat brut d'exploitation en recul de 15,8% résultant d'une baisse de 12,9% du produit net bancaire partiellement compensée par une réduction des charges de 10,6%. Le résultat courant avant impôt s'établit à 79 millions d'euros et le résultat net avant amortissement des survaleurs et coûts liés au rapprochement atteint 54 millions d'euros.



La banque de marché et d'investissement

En m E 
2003 
Evolution 
  2003/2002 
Produit net bancaire 2 688 + 10,2 % 
Charges d’exploitation -1 946 (2,7 %) 
Résultat brut d’exploitation 742 + 68,6 % 
Coût du risque 17 + 6,3 % 
Résultat net sur actifs immobilisés (50,0%) 
Résultat courant avant impôts 767 + 62,5 % 
Résultat exceptionnel (hors coûts   
liés au rapprochement) + Impôts + FRBG -221 + 67,4 % 
Résultat net avant amortissement   
des écarts d’acquisition    
et coûts liés au rapprochement 546 + 60,6 % 
ROE 19,4%  



En m E 
T4-03 
Evolution 
  T4-03/T4-02 
Produit net bancaire 668 + 8,4% 
Charges d’exploitation -483 - 6,6% 
Résultat brut d’exploitation 185 + 86,9% 
Coût du risque n.s. 
Résultat net sur actifs immobilisés n.s. 
Résultat courant avant impôts 195 X 2,1 
Résultat exceptionnel (hors coûts   
liés au rapprochement) + Impôts + FRBG -49 n.s. 
Résultat net avant amortissement   
des écarts d’acquisition    
et coûts liés au rapprochement 146 X 2,1 
ROE   



La banque de marché et d'investissement a enregistré une forte progression de son activité en 2003. Le résultat brut d'exploitation atteint 742 millions d'euros, en hausse de 68,6% sur un an. Cette évolution résulte de la conjugaison de deux facteurs :

- une progression du produit net bancaire de 10,2% sur un an, résultant principalement du dynamisme des activités de taux et change (+ 12,9 % pour les revenus de Fixed Income), mais aussi de l'accroissement des revenus sur dérivés de crédit et produits complexes. Les activités sur actions et conseil sont en progression de 15,2% sur l'exercice antérieur, malgré un premier semestre peu favorable ;

- une baisse de 2,7% des charges d'exploitation.

Dans le domaine des activités de Capital Investissement, le groupe UI (Union d'Etudes et d'Investissements), pôle d'investissement de Crédit Agricole S.A., a investi 136 millions d'euros en 2003 (contre 162 millions d'euros en 2002). Il a réalisé 254 millions d'euros de cessions (contre 222 millions d'euros en 2002). La contribution de ces activités au résultat (+ 69 millions d'euros) a été concentrée sur le dernier trimestre.

Le résultat net avant amortissement des survaleurs et coûts liés au rapprochement de la banque de financement atteint 546 millions d'euros, soit + 60,6% sur un an.
Le ROE ressort à 19%.


Au quatrième trimestre, la banque de marché et d'investissement a enregistré un résultat brut d'exploitation de 185 millions d'euros, en hausse de 86,9% sur le quatrième trimestre 2002. Le résultat courant avant impôt s'établit à 195 millions d'euros et le résultat net avant amortissement des survaleurs à 146 millions d'euros.


6. PÔLE BANQUE DE DÉTAIL A L'ÉTRANGER

En m E 
2003 
Evolution 
T4-03 
Evolution 
  2003/  T4-03/ 
  2002  T4-02 
Produit net bancaire 359 (12,7%) 83 (14,4%) 
Charges d’exploitation -279 (9,4%) -62 (7,5%) 
Résultat brut d’exploitation 80 (22,3%) 21 (30,0%) 
Coût du risque -52 (58,7%) -14 (51,7%) 
Sociétés mises     
en équivalence 209 X 5,1 57 X 19 
Résultat net sur     
actifs immobilisés n.s. n.s. 
Résultat courant avant impôts 237 n.s. 64 X 16 
Résultat exceptionnel      
+ Impôts + FRBG -14 n.s. -2 n.s. 
Résultat net avant     
amortissement     
des écarts d’acquisition 223 n.s. 62 n.s. 
Coefficient d’exploitation 77,7%  74,7%  
Fonds propres alloués (Md E) 2,6    
ROE 9,3%    


La rentabilité du pôle s'est fortement redressée en 2003 : les deux principaux facteurs de cette forte amélioration sont d'une part le net redressement de la contribution de Banca Intesa qui atteint 115 millions d'euros, à comparer à - 55 millions d'euros en 2002, et d'autre part la non-récurrence des coûts liés au désengagement d'Argentine qui avaient pesé à hauteur de 106 millions d'euros sur les résultats de 2002.

