IMERYS - RESULTATS 2003
PARIS, le 2 mars /PRNewswire/ -- Résultat courant net en hausse de + 11,1 % et dividende proposé de 5 EUR, soit + 16,3 %
Le Conseil de Surveillance d'Imerys réuni sous la présidence d'Aimery Langlois-Meurinne a examiné les comptes de l'exercice 2003 arrêtés par le Directoire et présentés par son président Gérard Buffière. Ils seront soumis à l'approbation de l'Assemblée Générale le 3 mai 2004.
(en millions d'euros) 2003 2002 %
variation
Résultats consolidés
Chiffre d'affaires 2 729,2 2 862,6 - 4,7 %
Résultat d'exploitation 371,7 361,5 + 2,8 %
Résultat courant net, part du Groupe 219,5 197,5 + 11,1 %
Résultat net, part du Groupe 160,2 143,5 + 11,7 %
Financement
Cash flow opérationnel (1) 378,4 408,6 - 7,4 %
Investissements payés 125,2 148,6 - 15,7 %
Capitaux propres 1 410,2 1 472,1 - 4,2 %
Dette financière nette 986,3 1 159,5 - 14,9 %
Données par action (nombre moyen 15 773 524 15 863 276 n.s.
pondéré)
Résultat courant net, part du Groupe 13,91 EUR 12,45 EUR + 11,8 %
Dividende net 5,00 EUR 4,30 EUR + 16,3 %
(1) Résultat d'exploitation plus dotations nettes aux
amortissements et provisions (EBITDA) moins impôts sur le résultat
d'exploitation (EBIT).
En 2003, en dépit d'une évolution sensiblement défavorable de plusieurs facteurs externes (cours des devises et coût de l'énergie, notamment), Imerys a amélioré de façon notable ses principaux indicateurs financiers : le résultat courant net est en progression pour la 12ème année consécutive, la marge d'exploitation a continué de progresser, à 13,6 % contre 12,6 % en 2002 et la dette financière a de nouveau été réduite, passant de 78,8 % des fonds propres à fin décembre 2002 à 69,9 % des fonds propres à fin décembre 2003. Cette performance s'explique par :
- la hausse des volumes de vente, après deux années de repli ;
- l'amélioration de la valeur ajoutée du portefeuille de produits, qui
s'est une nouvelle fois traduite par une évolution favorable du couple
prix/mix produits ;
- la poursuite des efforts de réduction des coûts de production dans
l'ensemble des branches d'activité ;
- la diminution substantielle des frais financiers nets.
Pour Gérard Buffière : "En 2003, notre résultat courant net s'est inscrit en hausse pour la 12ème année consécutive. Nous avons concentré avec succès nos efforts sur la maîtrise des coûts et l'amélioration de la rentabilité des capitaux investis. Imerys sort structurellement renforcé de deux années où l'environnement macro-économique a pourtant été défavorable et aborde 2004 avec confiance."
Le Directoire proposera à l'Assemblée Générale du 3 mai 2004, la distribution d'un dividende net de 5,00 euros par action contre 4,30 euros au titre de l'exercice 2002, en progression de + 16,3 %, soit un montant total de 79,4 millions d'euros représentant 36,2 % du résultat courant net, part du Groupe. Ce dividende sera mis en paiement le 18 mai 2004.
Le Directoire proposera également la division par 4 du nominal de l'action Imerys. L'objectif est d'accroître la liquidité du titre, tout en rendant sa valeur unitaire accessible au plus grand nombre d'investisseurs, notamment aux actionnaires individuels.
COMMENTAIRE DETAILLE DES RESULTATS DU GROUPE
Le compte de résultat, le tableau de financement et le bilan consolidés figurent en annexe de ce communiqué.
L'exercice 2003 a été marqué par les fortes baisses par rapport à l'euro de deux devises importantes pour les activités du Groupe, le dollar américain et la livre sterling (de - 16,7 % et - 9,2 % en moyenne, respectivement). Par ailleurs, les principaux marchés d'Imerys n'ont globalement connu qu'une légère croissance :
- Minéraux de Spécialités : les principaux marchés sur lesquels la branche trouve ses débouchés ont eu une évolution contrastée, avec une activité dynamique en Europe et aux Etats-Unis dans la plupart des segments liés à la construction, une amélioration dans le carrelage mais des conditions toujours médiocres sur le segment de la vaisselle en Europe et une baisse générale dans l'automobile ;
- Pigments pour Papier : le marché des papiers d'impression et d'écriture a été globalement en hausse modérée en 2003, avec toutefois de fortes disparités selon les zones géographiques ;
- Matériaux de Construction : malgré les conditions climatiques difficiles du début d'année, le marché français des tuiles en terre cuite a progressé en 2003 grâce au dynamisme du segment de la rénovation, les produits en terre cuite continuant par ailleurs de gagner des positions au détriment de ceux en béton dans la brique de structure ;
- Réfractaires & Abrasifs : plusieurs des principaux marchés finaux sont restés médiocres dans les réfractaires, particulièrement la sidérurgie, tandis que le secteur des abrasifs a été difficile.
