L'évolution des transactions mobiles

LE CAP, Afrique du Sud, February 14 /PRNewswire/ -- Andy Grove, fondateur et (aujourd'hui) ex-PDG d'Intel, publie un livre de gestion commerciale intitulé : << Seuls les paranoïaques survivent. >> Oui, M. Grove connaît certaines choses en matière de protection de la position monopolistique. Et bien, la paranoïa est probablement ce que notre secteur des télécommunications vit actuellement alors que la << ponction du chiffre d'affaires >> se poursuit, les opérateurs essayant de supporter des taux de croissance qui montent en flèche.

Prenez ce << nouveau >> canal commercial appelé SMS à tarif majoré et les codes abrégés. Il s'agit d'un modèle commercial permettant aux tiers d'utiliser la relation de facturation de l'opérateur mobile avec son abonné, ce qui lui permet de facturer des marchandises ou plus souvent du << contenu >> (terme préféré, étant donné qu'aucune licence bancaire n'est émise actuellement.) Cette initiative de la part des plus importants opérateurs de GSM dans le monde a créé une toute nouvelle opportunité commerciale pour les propriétaires de média et les campagnistes, qui la perçoivent comme l'un des Saint-Graal recherchés par les détaillants virtuels. La << facturation micro >> est devenue une réalité.

En éditant un code abrégé (à 5 chiffres) et son taux, tout tiers peut obtenir de l'argent du client. Un SMS envoyé lors d'une telle campagne sera facturé sur le téléphone de l'abonné. Par exemple, si vous souhaitez acheter un jeu pour téléphone mobile, vous n'avez qu'à envoyer un SMS à un numéro à tarif majoré spécifié et le jeu est livré sur votre combiné.

Revenons à l'argument sur la paranoïa : alors que Visa et Mastercard prennent une commission d'environ 5 % pour la gestion d'une transaction, la facturation du tarif majoré proposée par les opérateurs mobiles peut coûter jusqu'à 35 % au tiers campagniste. Ce coût élevé est apparemment justifié car l'opérateur du réseau participe à la fonction de distribution. En fait, ce modèle s'appelle le << partage des recettes. >>

Les opérateurs mobiles ont permis de grandes avancées en rendant la téléphonie disponible aux masses, mais ils étouffent la croissance future par des modèles parfois très onéreux et des conditions de règlement démesurées. Par exemple, la recette d'une campagne SMS à tarif majoré est réglée à la partie initiatrice 60 à 90 jours suivant la campagne alors qu'elle est réglée << immédiatement >> par Visa et Mastercard. Entre-temps, le campagniste a engagé des frais au départ pour commercialiser et promouvoir l'offre.

Bien entendu, une autre liaison dans cette chaîne de valeur est le fournisseur de services (VAS ou WASP), qui récupère également sa part du chiffre d'affaires avant de la transmettre au campagniste. Généralement, un fournisseur de services fait payer au campagniste jusqu'à 10 % des frais de bande du SMS, ce qui, encore une fois, est difficile à justifier. En effet, la fonction de commutation d'un message ne devrait pas être plus onéreuse lorsque le prix de la bande augmente.

Les opérateurs mobiles et leurs fournisseurs de service devraient saisir cette formidable opportunité pour faciliter la communication et faire du commerce dans le domaine de l'environnement mobile. Les frais devraient être calculés en ligne avec le service rendu et non en fonction de la valeur unitaire. En exploitant les relations, l'ensemble du secteur paye un prix substantiel en opportunités de croissance perdues.

<< En tant qu'acteurs du secteur des télécommunications, agissons-nous suffisamment pour briser les barrières et y a-t-il un réel esprit de concurrence dans le secteur ? Je ne sais pas, >> répond Pieter de Villiers, directeur général chez Clickatell. << Mais je sais que la technologie continue de réduire le coût des communications et de la facturation. Il dépend de nous d'utiliser ces nouveaux canaux à coûts réduits pour élaborer des modèles commerciaux innovants et ne pas les entraver. >>

<< Sur ce sujet de la paranoïa : je pense que je préfère cet autocollant que j'ai vu l'autre jour indiquant : << Ce n'est pas parce que tu es paranoïaque que nous ne t'aurons pas. >>

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La passerelle de messagerie mondiale de Clickatell permet la transmission de messages texte mobiles à plus de 500 réseaux mobiles dans le monde. Clickatell est également le premier fournisseur de services à avoir introduit une redevance de commutation basée sur les transactions pour faciliter la tarification majorée par opposition au partage des recettes.

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