Les premières directives internationales optent pour la metformine (GLUCOPHAGE(R)) comme base de la thérapie antidiabétique orale
LYON, France, October 3 /PRNewswire/ --
- De nouvelles recherches ont indiqué une diminution du risque de développer des maladies vasculaires cérébrales (MVC) et des cancers
Les directives internationales récemment publiées concernant les malades souffrant de diabète de type 2 indiquent la metformine (GLUCOPHAGE(R)) comme premier traitement oral(1). Telle a été la conclusion du groupe de travail clinique de la Fédération Internationale du Diabète (FID). Après examen des recherches et données cliniques les plus récentes, le groupe de travail a fait la déclaration suivante :
Les premières directives internationales recommandent la metformine (GLUCOPHAGE(R)) pour débuter le traitement oral.
Le groupe de travail clinique de la Fédération Internationale du Diabète (FID) a fait connaître ses "Directives internationales pour le traitement du diabète de type 2"(1) au cours du Congrès de l'Association Européenne pour l'Étude du Diabète (AEED).
Après examen des recherches et données cliniques les plus récentes, le groupe de travail a fait la déclaration suivante :
"Le traitement standard doit débuter avec de la metformine, sauf si il existe une insuffisance rénale potentielle ou avérée."
Cette recommandation est, selon le groupe de travail, particulièrement pertinente si l'on considère les résultats de l'Étude Prospective sur le Diabète menée au Royaume-Uni (2)(UKPDS), qui démontrent que le GLUCOPHAGE(R), à partir du diagnostic , réduit le nombre de décès liés au diabète de 42% (p = 0,017), la mortalité toutes causes confondues de 36% (p = 0,011) et les complications liées au diabète de 32% (p = 0,002).
Le risque de maladies cardiovasculaires est réduit par la metformine (GLUCOPHAGE(R)) chez les patients souffrant de maladies coronaires.
Une nouvelle découverte est née de l'étude PRESTO (Prévention de la Resténose post PTCA par Tranilast) qui a démontré les effets bénéfiques de la metformine chez les patients souffrant de diabète de type 2 et de maladies coronaires. Les malades du diabète de type 2 ayant subi une intervention coronaire percutanée présentent un risque nettement accru de faire l'objet d'un événement défavorable potentiellement mortel par rapport aux patients non diabétiques. Aujourd'hui, une nouvelle analyse de PRESTO, basée sur 2772 patients diabétiques, a montré que le traitement à base de metformine avait pour conséquence un taux bien inférieur d'événements défavorables par rapport à celui à base de sulfamide/insuline (de 28%, rapport de cotes 0,72 ; 95% intervalle de confiance [IC] 0.57-0.91, p=0,005)(3). Commentant ces résultats, le Professeur John Kao de Chicago, Etats-Unis, a déclaré : "Cette différence entre les patients traités à la metformine et ceux traités à l'insuline/sulfamide est essentiellement dûe à un taux beaucoup plus bas de décès et d'infarctus du myocarde avec le traitement à la metmorfine."
Le risque accru de cancer est réduit grâce à la metformine (GLUCOPHAGE(R)) : Résultats d'études antérieures
Les malades du diabète présentent un risque accru de développer un cancer, notamment un cancer du foie et du pancréas(4). La recherche laisse entendre que le risque de décès liés au cancer pourrait être influencé par le choix du traitement antidiabétique.
De nouvelles données examinées lors d'un briefing médiatique au sein de l'AEED ont révélé que le traitement à base de metformine, sans recours à l'insuline ou à des sulfamides, pourrait réduire le risque de cancer chez les patients souffrant de diabète de type 2.
Une étude cas-témoins réalisée en Écosse auprès de 11876 individus souffrant de diabète de type 2 et s'étant fait récemment prescrire de la metformine ou des sulfamides a permis d'examiner si il y avait un rapport ou non entre la mortalité liée au cancer et ces traitements destinés à diminuer le niveau de glucose (5). Sur la période 1993-2001, la mortalité liée au cancer était nettement supérieure chez les patients traités aux sulfamides que chez ceux traités à la metformine (Rapport de cotes 0,79 ; 95% IC 0.67-0.93) , la metformine étant associée à une diminution de 21% du risque de cancer. La prise en compte de facteurs tels que le tabagisme, l'obésité, la pression artérielle et le statut socio-économique donnait lieu à une diminution de 23% du risque de cancer. Un des chercheurs a fait la remarque suivante : 'Le traitement à la metformine pourrait être synonyme d'un risque réduit de développer un cancer chez les patients souffrant de diabète de type 2 et il existe aussi probablement un mécanisme biologique'. Le Dr Alistair Emslie- Smith, Directeur en Médecine Générale, Département des Sciences de la Santé Communautaire , Université de Dundee, Dundee, Écosse.
