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INTERNATIONAL DIABETES FEDERATION

jeudi 14 avril 2005 à 12h32

Une nouvelle définition mondiale du syndrome métabolique


BERLIN, April 14 /PRNewswire/ --

- Le consensus au sein de la Fédération internationale du diabète (FID) pourrait contribuer à désamorcer cette bombe à retardement cardiovasculaire

La détection hâtive et une gestion plus intensive du syndrome métabolique pour réduire les risques à long terme de maladies cardiovasculaires et du diabète sont maintenant possibles. C'est ce que déclare la Fédération internationale du diabète (FID) dans un protocole d'accord mondial publié pour la première fois aujourd'hui. Le protocole comporte une nouvelle définition cliniquement accessible du syndrome métabolique. Il représente les opinions d'experts en diabète, en cardiologie, en lipidologie, en santé publique, en épidémiologie, en génétique, en métabolisme et en nutrition publique de six continents.

Le professeur Sir George Alberti, ancien président de la FID et coprésident du groupe du protocole déclare : << Grâce à un seul outil de diagnostic accepté universellement, les médecins peuvent maintenant identifier plus rapidement les patients atteints du syndrome métabolique en milieu de pratique. Des mesures hâtives et agressives réduiront inévitablement le risque que le patient développe une maladie cardiovasculaire et (ou) le diabète de type 2. En d'autres termes, nous avons le potentiel d'arrêter la bombe à retardement des maladies cardiovasculaires. >>

Le syndrome métabolique est un ensemble des facteurs de risques de crise cardiaque les plus dangereux : diabète ou prédiabète, obésité abdominale, modifications du taux de cholestérol et hypertension. Bien que jusqu'à 80 % des près de 200 millions d'adultes qui souffrent de diabète dans le monde mourront d'une maladie cardiovasculaire, (1) les personnes atteintes du syndrome métabolique subissent un risque accru. Elles ont deux fois plus de chances de mourir et trois fois plus d'avoir une crise cardiaque ou un AVC, par rapport aux personnes qui n'ont pas le syndrome (2). Cela place le syndrome métabolique et le diabète loin devant le VIH-SIDA en fait de morbidité et de mortalité. Mais le problème n'est pas aussi reconnu (3). Les personnes souffrant du syndrome métabolique ont un risque cinq fois plus élevé de développer un diabète de type 2 (si elles ne l'ont pas déjà) (4). C'est la nature exacte de la grappe qui semble ajouter un risque supplémentaire à celui auquel on doit s'attendre de chacun des éléments (triglycérides élevés quand on mesure le cholestérol, par exemple) (5).

À partir de définitions plus anciennes mises de l'avant par l'OMS et le NCEP ATP III, la nouvelle définition est plus facile à utiliser en clinique. Elle évite d'avoir à faire des évaluations qui ne sont disponibles qu'en milieu de recherche. Selon la nouvelle définition, une personne sera définie comme atteinte du syndrome métabolique si elle a une obésité centrale ajoutée à deux des quatre facteurs suivants : triglycérides élevés, cholestérol HDL bas, tension artérielle élevée ou niveau élevé de glucoses à jeun (Note A). Pour la première fois, on inclut le sexe et des points de coupure en fonction de l'ethnie pour l'obésité centrale mesurée par le tour de taille.

Jusqu'à présent, l'utilisation de définitions différentes rendait plus difficile d'estimer la prévalence du syndrome métabolique et de faire des comparaisons entre les nations. Mais des données récentes, provenant de l'Australie et des USA permettent une estimation de 20 à 25 pour cent de la population adulte (6,7).

Le professeur Paul Zimmet, directeur, Institut international du diabète et co-auteur du protocole d'accord affirme : << La clé qui permettra de lutter contre cette pandémie en expansion se trouve dans une meilleure compréhension et un diagnostic précoce du syndrome métabolique. Bien qu'aucune thérapie unique n'existe pour le syndrome métabolique dans son ensemble, nous savons que des modifications du style de vie, par exemple une l'alimentation différente et davantage d'exercice, constituent la stratégie qui sous-tend le traitement. En outre, de nouvelles thérapies se pointent à l'horizon. Elles pourraient réduire divers facteurs de risque en même temps. Cela pourrait avoir une incidence importante sur la réduction de la morbidité et de la mortalité cardiovasculaire et diabétique >>.

Tout comme l'outil de diagnostic, le nouveau protocole d'accord de la FID comporte des recommandations de critères supplémentaires à inclure dans la recherche et dans les études épidémiologiques du syndrome métabolique. Bien que la cause sous-jacente du syndrome métabolique fasse toujours l'objet de débats de fond, le protocole d'accord de la FID définit la distribution anormale de gras abdominal et la résistance à l'insuline comme des causes potentielles reliées entre elles.

(Note A) Pour voir le document contextuel (Backgrounder 1) qui contient le texte intégral de la nouvelle définition, visitez le : www.idf.org/webcast où vous pourrez voir le lancement pour la presse

Reconnaissance

Le processus du protocole d'accord sur la définition du syndrome métabolique de la FID a bénéficié du soutien d'une bourse à l'éducation d'AstraZeneca Pharmaceuticals.

Renvois

1. Atlas du diabète, deuxième édition, Fédération internationale du diabète, 2003

2. Isomaa B, Almgren P, Tuomi T et al. Cardiovascular morbidity and mortality associated with the metabolic syndrome. Diabetes Care 2001;24(4):683-9

3. Agir contre le diabète maintenant, Fédération internationale du diabète et Organisation mondiale de la Santé, 2004

4. Stern M, Williams K, Gonzalez-Villalpando C et al. Does the metabolic syndrome improve identification of individuals at risk of type 2 diabetes and/or cardiovascular disease? Diabetes Care 2004;27(11):2676-81

5. Sattar N, Gaw A, Scherbakova O. Metabolic syndrome with and without c-reactive protein as a predictor of coronary heart disease and diabetes in the West of Scotland Coronary Prevention Study. Circulation 2003;108:414-9

6. Dunstan DW, Zimmet PZ, Welborn TA et al. The rising prevalence of diabetes and impaired glucose tolerance. The Australian Diabetes, Obesity and Lifestyle Study. Diabetes Care 2002;25:829-34

7. Ford ES, Giles WH, Dietz WH. Prevalence of the metabolic syndrome among US adults: findings from the third National Health and Nutrition Examination Survey. JAMA 2002;287(3):356-9

International Diabetes Federation

Anne Pierson, directrice, Relations publiques, FID, Tél.: +32-2-543-1623, Mobile : +32-475-343-788, E-mail : anne@idf.org. Kait Ayres, LBHC, Tél.: +44-1727-854-239, Mobile : +44-7850-374860, E-mail: kait.ayres@talk21.com

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