Le marché mondial du luxe
Décembre 2012
Une nouvelle étude Eurostaf
Le marché mondial du luxe
Le cabinet d'études, de conseil et d'analyse sectorielle Eurostaf publie une étude sur Le marché mondial du luxe.
Le marché du luxe décélère après deux années exceptionnelles
Un ralentissement inéluctable mais un scénario crash peu probable
Le marché du luxe a connu deux exercices 2010 et 2011 particulièrement fastes marqués par des taux de croissance dépassant largement 10 % à change constant, nettement supérieurs à la croissance « naturelle » du marché. 2012 s'inscrira en rupture avec un ralentissement sensible, y compris en Asie-Pacifique (dont Chine). La seule source de satisfaction - relative - provient du marché japonais qui se stabilise depuis 2011 après des années de repli.
Pour autant, malgré un environnement macroéconomique dégradé, un scénario noir type 2008-2009 semble exclu à moyen terme même si les incertitudes (niveau de la dette aux Etats-Unis et au Japon, atterrissage de l'économie chinoise, ...) doivent nous inciter à la prudence.
Les stratégies de roll-over connaissent aujourd'hui des inflexions
Vers un déploiement plus sélectif après une phase de développement à marche forcée ?
Afin de bénéficier à plein de la croissance, les maisons et groupes de luxe ont massivement investi au cours des dernières années dans :
· les réseaux à l'enseigne qui se sont considérablement développés en privilégiant les boutiques en propre ;
· le développement à l'international, en se focalisant sur les nouveaux marchés, au premier rang desquels la Chine.
Ces deux axes constituent encore le mainstream comme l'illustre le groupe Prada dont la stratégie de croissance est centrée sur l'expansion du réseau en propre pour atteindre entre 650 et 700 portes dans les cinq prochaines années, soit un quasi doublement du parc. De même, la Chine demeure un axe de développement stratégique pour nombre de groupes et maisons. Néanmoins, certains acteurs entrent aujourd'hui en phase de consolidation (Hermès, Louis Vuitton, Richemont), voire de restructuration, à l'instar de Dior ou de Ralph Lauren en Asie-Pacifique.
Parallèlement, certaines maisons repensent aujourd'hui le retail afin d'optimiser l'expérience boutique. La réflexion s'articule autour de trois axes : proximité (cf. Bottega Veneta à Madison, Dolce & Gabbana à Milan), précision (boutiques dédiées à une ligne de produit ou une clientèle spécifique) et service (salons VIP, par exemple).
Les groupes de luxe disposent d'importantes marges de manœuvre financières
Le retour des opérations de croissance externe
Si, logiquement, les efforts des acteurs du luxe se portent en priorité sur la croissance interne (sécurisation des approvisionnements, investissements dans l'outil de production et la distribution, ...), la croissance externe n'est pas en reste : rachats de Bulgari, Arnys, Nude Brands et Ole Henriksen par LVMH, de Brioni par PPR, de Peter Millar par Richemont, ... Ces opérations - aux envergures et aux finalités diverses - augurent d'une nouvelle vague de rachats.
Les cibles existent. Certaines sont de taille significative : Harry Winston (en vente), Graff (qui a renoncé à son IPO en raison de conditions de marché défavorables), Burberry, Tiffany, Coach (actionnariat non verrouillé), Hugo Boss (Permira a vocation à sortir du capital comme il l'a fait pour Valentino), voire Tod's ou Armani.
Pour autant, les groupes de luxe ne seront pas les seuls acteurs de la recomposition du secteur. Ils devront notamment composer avec les investisseurs des pays émergents comme, par exemple, Li & Fung et Qatar Luxury Group. En juillet 2012, la maison Valentino a ainsi été rachetée par Mayhoola Investments (société appartenant à un groupe d'investisseurs privés du Qatar) pour un montant avoisinant 700 MEUR.
Fiche technique de l'étude et contacts
« Le marché mondial du luxe », Eurostaf, 3 050 € HT, 140 p.
Pour en savoir plus sur l'étude :
Consultante en charge de l'étude
Marie HOLTZ
Expert du pôle luxe mode et beauté
Tel : 01.49.53.89.56
Relations presse Groupe Les Echos
Sarah KROICHVILI
Tél : 01.49.53.22.80
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