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lundi 14 janvier 2013 à 11h23

CUSHMAN & WAKEFIELD : LES MARCHES DE L'IMMOBILIER D'ENTREPRISE EN FRANCE


LES MARCHÉS DE L'IMMOBILIER D'ENTREPRISE EN FRANCE

BILAN 2012 & PERSPECTIVES 2013

 

 

Le ralentissement de l'économie mondiale s'est accentué au cours d'une année 2012 marquée par la tenue d'élections majeures et la persistance de tensions géopolitiques. « Ce climat difficile s'est traduit par un recul de l'activité sur les marchés français de l'immobilier d'entreprise, avec une baisse de 10 % des montants investis dans l'Hexagone par rapport à 2011. Les marchés locatifs n'ont pas non plus été épargnés, avec une chute de 10 % de la demande placée de bureaux en Ile-de-France et de 25 % de la demande placée de grands entrepôts en France » annonce Olivier Gérard, Président de Cushman & Wakefield France. Si l'on s'en tient à ses aspects les plus négatifs, 2012 a de fait été l'année d'une baisse générale du nombre de transactions, mais aussi du durcissement des conditions de négociation entre bailleurs et locataires ou des difficultés d'acteurs historiques du paysage français des commerces. Ces éléments ne forment toutefois que l'une des deux faces d'un même marché, profondément contrasté. Ainsi, 2012 a aussi été l'année de la concrétisation d'opérations emblématiques comme l'acquisition, par le Qatar ou d'autres fonds souverains, d'actifs phare du marché parisien ; l'année, encore, du buzz lié à l'inauguration de nouveaux équipements commerciaux innovants et du dynamisme du luxe, et celle des grands projets logistiques d'Amazon. « Les meilleurs actifs de l'Hexagone restent généralement immunes à la crise, prisés par des investisseurs à la recherche de placements sécurisés ou par de grandes entreprises soucieuses d'économies, d'efficacité et de visibilité » explique Olivier Gérard.

 

 

LE MARCHÉ DE L'INVESTISSEMENT EN FRANCE

Graphe en pièce jointe (source : Cushman & Wakefield)

Evolution des volumes investis en immobilier d'entreprise en France (MdsEUR)

 

Avec 14,9 milliards d'euros investis en France en 2012, le marché de l'investissement affiche une baisse de 10 % sur un an et un volume proche (- 2 %) de la moyenne des 10 dernières années (15,2 milliards d'euros). Ce volume reste toutefois relativement important, et bien supérieur au point bas de 2009 (7,8 milliards d'euros). Tirant parti du statut de valeur refuge de la pierre, l'immobilier figure de fait en bonne place dans les stratégies d'allocation de grands institutionnels riches en fonds propres et d'acteurs étrangers aux capacités d'investissement considérables, attestant de l'attractivité des biens les plus exceptionnels de l'Hexagone.

 

 

Plusieurs facteurs sont susceptibles de soutenir le marché en 2013. Ainsi, de grands institutionnels et fonds étrangers demeureront à l'origine d'opérations d'envergure, placements sécurisés continuant de mettre au jour le caractère refuge de l'immobilier et la stabilité du marché français. Par ailleurs, les arbitrages contraints de certains investisseurs et les cessions opérées par d'autres acteurs désireux de dégager de substantielles plus-values alimenteront le marché en produits core, limitant les effets de la rareté de l'offre sur l'évolution des volumes investis. La plupart des investisseurs continueront de cibler ce type d'actifs, tandis que le ralentissement de l'activité locative, des difficultés de financement et la mise à niveau nécessaire des biens inadaptés aux dernières normes environnementales pèseront sur l'attractivité et la valeur des actifs secondaires.

 

LE MARCHÉ DES BUREAUX EN ILE-DE-FRANCE

Graphe en pièce jointe (source : Cushman & Wakefield)

Evolution de la demande placée de bureaux en France (m²)

 

La croissance de l'économie française est restée au point mort en 2012 tandis que le taux de chômage a fortement progressé. Accentuant le manque de visibilité des utilisateurs, cette forte détérioration du climat économique a limité la consommation de surfaces de bureaux sans toutefois se traduire par un recul important de l'activité. Ainsi 2,1 millions de mètres carrés de bureaux ont été loués ou vendus aux utilisateurs en Ile-de-France en 2012, soit une baisse de 10 % par rapport à 2011 et de 1,4 % à peine par rapport à la moyenne des dix dernières années. Le resserrement du marché n'en est pas moins évident, illustré par la baisse importante du nombre total de transactions et le rôle plus décisif des grandes opérations. Ses performances ont dépendu pour une large part de la volonté de grandes entreprises de réduire leurs coûts immobiliers tout en modernisant leurs sites, jouant en faveur des pôles tertiaires disposant d'une offre adaptée aux stratégies de rationalisation des utilisateurs.

 

Après l'embellie de 2011, l'année 2012 a marqué une contraction, mesurée, du marché des bureaux d'Ile-de-France. Si la hausse du taux de chômage est généralement moins marquée en région parisienne qu'au niveau national, les perspectives économiques ne permettent pas d'espérer une franche reprise de la consommation de surfaces de bureaux dans les prochains mois. Elles laissent plutôt craindre un accroissement des tensions sociales et un plus grand attentisme des utilisateurs qui pèseront sur l'évolution de la demande placée. Contraintes de réduire leurs coûts immobiliers, les entreprises continueront toutefois d'absorber les bureaux neufs ou restructurés d'Ile-de-France. Cette tendance profitera aux marchés les plus établis qui offrent encore quelques rares opportunités d'implantation et aux marchés tertiaires disposant de bureaux neufs, peu chers et bien reliés aux transports.