Chiffre d'affaires : - 4,7 % à 2 729,2 millions d'euros
Cette baisse est plus qu'entièrement expliquée par un effet de change négatif de - 228,8 millions d'euros, soit - 8,0 %.
Les effets de périmètre ont, quant à eux, été limités (+ 0,5 %) et recouvrent deux éléments de sens contraire :
- la contribution au chiffre d'affaires de la période des acquisitions
réalisées en 2002 pour la plus grande partie, mais également en 2003 ;
- l' impact négatif des petites cessions ou arrêts d'activités réalisés
en 2002 dans les carbonates de calcium en Amérique du Nord et en 2003 dans
les Minéraux de Spécialités et les Réfractaires & Abrasifs.
A périmètre et changes comparables, les ventes augmentent de + 2,8 % (+ 3,2 % au 1er semestre ; + 2,3 % au 2nd avec une base de comparaison moins favorable, la reprise des volumes ayant commencé à se manifester mi-2002). Cette progression est le résultat des améliorations conjuguées des volumes de ventes (+ 1,8 %) et du couple prix/mix produits (+ 1,0 %), et ce dans chacune des quatre branches d'activité du Groupe.
Résultat d'exploitation : + 2,8 % à 371,7 millions d'euros
Cette évolution courante positive a été obtenue grâce aux effets :
- de la hausse des volumes (+ 34,3 millions d'euros) ;
- de l'amélioration du couple prix/mix produits (+ 27,2 millions d'euros)
;
- des actions menées sur les coûts de production et les frais centraux
qui ont permis de maintenir ceux-ci tout à fait sous contrôle ;
Elle prend également en compte un impact périmètre de + 5,4 millions d'euros.
Ces facteurs positifs ont permis de compenser :
- un effet devises fortement négatif (- 24,7 millions d'euros, soit - 6,8
%), presque exclusivement constitué d'un effet de conversion des résultats
générés par les ventes facturées en dollar américain et en livre sterling ;
- l'évolution défavorable de certains coûts externes (particulièrement
l'énergie pour - 18,9 millions d'euros au total, dont environ la moitié pour
le gaz naturel aux Etats-Unis).
Au total, la marge d'exploitation du Groupe continue de s'améliorer significativement à 13,6 % en 2003 contre 12,6 % en 2002 (elle était de 11,9 % en 2001), comme la rentabilité de ses capitaux investis (ROI)(1) qui ressort à 13,6 % en 2003 contre 11,8 % en 2002.
(1) Résultat d'exploitation divisé par les capitaux investis moyens de la période (y compris goodwill).
Résultat courant net, part du Groupe : + 11,1 % à 219,5 millions d'euros
Cette croissance résulte de la hausse du résultat d'exploitation et d'une nouvelle diminution substantielle des frais financiers nets (à 45,7 millions d'euros, contre 66,8 millions d'euros en 2002). Celle-ci reflète principalement la baisse du dollar américain (devise dans laquelle sont libellés environ 60 % de l'endettement du Groupe) et des taux d'intérêts, ainsi que la diminution de l'endettement du Groupe par rapport à l'exercice précédent.
La charge d'impôts courante s'établit à 108,0 millions d'euros, contre 97,7 millions d'euros en 2002, ce qui s'explique par l'augmentation du résultat imposable du Groupe. Le taux effectif d'impôt est quasi-stable à 33,1 % (33,2 % en 2002).
Par action, le résultat courant net progresse de + 11,8 % à 13,91 euros. Le nombre moyen pondéré d'actions en circulation a très légèrement baissé à 15 773 524 actions (15 863 276 en 2002), la politique de rachat limité d'actions mise en oeuvre par la société ayant compensé l'effet de l'exercice d'options de souscription en 2003.
Résultat net, part du Groupe : + 11,7 % à 160,2 millions d'euros
Il prend en compte :
- un résultat exceptionnel net de - 25,9 millions d'euros en
2003 (- 3,1 millions d'euros en 2002), qui inclut principalement des coûts
liés à la restructuration d'activités nord et sud-américaines de la branche
Minéraux de Spécialités, dont certains avaient déjà été enregistrés au 1er
semestre ;
- un amortissement des écarts d'acquisition de - 33,4 millions
d'euros en 2003 (- 51,0 millions en 2002) intégrant un montant courant de -
26,9 millions d'euros, en ligne avec le niveau de 2002, et un montant
exceptionnel de - 6,5 millions d'euros, quasi-exclusivement relatif à
l'activité portugaise de la branche Matériaux de Construction. En 2002,
l'amortissement des écarts d'acquisition intégrait un montant exceptionnel de
- 24,4 millions d'euros, correspondant principalement à l'amortissement
accéléré de l'ensemble des écarts d'acquisition afférents à American
Minerals.
