La CFE-CGC se félicite de la visite de Xavier BERTRAND chez Aerolia Méaulte.
COMMUNIQUÉ DE PRESSE |
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66 rue des Binelles 92310 SEVRES Tél : 01 46 26 51 67 Mél : Contact Jean-Louis TAILLEFER DSC CFE-CGC AEROLIA SAS |
Xavier BERTRAND chez Aerolia Méaulte. C'est toujours avec satisfaction que la CFE-CGC AEROLIA enregistre la présence du Ministre Xavier BERTRAND chez d'AEROLIA Méaulte à l'occasion de la cérémonie de signature d'une convention d'apprentissage Etat - Région. La CFE-CGC Aeronautique Espace Defense a interpellé le Ministre sur l'avenir d'AEROLIA et plus généralement sur celui de l'aéronautique et de l'Aérostructure Française. Notre discours est inchangé depuis 2007, la CFE-CGC milite pour un regroupement des Aerostructures françaises. La CFE-CGC AED a attiré également l'attention du Ministre sur l'emploi chez AEROLIA. Chez notre principal client Airbus, tous les indicateurs sont au vert. Or le PDG d'AEROLIA SAS et son Comité d'Actionnaires annoncent une stabilisation des effectifs sur la base de ceux atteints à fin 2010. Avec les cadences prévues, le niveau de sous-traitance atteindra plus de 70% de l'activité. La réussite d'Airbus ne peut pas profiter seulement aux pays à bas coûts sans remettre en cause notre activité industrielle déjà si malmenée en France et en Picardie. Pour exemple, les effectifs de Méaulte au 28 février 2010 étaient de 1360 personnes et ils sont fin août 2011 à 1356 mais les compteurs d'heures supplémentaires sont « explosés » et les personnels sont fatigués ! Ce n'est pas ainsi qu'AEROLIA contribuera à améliorer la situation de l'emploi en Picardie, d'autant que l'augmentation de charges de 15% en 2011 aura profité EXCLUSIVEMENT à l'usine low-cost de Tunisie. La CFE-CGC a rappelé qu'un regroupement des industriels de l'Aerostructure en France assurerait la pérennité des activités, et donnerait la possibilité de participer à des stratégies de rapprochements européens ou mondiaux sans en être la victime. La CFE-CGC souhaite que l'état s'engage pleinement dans le soutien à la restructuration nécessaire du secteur et ne laisse pas des fonds étrangers être les pivots de celui-ci. Nous savons que notre industrie Aerostructure fait des envieux, la nation française doit la soutenir comme le fait l'Allemagne pour la sienne. |