 

LE MARCHÉ DE LA LOGISTIQUE EN FRANCE

Graphe en pièce jointe (source : Cushman & Wakefield)

Evolution de la demande placée de grands entrepôts en France (m²)

 

Avec 1 800 000 m² de grands entrepôts placés en 2012, la baisse est de 25 % sur un an. Quelques très grandes transactions, illustrant la massification des sites de grands chargeurs désireux de rationaliser leur supply-chain, ont ponctuellement soutenu la demande. Mais ces mouvements n'ont pas compensé l'attentisme croissant des utilisateurs et les mauvaises performances de la plupart des grands pôles logistiques français.

 

 

En 2013, les chargeurs et les prestataires continueront de réduire leurs coûts immobiliers tout en adaptant leur activité à de nouvelles contraintes environnementales ou technologiques, témoignant de l'essor d'une logistique de plus en plus sophistiquée. Cette double tendance sera, comme l'année précédente, à l'origine de plusieurs grandes transactions dans les prochains mois, qui limiteront le recul de la demande placée dans un contexte encore difficile et largement incertain s'agissant de l'évolution de la pression fiscale, des conditions de financement de nouveaux sites et de l'avancée de grands projets d'infrastructures.  

LE MARCHÉ DE L'IMMOBILIER DES COMMERCES EN FRANCE

 

Malmenées par les arbitrages des consommateurs, la forte croissance du e-commerce et le succès de nouveaux entrants innovants, plusieurs enseignes ont, en 2012, accéléré leur mue pour répondre aux attentes de clients avides de nouveauté. D'autres ont étendu leur présence sur le territoire mais, loin d'une expansion à tous crins, ont conservé un mode de développement opportuniste. Répondant au désir des enseignes de limiter les risques associés à leurs ouvertures et d'accroître leur visibilité, les emplacements n°1 des grandes métropoles ont donc concentré l'essentiel de la demande, tranchant avec la désaffection des enseignes pour les sites secondaires, plus directement exposés au fléchissement de la consommation.

 

Le taux de chômage et le pessimisme des ménages continueront de progresser en 2013 et pèseront sur l'évolution des ventes au détail. Les prochains mois devraient par conséquent confirmer les tendances observées en 2012, accentuant les difficultés des marchés secondaires et contraignant les bailleurs à faire preuve de davantage de souplesse pour limiter la vacance de leurs biens et assurer la commercialisation de leurs projets. Les meilleurs emplacements des artères commerçantes et des plus grands centres commerciaux devraient en revanche rester immunes à la crise, en dépit des premiers signes de ralentissement de l'activité du luxe, de la baisse possible du nombre de touristes après les records d'affluence enregistrés en 2012 et d'une pression accrue sur la rentabilité des enseignes. 

 

 

 

L'actualité récente ne laisse pas entrevoir d'amélioration franche de la conjoncture économique internationale. « L'Europe, surtout, demeure au coeur des préoccupations et devrait le rester tout au long de 2013. De fortes incertitudes pèsent notamment sur la France, où la forte hausse du chômage et une pression fiscale accrue entretiendront la défiance des investisseurs et des entreprises à l'égard d'une économie et d'un modèle soumis à de forts vents contraires » explique Olivier Gérard. Plusieurs des tendances de 2012 devraient ainsi se prolonger en 2013, confirmant en particulier la désaffection des investisseurs et des utilisateurs pour les actifs et marchés secondaires. Toutefois, comme l'an passé, « de nouveaux noms et projets prestigieux animeront les principaux marchés de l'Hexagone, confirmant que la France et la région parisienne demeurent une destination de choix pour de grands investisseurs riches en fonds propres, et de grandes enseignes et de grands utilisateurs désireux de consolider leur activité au sein d'un marché apprécié pour la qualité de ses infrastructures, sa stabilité et son rayonnement touristique international » conclut Olivier Gérard.      

 

 

Contact Presse - Cushman & Wakefield

Nathalie Neyret - Marketing & Communication Manager
Tel: +33 (0) 1 53 76 80 15 / Mob: +33 (0) 6 82 67 56 11
Email :
nathalie.neyret@eur.cushwake.com

 

A propos de Cushman & Wakefield

Fondé en 1917, Cushman & Wakefield est le premier groupe privé mondial en immobilier d'entreprise. Cushman & Wakefield occupe une position prédominante sur la plupart des marchés immobiliers dans le monde, ainsi que le démontrent ses nombreuses implications dans des missions et transactions immobilières de haute portée. Avec 243 bureaux répartis dans 60 pays et plus de 14 000 collaborateurs, Cushman & Wakefield conseille ses clients, tant utilisateurs que propriétaires ou investisseurs, et leur offre une gamme complète de services intégrée à l'échelle mondiale, et ce pour tout type de biens (bureaux, commerces, investissements, industriels et logistiques) : transaction locative, investissement, service financier, audit et gestion de projet, gestion d'actifs immobiliers, expertise. Leader incontesté de l'immobilier commercial, notre société publie de nombreuses études auxquelles vous pouvez accéder grâce au Knowledge Center sur notre site internet www.cushmanwakefield.fr

 

Copyright Thomson Reuters

Les annexes de ce communiqué sont disponibles à partir de ce lien :
http://hugin.info/143404/R/1670111/542694.pdf

Ce communiqué de presse est diffusé par Thomson Reuters. L'émetteur est seul responsable du contenu de ce communiqué.

[HUG#1670111]
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