Nouveau renforcement de la structure financière
Le cash flow opérationnel(1) du Groupe s'établit à 378,4 millions d'euros, contre 408,6 millions d'euros en 2002. Il résulte des facteurs suivants :
- un EBITDA(2) de 501,5 millions d'euros contre 528,5 millions
d'euros en 2002. Cette baisse s'explique par l'impact négatif des
dépréciations du dollar américain et de la livre sterling par rapport à
l'euro ;
- une charge d'impôts sur le résultat d'exploitation (hors
impact des frais financiers) de 123,1 millions d'euros contre 119,8 millions
en 2002.
Le cash flow libre opérationnel(3) du Groupe s'établit à 261,5 millions d'euros, contre 278,0 millions d'euros en 2002. Il est égal au cash flow opérationnel ci-dessus, après prise en compte :
- d'une bonne maîtrise des investissements industriels (91 %
des amortissements contre 88 % en 2002). Le montant payé s'élève à 125,2
millions d'euros en 2003, contre 148,6 millions d'euros en 2002. La
diminution s'explique également principalement par la variation des devises ;
- d'une évolution positive du besoin en fonds de roulement
d'exploitation (+ 8,3 millions d'euros contre + 18,0 millions d'euros en
2002) pour la troisième année consécutive et en dépit de l'augmentation des
volumes en fin d'année.
Après l'effet du résultat financier (- 30,6 millions d'euros après impôts contre - 44,7 millions en 2002) et des autres éléments du besoin en fonds de roulement et éléments non monétaires pour un total de - 46,2 millions d'euros contre + 34,5 millions d'euros en 2002, le cash flow libre courant(4) s'établit à 184,7 millions d'euros contre 267,8 millions d'euros en 2002. Cette baisse s'explique dans une très large mesure par la variation négative du poste autres éléments du besoin en fonds de roulement, déjà constatée pour partie lors du 1er semestre et due principalement à d'importants paiements d'impôts en France tout au long de l'exercice.
L'impact sur la trésorerie des opérations de croissance externe est de - 48,1 millions d'euros, contre - 93,5 millions en 2002. Ce montant intègre essentiellement l'acquisition au 1er septembre de l'activité noir de carbone d'Erachem Comilog et le rachat, en fin d'année, des intérêts minoritaires (25 %) dans la filiale de pâtes pour porcelaine en Allemagne et en République Tchèque. Les cessions d'actifs se sont élevées à 21,0 millions d'euros et concernent majoritairement des actifs non opérationnels au Royaume-Uni, ainsi que les activités Pierre de Taille du pôle Minéraux de Performance Amérique du Nord.
Au total, grâce à la bonne génération de cash flow libre opérationnel et à la baisse du dollar américain - devise dans laquelle sont libellés environ 60 % de sa dette - Imerys a poursuivi son désendettement en 2003. La dette financière nette s'élève en effet à 986,3 millions d'euros à fin 2003 contre 1 159,5 millions d'euros à fin 2002. Elle représente 69,9 % des fonds propres consolidés à fin décembre 2003, contre 78,8 % à fin décembre 2002.
Au cours de l'exercice, le Groupe a poursuivi la stratégie de diversification de ses ressources financières engagée depuis 2001 : deux opérations de placement privé d'obligations auprès d'investisseurs institutionnels américains pour un montant total de 170 millions de dollars, sur des maturités de 10 et 15 ans, ont été réalisées début août 2003. Une troisième opération, d'un montant de 7 milliards de yens (environ 50 millions d'euros) sur une maturité de 30 ans l'a été sur le marché japonais en septembre. La maturité moyenne des ressources financières du Groupe s'en est trouvée accrue.
Imerys aborde donc 2004 avec une structure financière encore renforcée.
COMMENTAIRES PAR BRANCHE D'ACTIVITÉS
(en millions d'euros) 2003 2002 % variation
Chiffre d'affaires 2 729,2 2 862,6 - 4,7 %
Minéraux de Spécialités 763,0 829,0 - 8,0 %
Pigments pour Papier 748,6 802,9 - 6,8 %
Matériaux de Construction 652,1 620,8 + 5,0 %
Réfractaires & Abrasifs 593,7 635,4 - 6,6 %
Holding & Éliminations (28,2) (25,5) n.s.
Résultat d'exploitation 371,7 361,5 + 2,8 %
Minéraux de Spécialités 79,5 78,9 + 0,7 %
Pigments pour Papier 96,9 90,8 + 6,7 %
Matériaux de Construction 130,2 121,5 + 7,2 %
Réfractaires & Abrasifs 82,4 84,9 - 2,9 %
Holding & Éliminations (17,3) (14,6) n.s.
branche Minéraux de Spécialités (27 % du chiffre d'affaires du Groupe)
[[
Chiffre d'affaires 2003 par division
- Minéraux de Performance & Céramiques Fines Amériques : 43 %
- Minéraux de Performance Europe & Céramiques Fines: 34 %
- Minéraux pour Carrelage : 12 %
- Solutions Techniques Avancées : 11 %
La branche sert de nombreux marchés - dont près de 60 % sont liés à la construction - et est active sur les 5 continents. En 2003, l'activité a été en croissance, avec toutefois d'importants contrastes selon les segments et les zones géographiques. La construction neuve a été dynamique tant aux Etats-Unis (+ 8,4 %) qu'en Europe (+ 2,8 %) où, après deux années de baisse, le marché du carrelage a été un peu mieux orienté, celui de la porcelaine de table continuant de reculer. Le marché automobile est resté médiocre tant aux Etats-Unis qu'en Europe.