Le redressement d'Intesa atteste la pertinence du plan stratégique engagé en 2002 par le groupe italien. Le groupe Crédit Agricole S.A. avait apporté son entier soutien à son équipe dirigeante pour le mener à bien.
Le résultat net du pôle Banque de détail à l'étranger poursuit son redressement. Avant amortissement des survaleurs, il atteint 223 millions d'euros sur 2003, alors qu'il était négatif de 57 millions d'euros sur 2002.


Au quatrième trimestre, le résultat net avant amortissement des survaleurs est de 62 millions d'euros contre une perte de 7 millions d'euros en 2002.



7. GESTION POUR COMPTE PROPRE ET DIVERS

En m E 
2003 
Evolution 
T4-03 
Evolution 
  2003/  2003/ 
  2002  2002 
Produit net bancaire -556 + 73,8 % -60 (48,3%) 
Charges d’exploitation -477 + 7,0% -172 + 37,6% 
Résultat brut d’exploitation -1 033 + 34,9 % -232 (3,7%) 
Coût du risque n.s. -17 n.s. 
Sociétés mises      
en équivalence  n.s. n.s. 
Résultat net sur     
actifs immobilisés -74 n.s. -5 n.s. 
Résultat courant avant impôts -1 097 + 50,7 % -249 + 48,2% 
Résultat exceptionnel      
(hors coûts liés au      
rapprochement) + Impôts + FRBG 515 + 13,7 % 114 (9,5%) 
Résultat net avant      
amortissement     
des écarts d’acquisition et     
coûts liés au rapprochement -582 X 2,1 -135 X 3,2 



Le produit net bancaire recule de 236 millions d'euros par rapport à 2002 sous les effets conjugués :

- de la crise sur les portefeuilles actions, qui a nécessité une provision de 187 millions d'euros sur les titres de l'activité de portefeuille, contre 103 millions d'euros en 2002 ;

- d'une moindre contribution des portefeuilles de taux.

Le PNB supporte en outre, les coûts liés au financement des acquisitions réalisées par Crédit Agricole S.A. qui s'élèvent à environ 1 milliard d'euros sur l'année :

- Crédit Lyonnais : 440 millions d'euros

- Finaref : 100 millions d'euros

- CCI et CCA des Caisses Régionales : 360 millions d'euros

- Autres : 100 millions d'euros.

La participation de Crédit Agricole S.A. dans Rue Impériale a fait l'objet d'un ajustement de sa valeur d'utilité par un amortissement exceptionnel de l'écart d'acquisition de 154 millions d'euros après impôts.

Les coûts liés à la mise en oeuvre du rapprochement Crédit Agricole S.A. - Crédit Lyonnais ont été comptabilisés à hauteur de 151 millions d'euros.

Le résultat net avant amortissement des survaleurs et coûts liés au rapprochement s'établit en perte à 582 millions d'euros en 2003.

RÉSULTATS CONSOLIDÉS DU GROUPE CRÉDIT AGRICOLE

Les éléments présentés, ci-dessus, sont relatifs au Groupe Crédit Agricole, constitué de l'ensemble des Caisses locales, des Caisses régionales, de Crédit Agricole S.A. et de leurs filiales.


Le Groupe Crédit Agricole enregistre en 2003, un résultat net part du groupe de 2 757 millions d'euros, en hausse de 10,1% par rapport à 2002.

Cette progression résulte de l'effet conjugué d'une bonne dynamique interne, de la consolidation du Crédit Lyonnais et du redressement du résultat de Banca Intesa.

Le montant total des capitaux propres, part du groupe et FRBG, s'établit fin 2003 à 43,3 milliards d'euros, en hausse de 27,0% par rapport à fin 2002.


Elément financiers pour le groupe


En E m 
2003 
Evolution 
  2003/ 
  2002 
Produit net bancaire 23 886 + 8,3% 
Charges d’exploitation -15 592 + 2,1% 
Résultat brut d’exploitation 8 294 + 22,3% 
Coût du risque -2 007 + 47,7% 
Sociétés mises en équivalence  219 n.s. 
Résultat net sur actifs immobilisés -101 (29,9%) 
Résultat courant avant impôts 6 405 + 21,2% 
Coûts liés au rapprochement -513 n.s. 
Résultat exceptionnel -151 (47,2%) 
Impôts -1 963 + 27,5% 
Amortissement des   
écarts d’acquisition -926 + 41,6% 
Dotation au FRBG 207 n.s. 
Résultat net 3 059 + 16,1% 
Résultat net part du groupe 2 757 + 10,1% 
Résultat net part du   
groupe avant survaleurs et    
coûts liés au rapprochement 4 044 + 28,0% 



* * *

Présentation disponible sur le site internet : www.credit-agricole-sa.fr


Relations INVESTISSEURS

Denis Kleiber 01.43.23.26.78

Claude Rosenfeld 01.43.23.23.81

Catherine Courcier 01.43.23.27.56

Emmanuelle Yannakis 01.43.23.40.42


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