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WORLD FEDERATION FOR MENTAL HEALTH

mardi 24 août 2004 à 12h06

Le TDAH affecte la famille entière , les parents demandent des diagnostics plus rapides


BERLIN, August 24 /PRNewswire/ --

- Durée d'attente moyenne de deux ans pour diagnostiquer un des troubles les plus courants affectant l'enfance

Les résultats d'une enquête internationale menée auprès de parents ont été présentés aujourd'hui à Berlin et mettent en évidence le besoin urgent d'amélioration des diagnostics et la nécessité d'un soutien accru pour les familles d'enfant souffrant du trouble déficitaire de l'attention avec hyperactivité (TDAH). L'enquête, sous la direction de la Fédération mondiale pour la santé mondiale en association avec Eli Lilly and Company, révèle que le délai de diagnostic du TDAH par un professionnel de la santé peut varier considérablement selon les pays. Aux Etats-Unis, la moyenne de ce délai est d'un an tandis qu'en Italie, la moyenne est légèrement supérieure à trios ans.

Selon le Dr Russell Barkley, professeur de psychiatrie à la faculté de médecine de Caroline du Sud aux Etats-Unis, qui a participé à l'élaboration de cette enquête : << Un délai de deux ans pour diagnostiquer est beaucoup trop long si l'on considère la vitesse à laquelle les enfants se développent mentalement et émotionnellement. Avec une meilleure connaissance générale de cette condition, nous espérons que les médecins seront capables de referrer rapidement les patients aux spécialistes si le TDAH est suspecté, afin qu'un diagnostic approprié soit fait et que des mesures conséquentes soient prises. >>

Le groupe d'études indépendant Ipsos a dirigé l'étude, dans 8 pays, de 760 parents d'enfants et d'adolescents atteints du TDAH.

Les résultats de l'étude montrent aussi que 63 % des parents estiment que leur médecin de famille ne connaît pas suffisamment ce trouble, avec plus de 31 % des familles faisant état de difficultés à obtenir un rendez-vous chez un spécialiste capable de diagnostiquer le TDAH.

Le TDAH est un des troubles les plus courants de l'enfance et de l'adolescence qui affecte 3 à 7 % des écoliers.(1) Le trouble se caractérise par des comportements hyperactifs et impulsifs et des problèmes d'attention qui ne correspondent pas aux facultés intellectuelles de l'enfant ou à son stade de développement.(1) Les experts de la santé mentale sont désormais d'avis que ces symptômes sont issus d'une déficience plus grave liée au développement de la maîtrise de soi et que ce trouble est en grande partie associé à des facteurs neurologiques et génétiques.

Les parents, les frères et les soeurs sont aussi affectés par les problèmes liés au TDAH. Presque tous les parents interrogés (91 %) ont déclaré être souvent stressés ou soucieux à propos du TDAH de leur enfant. Par ailleurs, pour 63 % des parents les activités familiales sont perturbées à cause du comportement de l'enfant. Plus de la moitié des parents (53 %) ont indiqué que leur enfant a été marginalisé et 86 % se disent inquiets de l'effet nuisible du TDAH sur sa réussite scolaire.

Une fois que le TDAH a été diagnostiqué correctement, il est essentiel que l'enfant soit en mesure de recevoir un traitement efficace. Cela peut inclure une combinaison d'approches y compris la médication, les traitements psychologiques et les thérapies du comportement ainsi que des measures éducatives adaptées. Les parents ont indiqué que selon eux un traitement améliore la concentration à l'école (86 %), aide leur enfant dans les interactions sociales (76 %) et soulage la pression à l'intérieur du cercle familial (81 %). Une majorité écrasante de parents (92 %) pensent que leur enfant devrait pouvoir prendre des médicaments pour le TDAH, si tel est leur souhait. Cependant, même avec un traitement, beaucoup de parents continuent d'éprouver des difficultés à gérer quotidiennement les symptômes TDAH. Seulement 44 % des parents trouvent que leur enfant suit un traitement qui contrôle efficacement les symptômes tout au long de la journée. Trois périodes de la journée sont jugées particulièrement difficiles par les parents : le matin avant l'école (pour 77 % des parents), après l'école (82 % des parents) et le soir (75 % des parents).

<< Même si le TDAH peut engendrer des difficultés à l'école, ces résultats démontrent que la vie à la maison et les autres membres de la famille sont aussi souvent affectés >>, a déclaré le Dr Barkley. Il a poursuivi : << Des interactions positives avec la famille et les autres enfants sont essentiels pour une bonne estime de soi et des rapports sociaux significatifs. Les parents et les médecins doivent collaborer pour garantir que les symptômes du TDAH sont pris en charge tout au long de la journée. >>

De son côté Preston Garrison, Secrétaire général et PDG de la Fédération mondiale pour la santé mentale, estime : << Lorsque les parents sont impliqués dans les soins de santé de leur enfant, cela est bénéficiaire non seulement pour l'enfant mais aussi pour toute la famille. Je tiens à saluer les parents qui ont participé à cette étude pour leur dévouement sans faille à l'amélioration de la vie de leur enfant. J'encourage les autres parents qui pensent que leur enfant peut souffrir de TDAH de continuer à dialoguer avec leur médecin et de militer pour de meilleurs soins. >>

Les données relatives à chaque pays pris en compte dans l'étude sont disponibles sur http://www.wfmh.org .

La Fédération mondiale pour la santé mentale est une organisation internationale interdisciplinaire dont les objectifs sont la sensibilisation du public aux problèmes liés à la santé mondiale, l'amélioration des attitudes et de la compréhension vis à vis de la santé mentale, la promotion de la santé mentale et du bien-être, la prévention des troubles mentaux, émotionnels et du comportement et l'amélioration des soins prodigués aux personnes atteintes de troubles mentaux.

Référence American Psychiatric Association: Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders, fourth edition. Washington, DC, American Psychiatric Association. 1994

NOTES AUX EDITEURS : 100 personnes ont été interrogées par téléphone dans chacun des pays suivants : Australie, Allemagne, Italie, Pays-Bas, Espagne, Royaume-Uni et Etats-Unis. 60 personnes ont été interrogées au Mexique. La Fédération mondiale pour la santé mentale et Eli Lilly and Company tiennent à remercier les associations suivantes pour leur soutien dans la réalisation de cette étude :

Australia ADD Association, Queensland (ADDAQ) -- http://www.addaq.org.au Learning and Attentional Disorders Society (LADS) -- http://www.ladswa.com.au Tel: +61 (0) 893 467 544 Learning Difficulties Coalition NSW -- http://www.learningdifficultiescoalition.org.au Germany Juvemus -- http://www.juvemus.de Tel: +49 (0) 2631 54641 Italy AIFA -- http://www.aifa.it Mexico AMDAH -- http://www.deficitdeatencion.org Tel: + 52 5253 9190 The Netherlands Balans -- http://www.balansdigitaal.nl Tel: + 31 (0) 3022 55050 Spain ADANA Fundacion -- http://www.f-adana.org Tel: +34 93 241 19 79 ANSHDA -- http://www.anshda.org Tel: +34 9135 60207 APNADAH -- http://www.tda-h.com/APNADAH.html Tel: +34 6061 27 224 UK ADDISS -- http://www.addiss.co.uk USA CHADD -- http://www.chadd.org or http://www.help4adhd.org / Web site: http://www.wfmh.org

World Federation for Mental Health

Lucy Whitehead, +44 (0) 20 7331 5315, ou Angela Conoley, +44 (0) 20 7331 5320, toutes les deux de Cohn & Wolfe

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