Le chiffre d'affaires s'établit à 763,0 millions d'euros (- 8,0 %) :
Cette baisse prend en compte :
- un effet devises fortement négatif (- 11,4 %) ;
- un impact périmètre très légèrement positif (+ 0,6 %) qui résulte,
d'une part, de l'effet en année pleine des acquisitions réalisées en 2002 et
de l'apport de celles concrétisées au cours du 3ème trimestre 2003 (notamment
le rachat de l'activité noir de carbone d'Erachem Comilog) et, d'autre part,
de la cession des activités Pierre de Taille du pôle Minéraux de Performance
américain (août 2003).
- périmètre et changes comparables, le chiffre d'affaires est
en progression de + 2,9 % (+ 2,9 % au 1er semestre ; + 2,8 % au 2nd) grâce à
l'augmentation des volumes de vente et à la légère amélioration du couple
prix/mix produits.
Par activité, les principales tendances ont été les suivantes :
- Minéraux de Performance & Céramiques Fines Amériques : progression des
volumes grâce notamment au dynamisme de la construction aux Etats-Unis et à
une relative amélioration des conditions de marché en Amérique latine ;
- Minéraux de Performance Europe et Céramiques Fines : activité toujours
difficile sur le marché de la porcelaine de table, alors que les volumes
restaient bien orientés dans les minéraux pour les peintures, plastiques et
adhésifs ; bonne tenue globale du couple prix/mix produits ;
- Minéraux pour Carrelage : progression de l'activité après une année
2002 difficile ;
- Solutions Techniques Avancées : baisse des volumes partiellement
compensée par la nouvelle amélioration du mix produits, notamment pour le
graphite destiné aux marchés de l'énergie mobile.
Le résultat d'exploitation s'élève à 79,5 millions d'euros (+ 0,7 %).
Cette légère hausse a été obtenue malgré l'impact fortement défavorable des devises et des coûts de l'énergie, et la marge d'exploitation s'est améliorée, à 10,4 % contre 9,5 % en 2002. Cette bonne résistance à un environnement économique difficile résulte des nombreux plans d'actions engagés depuis la fin 2002 et qui commencent à porter leur fruits :
- En Amérique du Nord, le pôle Minéraux de Performance a été réorganisé
en profondeur : les activités Pierre de Taille, dont la rentabilité était
insuffisante, ont été interrompues. Certaines ont été fermées, d'autres
vendues ; une des usines mexicaines de production de carbonate de calcium
précipité (PCC) a été fermée et les lignes de produits de l'usine de kaolin
pour minéraux de performance de Dry Branch, aux Etats-Unis, rationalisées.
Ces opérations se sont accompagnées d'une réduction sensible des effectifs.
- En Amérique du Sud, pour faire face à un environnement économique local
toujours dégradé, l'usine de PCC de Suzano (Brésil) a été fermée et les
effectifs de Imerys do Brazil réduits de 25 % environ.
En termes de croissance externe, l'acquisition de l'activité noir de carbone de Erachem Comilog est venue compléter en septembre la gamme de produits graphites vendue dans l'énergie mobile et les plastiques. Par ailleurs, dans les Minéraux pour Carrelage, l'activité Grès de Thiviers de Denain Anzin Minéraux a été rachetée en janvier et, en juillet, le réseau commercial d'Imerys en Italie, son principal marché, a été fusionné avec celui d'Euroargille, qui était précédemment son agent.
A 42,4 millions d'euros en 2003 (95 % des amortissements), les investissements industriels sont quasiment stables par rapport à 2002 (43,6 millions d'euros).
Branche Pigments pour Papier (27 % du chiffre d'affaires du Groupe)
Chiffre d'affaires 2003 par destination géographique
- Europe : 53 %
- Amériques : 29 %
- Asie Pacifique : 18 %
Après la baisse exceptionnelle enregistrée en 2001 (- 4,9 %), et une faible reprise en 2002 (+ 2,5 %), la production mondiale de papiers d'impression et d'écriture n'a encore connu qu'une légère croissance de + 2,1 % en 2003, avec des situations contrastées selon les régions. En Europe, si la hausse de la demande de papiers a été limitée, l'activité des grands clients papetiers de la branche a été bien orientée (+ 3,2 %) grâce à une croissance de leurs exportations vers les Etats-Unis et l'Asie. La production de papier en Amérique du Nord a, quant à elle, été en léger repli (- 1,4 %) par rapport à la même période de 2002, plus marqué aux Etats-Unis qu'au Canada. En Asie enfin, le marché du papier a enregistré une hausse sensible (+ 3,9 %) tout au long de l'année.
Le chiffre d'affaires s'établit à 748,6 millions d'euros (- 6,8 %).