Porte-parole de l'équipe de Dundee , le Dr Emslie-Smith a confirmé le projet d'une vaste étude de cohorte afin d'identifier les cancers spécifiques favorablement affectés par la metformine.
L'action antitumorale de la metformine a été examinée plus en profondeur grâce à une étude de cohorte basée sur une population générale et présentée lors du meeting de l'Association Américaine du Diabète qui s'est tenu à San Diego du 10 au 14 Juin 2005(6). Le Professeur Jeffrey Johnson ainsi que des collègues du Départment des Sciences Sanitaires Publiques, Université d'Alberta, Edmonton, Canada, ont démontré que sur une période de suivi de cinq ans, la mortalité liée au cancer était nettement supérieure chez les sujets traités aux sulfamides que chez ceux traités à la metmorfine (Rapport de hasards ajusté 1,3 ; 95%IC 1.1-1.6, p=0,012). L'insuline a pour sa part été associée à une mortalité accrue en lien avec le cancer (Rapport de hasards ajusté 1,9 ; 95%IC 1.5-2.4, p<0,0001).
L'équipe canadienne en a conclu qu'une meilleure compréhension du rapport entre le diabète, ses traitements et le cancer avait une importance capitale en matière de prévention et de prise en charge. Les traitements pharmacologiques destinés à lutter contre le diabète de type 2 et qui augmentent la sensibilité à l'insuline, tels que la metformine, pourraient non seulement s'avérer bénéfiques face aux complications liées au diabète, mais également face à la mortalité engendrée par le cancer.
À propos du CardioMetabolic Care du groupe Merck
L'engagement de Merck en matière de CardioMetabolic Care remonte à plus de quatre décennies, depuis l'apparition du GLUCOPHAGE(R)(i) dans l'exercice clinique. Merck est le numéro un mondial en matière de médicament oral contre le diabète. La plupart des malades souffrant de diabète de type 2 dans plus de 100 pays dans le monde ont recours à divers produits à base de metformine.
Le (i) GLUCOPHAGE(R) est également commercialisé sous les noms de marque suivants : Diabex(R), Dabex(R), Dianben(R), Glifage(R), Glisulin(R), Merckformin(R) et Risidon(R)
Références
1. Fédération Internationale du Diabète (FID) 2005. Groupe de travail aux directives cliniques. Directive internationale pour le traitement du diabète de type 2. Disponible sur le site www.idf.org.
2. Étude Prospective sur le Diabète menée au Royaume-Uni. Effet d'un contrôle intensif de la glycémie par la metformine sur les complications chez les patients en surpoids souffrant de diabète de type 2 (UKPDS 34). Lancet 1998 ; 352 :854-65.
3. Kao J, Tobis J, McClelland RL, Heaton MR, Davis BR, Holmes DR, Currier JW. Relation entre le traitement à la metformine et les événements cliniques chez les malades diabétiques ayant subi une intervention coronaire percutanée. Am J Cardiol 2004 ; 93 :1347-50.
4. Czyzyk A, Szczepanik Z. Diabète sucré et cancer. Eur J Intern Med 2000 ; 11 : 245-52.
5. Evans JMM, Donnelly LA, Emslie-Smith AM, Alessi DR, Morris AD. Metformine et risque réduit de cancer chez les malades diabétiques. BMJ 2005 ; 330 :1304-5.
6. Bowker SL, Majumdar SR, Veugelers P, Johnson JA. Mortalité liée au cancer accrue chez les malades du diabète de type 2 traités par sulfamides ou insuline exogène en comparaison avec ceux traités par metformine. Diabètes 2005 ; 54 (Suppl 1) : A128.
Merck est une compagnie pharmaceutique et chimique internationale dont les ventes globales ont atteint en 2004 5,9 milliards d'euros. L'entreprise est née en 1668 et compte aujourd'hui 28 600 salariés répartis dans 54 pays. Son succès se caractérise par les innovations qu'elle doit à l'esprit d'entreprise de ses employés. Merck opère sous la raison sociale Merck KGaA, la famille Merck disposant d'une participation de 73%, les 26% restants étant émis dans le public. L'ancienne filiale des Etats-Unis, Merck & Co., est devenue une société entièrement indépendante depuis 1917.