Mis en quarantaine par le peuple, le régime iranien a perdu son autorité

PARIS, February 11 /PRNewswire/ --

- Pour Reza Pahlavi si le régime décide de sortir de cette quarantaine, cela se ferait au détriment du peuple

Reza Pahlavi a aujourd'hui comparé le régime clérical iranien à un malade contaminé, condamné et en quarantaine. Au cours d'une conférence de presse, organisée par le French American Press Club et à laquelle ont participé plus de 100 membres de la presse internationale, le leader de l'opposition au régime iranien, âgé de 43 ans, a estimé que le régime, tout en étant à l'opposé des aspirations du peuple iranien pour un gouvernement séculaire et démocratique, a << aussi physiquement coupé les Iraniens du reste du monde et les empêche même de tisser des liens entre eux. Politiquement cependant, le régime clérical est de nos jours en quarantaine, sans aucune autorité et isolé par le peuple qui l'a privé de son soutien. >>

Répondant aux questions en anglais, en français et en farsi, Reza Pahlavi a mentionné notamment le sondage d'opinion organisé par le régime lui-même selon lequel 90 % des iraniens n'ont pas l'intention de participer aux prochaines élections à la chambre des représentants (Majles) et de voter pour des candidats issus du régime actuel. Pour Reza Pahlavi cela est la confirmation que << l'enjeu politique en Iran ne se situe pas entre conservateurs et réformistes mais qu'il s'agit tout simplement d'un conflit entre le peuple et le régime dans son ensemble. >>

Après 25 ans de théocratie dans son pays natal, Reza Pahlavi considère que << tout ce que le régime va laisser est un héritage de rancoeur, de polarisation, d'hostilité, de lutte des classes et de méfiance vis à vis du monde moderne. Pendant 25 ans le régime a vécu en créant une atmosphère de crise permanente. Les Iraniens en ont assez. Ils veulent la paix, la stabilité, la prospérité et la sécurité. Ils veulent prospérer et ils veulent en fait rejoindre le monde moderne. >> Il a poursuivi : << Face une telle situation, le régime n'a plus d'autre choix que de battre en retraite. Sur la scène internationale, il veut apparaître comme modéré. Cependant la vraie question demeure : sera-t-il en mesure de céder sur des points clefs : la souveraineté populaire, une économie sans corruption ou l'égalité des droits pour tous les citoyens ? Céder revient à disparaître. >>

Reza Pahlavi, qui mène une campagne politique contre le régime iranien en appelant à des actes d'opposition non violents, est l'héritier de la dynastie des Pahlavi et prétendant au trône laissé vacant par son père. Il est un pilote de chasse accompli et est diplômé de l'école de l'air américaine basée à la base aérienne de Reese. Il est aussi l'auteur de << Winds of Change, The future of democracy in Iran >> et est diplômé en sciences politiques de l'université de Southern California. Il réside dans le Maryland et est marié à Yasmine Etemad Amini qui, le mois dernier, a donné naissance à leur troisième fille, la princesse Farah Pahlavi.

site Web : http://www.rezapahlavi.org