Hors effets de changes (- 10,7 %) et de périmètre (- 0,7 %), lié à la cession d'une unité de production de carbonate de calcium précipité en 2002, il est en hausse de + 4,6 % (+ 5,2 % au 1er semestre ; + 4,0 % au 2nd , où la base de comparaison était moins favorable). Cette évolution traduit une croissance significative des volumes de vente, tout au long de l'année, ainsi que l'évolution positive du couple prix/mix produits.
Les principales tendances ont été les suivantes par zone géographique :
- Amériques : les volumes de vente ont été soutenus et le mix des kaolins
vendus bien orienté, grâce notamment à une pénétration accrue des kaolins
brésiliens d'Imerys RCC en Amérique du Nord ;
- Europe : les volumes ont été en légère hausse dans un contexte
difficile pour les grands clients européens de la branche du fait de
l'évolution des devises ;
- Asie : l'exercice a été marqué par un fort développement de l'activité
dans les kaolins et les carbonates.
A 96,9 millions d'euros, le résultat d'exploitation a continué de s'améliorer.
La progression est de + 6,7 %, après un quasi-doublement au cours de l'exercice précédent. La marge d'exploitation est passée à 12,9 %, contre 11,3 % en 2002. Cette excellente performance, obtenue en dépit du fort impact négatif des devises, résulte de la hausse des volumes, de l'amélioration du couple prix/mix produits et de la poursuite des actions sur les coûts. Les "energy surcharges" mises en place aux Etats-Unis ont, de plus, limité l'impact négatif de la hausse du prix du gaz naturel.
En 2003, la branche a achevé la mise en oeuvre du programme d'optimisation de sa production de kaolin engagé depuis 2001 :
- La nouvelle extension de la capacité de production de kaolin
brésilien (portée de 600 kt/an à 850 kt/an) est entrée en production au mois
de mai et fonctionnait déjà à pleine capacité fin 2003 ;
- La réorganisation concomitante des opérations de kaolin pour
papier en Cornouailles (Royaume-Uni), s'est poursuivie en 2003 avec le
transfert effectif de 10 % de la production vers le Brésil.
La stratégie de développement de la branche dans le carbonate de calcium naturel (GCC) s'est concrétisée en 2003 en Asie par deux succès importants : en juillet un accord de joint venture (74 % Imerys) a été signé avec le principal producteur indien de papier (BILT), pour la construction d'une nouvelle usine de GCC dans l'ouest du pays, qui devrait démarrer fin 2004/début 2005. En décembre, un accord portant sur la fourniture exclusive des besoins de la nouvelle machine à papier de l'usine chinoise du grand groupe papetier international UPM Kymmene à Changshu a par ailleurs été conclu. Il prévoit la construction, à proximité immédiate, d'une usine de GCC pour papier, qui devrait démarrer en 2005.
Les investissements industriels ont été en légère augmentation à 47,5 millions d'euros sur l'exercice (43,2 millions d'euros en 2002), soit 104 % des amortissements.
Branche Matériaux de Construction (24 % du chiffre d'affaires du Groupe)
Chiffre d'affaires 2003 par division
- Terre Cuite France : 57 %
- Terre Cuite International: 4 %
- Distribution & Ardoises : 39 %
Après le creux enregistré au cours de l'exercice précédent (- 7 % par rapport à 2001) et malgré des conditions climatiques difficiles en début d'année, le marché français des tuiles en terre cuite a progressé de + 3 % en 2003. L'activité rénovation - représentant environ 60 % des volumes de vente de tuiles en terre cuite - a connu un fort dynamisme, l'activité de construction individuelle neuve étant en très légère croissance sur la période. Sur le marché français de la brique de structure - entièrement lié à la construction neuve, les produits en terre cuite ont progressé de + 2,5 %, continuant de gagner des parts de marché au détriment du béton.
L'environnement a été contrasté dans la péninsule ibérique, avec une bonne tenue de l'activité en Espagne et un marché dégradé au Portugal.
Le chiffre d'affaires s'établit à 652,1 millions d'euros en 2003.
Il est en hausse de + 5,0 % par rapport à 2002. Hors effets de périmètre (+ 1,8 %, correspondant aux acquisitions réalisées au cours des deux derniers exercices), la croissance de la branche ressort à + 3,3 % (+ 1,5 % au 1er semestre ; + 5,0 % au 2nd, l'activité du 4ème trimestre ayant été particulièrement dynamique). Cette progression reflète une nouvelle amélioration du couple prix/mix produits liée à la stratégie d'innovation de la branche et une hausse des volumes principalement dans l'activité toiture en France.
En mars 2003, les activités tuiles, briques et conduits de fumée en terre cuite des anciennes divisions Toiture et Structure de la branche ont été regroupées au sein d'un nouvel ensemble "Terre Cuite" et deux nouvelles divisions géographiques ont été créées : Terre Cuite France et Terre Cuite International. La division Distribution & Ardoises reste inchangée. Cette réorganisation a abouti en février 2004 à la fusion-absorption des sociétés Imerys Structure et Imerys Toiture au sein d'une nouvelle entité juridique (Imerys TC). Selon cette nouvelle organisation, qui a permis des améliorations des positions commerciales et de l'efficacité industrielle, les évolutions ont été les suivantes :
- Terre Cuite France : croissance significative des volumes notamment
dans les produits de couverture et nouvelle amélioration du mix produits
grâce au lancement réussi de nouveaux produits tant dans la brique (produits
rectifiés) que dans la tuile et les accessoires de couverture ;
- Terre Cuite International : activité contrastée en volumes (difficile
au Portugal, bonne dans les tuiles en Espagne) avec une amélioration du mix
produits ;
- Distribution & Ardoises : stabilité de l'activité du réseau Larivière,
spécialisé dans la distribution de produits de couverture, et poursuite de sa
stratégie de croissance par création d'agences et acquisition de négoces.
A 130,2 millions d'euros, le résultat d'exploitation enregistre une nouvelle progression (+ 7,2 %) par rapport au niveau de 2002. La marge d'exploitation continue de s'améliorer, à 20,0 % contre 19,6 % en 2002. L'augmentation des volumes de vente dans les produits de toiture, la bonne tenue du couple prix/mix produits - favorisée par une politique dynamique d'innovation - et la gestion très serrée des coûts de production malgré une hausse modérée des coûts énergétiques, expliquent ces performances record.
Les investissements industriels se sont élevés à 25,6 millions d'euros, soit 86 % des amortissements, contre 23,4 millions d'euros en 2002.
Branche Réfractaires & Abrasifs (22 % du chiffre d'affaires du Groupe)
Chiffre d'affaires 2003 par division
- Minéraux pour Réfractaires : 44 %
- Minéraux pour Abrasifs : 35 %
- Réfractaires Monolithiques : 21 %
Important marché pour les réfractaires, la production d'acier est restée stable en Europe (+ 0,8 % sur la période) et a connu une légère baisse aux États-Unis (- 1 %) où la reprise enregistrée au 1er semestre, suite à la mise en place de tarifs douaniers, s'est inversée au 2nd. Les autres marchés réfractaires ‑ à l'exception de celui de la fonderie, en recul ‑ se sont en revanche plutôt bien tenus.
Les marchés des abrasifs se sont quant à eux dégradés, surtout en Europe, où la position compétitive des clients traditionnellement exportateurs, a été affectée par la dépréciation du dollar américain vis-à-vis de l'euro. Les productions automobile et aéronautique se sont inscrites en baisse tant aux Etats-Unis qu'en Europe ; les marchés de la construction sont les seuls à avoir connu une évolution favorable.
Le chiffre d'affaires s'établit à 593,7 millions d'euros en 2003 (- 6,6 % par rapport à 2002).
Cette évolution s'explique par :
- un effet devises négatif de - 8,3 % ;
- un impact périmètre net légèrement positif (+ 1,0 %) lié, d'une part, à
l'effet en année pleine de l'acquisition d'une unité de production de
minéraux pour abrasifs au Brésil en octobre 2002 et, d'autre part, à la
réduction progressive des activités de négoce de minéraux réfractaires aux
Etats-Unis.
- périmètre et changes comparables, les ventes progressent de + 0,7 % sur
la période (hausse de + 3,9 % au 1er semestre et repli de - 2,3 % au 2nd)
grâce principalement à l'amélioration du couple prix/mix produits.
Les principales tendances par division sont les suivantes :
- Minéraux pour Réfractaires : volumes en légère progression, en
particulier dans l'andalousite qui trouve de nouvelles applications en dehors
de la sidérurgie, et légère amélioration du couple prix/mix produits ;
- Minéraux pour Abrasifs : activité difficile en volume, dont l'impact a
pu être partiellement compensé par la poursuite du développement de produits
à forte valeur ajoutée ;
- Réfractaires Monolithiques : bonne tenue de l'activité en Europe,
notamment dans les débouchés en dehors de la sidérurgie (ciment, aluminium,
production d'énergie, etc.) qui représentent près de la moitié du chiffre
d'affaires de la division.
Le résultat d'exploitation résiste bien à 82,4 millions d'euros.
Malgré la forte baisse du dollar américain par rapport à l'euro et la hausse sensible des coûts de l'énergie, le résultat d'exploitation enregistre une baisse limitée sur la période (- 2,9 %). La marge d'exploitation de la branche s'est améliorée, à 13,9 % contre 13,4 % en 2002. Cette bonne capacité de résistance résulte de l'amélioration du couple prix/mix produits et de l'important travail sur les coûts de production réalisé dans toute la branche, plus particulièrement dans la division Réfractaires Monolithiques (Plibrico), qui a été redressée après une année 2002 difficile.
En Europe, pour optimiser sa structure commerciale, notamment la proximité avec les clients et la qualité du service qui leur est rendu, une joint venture (50/50) a été créée en août entre Imerys et la société Europe Commerce - distributeur des kaolins calcinés d'Imerys (C-E Minerals) depuis de nombreuses années - pour la commercialisation en Europe de l'intégralité des matières premières réfractaires produites ou vendues par les deux partenaires.
Les investissements industriels de la branche sont de 11,9 millions d'euros en 2003 (50 % des amortissements), en baisse par rapport à 2002 (19,8 millions d'euros).
RESSOURCES HUMAINES ET DEVELOPPEMENT DURABLE
A fin décembre 2003, les effectifs du Groupe sont de 13 802 (contre 14 594 à fin décembre 2002). Durant l'année écoulée, les équipes ressources humaines ont apporté leur soutien aux divisions opérationnelles, en particulier lors des indispensables restructurations aux Etats-Unis et au Brésil dans les Minéraux de Performance ou au Portugal dans les Matériaux de Construction. Des efforts importants ont également permis de mettre en place un reporting Ressources Humaines qui garantit une bonne connaissance des compétences dont le Groupe dispose et aide à la gestion des carrières.
En 2003, le Groupe a poursuivi la mise en place de sa stratégie Développement Durable en créant notamment cinq réseaux internes (Environnement, Hygiène & Sécurité, Ressources Humaines, Innovation, Relations avec les Communautés) chargés de définir les indicateurs de mesure de performance de nos activités les plus pertinents. Par ailleurs, le recensement en interne des meilleurs pratiques environnementales et sociales a permis la mise en ligne l'été dernier d'une rubrique dédiée au Développement Durable sur le site internet d'Imerys.
EVENEMENTS RECENTS
Fin février 2004, Imerys a finalisé l'acquisition de Burton-Apta, un leader européen dans la fabrication de supports de cuisson réfractaires pour les industries de la céramique.
Situé près de Szeged, dans le sud-est de la Hongrie, Burton-Apta réalise un chiffre d'affaires annuel d'environ 20 millions d'euros et sera intégré au sein d'Imerys Kiln Furniture ("IKF"), un département de la branche Minéraux de Spécialités d'Imerys.
L'acquisition de Burton-Apta complète l'organisation industrielle et commerciale d'IKF avec :
- une usine de production située en Hongrie et capable de produire tous
types de supports de cuisson réfractaires, qu'ils soient pressés ou coulés ou
bien à base de carbure de silicium. Cette usine bénéficie d'une main d'oeuvre
et d'une équipe de management hautement qualifiées. Elle emploie environ 270
salariés ;
- une position commerciale sur les marchés allemands et d'Europe de l'est
qui complète idéalement le maillage territorial actuel d'IKF en Europe de
l'ouest.
Faisant suite à celle des actifs de Siam Refractories en Thaïlande en 2002, l'acquisition de Burton-Apta est une étape supplémentaire dans la stratégie de croissance d'IKF dans le domaine des supports de cuisson en céramiques réfractaires.
Leader mondial de la valorisation des minéraux, Imerys est présent dans 36 pays avec plus de 280 implantations industrielles et commerciales et réalise 2,7 milliards d'euros de chiffre d'affaires par an. A partir de minéraux qu'il extrait et transforme depuis ses réserves de qualité rare, le Groupe développe pour ses clients industriels des solutions qui améliorent leurs produits ou leurs processus de production. Ses produits trouvent de très nombreuses applications dans la vie quotidienne : bâtiment, produits d'hygiène, papiers, peintures, plastiques, céramiques, télécommunications...
ANNEXES
COMPTE DE RESULTAT CONSOLIDE
(milliers d'euros) 2003 2002 2001
Produits d'exploitation 2 839 807 2 961 351 3 031 399
Chiffre d'affaires 2 729 205 2 862 551 2 898 133
Autres produits d'exploitation 110 602 98 800 133 266
Charges d'exploitatio (2 468 124) (2 599 862) (2 687 413)
Coûts d'achat (1 003 347) (1 081 365) (1 122 195)
Charges de personnel (569 459) (595 458) (588 152)
Dotations aux amortissements et (196 772) (241 745) (241 679)
provisions
Autres charges d'exploitation (698 546) (681 294) (735 387)
Résultat d'exploitation 371 683 361 489 343 986
Résultat financier (45 716) (66 754) (86 027)
Résultat courant des sociétés intégrées 325 967 294 735 257 959
Résultat exceptionnel (35 956) (6 035) (111 732)
Impôts (97 945) (94 726) (33 688)
Résultat net des sociétés intégrées 192 066 193 974 112 539
Quote-part dans le résultat net 3 282 2 892 3 886
des sociétés mises en équivalence
Résultat net consolidé 195 348 196 866 116 425
Intérêts minoritaires (1 800) (2 435) (5 600)
Amortissements des écarts d'acquisition (33 351) (50 967) (31 776)
Résultat net consolidé, part du Groupe 160 197 143 464 79 049
dont :
résultat courant net, part du Groupe 219 478 197 485 170 780
résultat exceptionnel net, part du (59 281) (54 021) (91 731)
Groupe
Résultat courant net par action 13,91 12,45 10,75
Résultat net par action 10,16 9,04 4,97
Résultat net dilué par action 9,83 8,78 4,92
Taux de change moyen Euro / USD 1,1308 0,9424 0,8950
BILAN CONSOLIDE GROUPE IMERYS
ACTIF CONSOLIDE (milliers d'euros) 2003 2002 2001
Immobilisations 2 061 160 2 343 553 2 649 885
Immobilisations incorporelles brutes 98 802 62 248 43 550
Amortissements (37 176) (27 358) (24 541)
Immobilisations incorporelles nettes 61 626 34 890 19 009
Ecarts d'acquisition bruts 652 193 720 631 705 802
Amortissements (152 563) (145 062) (105 560)
Ecarts d'acquisition nets 499 630 575 569 600 242
Immobilisations corporelles brutes 3 416 320 3 774 610 4 067 120
Amortissements (1 916 416) (2 041 516) (2 036 486)
516)
Immobilisations corporelles nettes 1 499 904 1 733 094 2 030 634
Autres valeurs immobilisées 118 057 129 938 173 149
Titres mis en équivalence 27 567 25 589 28 409
Autres titres nets 10 651 15 543 16 940
Autres immobilisations financières 79 839 88 806 127 800
nettes
Actif circulant 1 090 742 1 168 431 1 301 673
Stocks 400 129 421 794 479 790
Créances clients 469 798 502 890 543 272
Autres actifs circulants 71 342 103 643 84 710
Comptes de régularisation 59 525 24 597 24 102
Impôts différés actifs 8 636 26 569 62 579
Valeurs mobilières de placement 14 267 20 761 9 584
Disponibilités 67 045 68 177 97 636
TOTAL ACTIF 3 269 959 3 641 922 4 124 707
PASSIF CONSOLIDE (milliers d'euros) 2003 2002 2001
Capital 126 966 126 016 127 253
Primes 218 093 210 804 229 239
Réserves consolidées 896 038 979 603 1 113 261
Résultat de l'exercice 160 197 143 464 79 049
Capitaux propres, part du Groupe 1 401 294 1 459 887 1 548 802
Intérêts minoritaires 8 965 12 196 28 293
Provisions 321 545 394 553 509 912
Impôts différés passifs 107 152 87 499 97 324
Provisions pour risques et charges 214 393 307 054 412 588
Dettes 1 538 155 1 775 286 2 037 700
Dettes financières 1 067 624 1 248 425 1 517 883
Dettes fournisseurs 262 604 273 843 315 136
Autres passifs circulants 207 927 253 018 204 681
TOTAL PASSIF 3 269 959 3 641 922 4 124 707
Taux de change au 31 décembre Euro / USD 1,2630 1,0486 0,8813
TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIE
( milliers d'euros) 2003 2002 2001
Flux d'exploitation
Résultat courant des sociétés 325 967 294 735 257 959
intégrées
Dividendes nets reçus des sociétés 1 050 517
mises en équivalence
Impôts courants (107 971) (97 707) (71 268)
Charges et produits sans incidence sur
la trésorerie opérationnelle
Amortissements 144 433 161 584 166 474
Provisions 20 587 25 902 8 598
Capacité d'autofinancement courante 384 066 385 031 361 763
Variation du besoin en fonds de (74 834) 31 371 (27 638)
roulement
Flux de trésorerie d'exploitation 309 232 416 402 334 125
Opérations d'investissements
Acquisitions d'immobilisations
Industrielles (corporelles et (125 174) (148 636) (176 114)
incorporelles)
Financières (titres et actifs liés) (48 054) (93 481) (104 550)
Cessions d'immobilisations
Industrielles (corporelles et 18 913 41 671 24 497
incorporelles)
Financières 2 050 1 683 13 737
Variation nette des immobilisations 14 511 9 048 (4 217)
financières
Flux de trésorerie exceptionnelle (67 810) (50 782) (38 079)
Flux des opérations d'investissements (205 564) (240 497) (284 726)
Opérations sur capitaux propres
Augmentation de capital 36 558 3 617 1 305
Réduction de capital (22 495) (29 540) (8 254)
Dividendes distribués (68 823) (63 173) (59 362)
Flux des opérations sur capitaux (54 760) (89 096) (66 311)
propres
Variation de la dette nette 48 908 86 809 (16 912)
Dette nette à l'ouverture (1 159 487) (1 410 663) (1 326 740)
Incidence des fluctuations des cours 130 710 162 208 (54 585)
de change
Incidence des variations de périmètre (6 443) 2 159 (12 426)
Dette nette à la clôture (986 312) (1 159 487) (1 410 663)
Valeurs mobilières de placement 14 267 20 761 9 584
Disponibilités 67 045 68 177 97 636
Dettes financières (1 067 624) (1 248 425) (1 517 883)
Dette nette à la clôture (986 312) (1 159 487) (1 410 663)
(1) EBITDA moins impôts sur l'EBIT.
(2) Résultat d'exploitation plus dotations nettes aux amortissements et
provisions.
(3) Cash flow opérationnel moins investissements industriels payés et
variation du besoin en fonds de roulement d'exploitation.
(4) Cash flow libre opérationnel moins résultat financier net d'impôts et
variation des autres éléments de BFR et des éléments non monétaires (impôts
différés, provisions financières).


