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société :

LAURENT-PERRIER

secteur : Distillateurs et viticulteurs
vendredi 28 mai 2004 à 8h30

LAURENT-PERRIER : Exercice 2003-2004 Une nouvelle année de progression soutenue en valeur Grâce à une structure financière solide, Laurent Perrier effectue une acquisition stratégique.




Yves Dumont, Président du Directoire, a présenté les résultats du Groupe pour l'exercice 2003/2004 (1er avril - 31 mars) au Conseil de Surveillance, réuni sous la présidence de Bernard de Nonancourt.

Au cours de l'année civile 2003, les expéditions de vins de Champagne se sont élevées à 293,3 millions de bouteilles pour l'ensemble de la profession, soit une progression de 2% par rapport au niveau atteint l'année précédente.

Dans ce contexte de consolidation du marché à haut niveau, le Groupe Laurent Perrier a poursuivi sa stratégie avec détermination :

- Il a réalisé un score en volume légèrement supérieur au marché tout en réitérant une très intéressante progression en valeur ;

- Il a concrétisé d'importants investissements, vitaux pour son avenir, confirmant les intentions qu'il avait exprimées depuis plusieurs exercices. En particulier, il a acquis le Groupe Château Malakoff le 13 février 2004 ; cette maison de champagne familiale qui réalise un chiffre d'affaires annuel de l'ordre de 40 ME, se trouve donc consolidée sur un mois et demi dans les comptes 2003-2004 du Groupe.

En millions d’euros (ME)31-mars-0331-mars-04Variation
 12 mois12 mois%
Chiffre d’affaires162,83166,132
Marge brute88,6992,94,7
En % du CA54,50%55,90% 
Résultat d’exploitation27,7527,56‑ 0,7
En % du CA17,00%16,60% 
Résultat courant20,7320,63‑ 0,5
Résultat net part du Groupe11,6110,96‑ 5,6


Activité :

Le chiffre d'affaires consolidé s'établit à 166,13 millions d'euros (ME) contre 162,83 ME au 31 mars 2003, soit une progression de 2% en données publiées.

A périmètre de marques comparable, à taux de change constants et sans tenir compte du chiffre d'affaires du Groupe Malakoff, la croissance organique s'établit à + 7%.

Exercice 2003‑2004C.A.VolumePrix/mixStructureChange
en données publiées      
(en comparaison du précédent)2%‑ 1,0%4,30%0,90%‑ 2,2%
      
Exercice 2003‑2004C.A.VolumePrix/mixStructureChange
à périmètre de marques comparable et à structure identique      
(en comparaison du précédent)4,70%2,40%4,60%0,00%‑ 2,3%


Ces indicateurs confirment que le Groupe a continué de bénéficier des conséquences positives de ses choix stratégiques, appliqués avec constance depuis plusieurs années :

- Sa politique de valeur permet de compenser les effets de change mais surtout de positionner durablement la gamme de ses vins à un niveau de prix élevé, justifié par leur qualité ;

- Ses quatre marques principales progressent harmonieusement, en particulier Delamotte et Vicomte de Castellane dans le segment intermédiaire ;

- Plus des trois quarts des ventes du Groupe sont réalisés par ses propres équipes dédiées au Champagne. A ce titre, les filiales ont accompli un parcours remarquable en 2003/2004 tandis que Jeroboam, nouvelle société de distribution en partenariat au Japon, connaissait un démarrage prometteur ;

- Le poids du volume des champagnes haut de gamme pour la marque Laurent Perrier s'est établi à 24,7% contre respectivement 24,0%, 23,6% et 20,9% lors des trois exercices précédents.

Résultats :

A 92,90 ME, la marge brute atteint en valeur absolue le montant exceptionnel de l'exercice 1999 -2000 qui bénéficiait de l'effet du millénaire. Son taux ressort à 55,9%, niveau excellent et comparable à ceux des exercices précédents. En 2002-2003, le taux de marge brute s'était établi à 54,5% en données publiées. Hors ventes non récurrentes et à structure identique, il est stable à 56,5% sur chacun des exercices.

Les charges commerciales progressent de 5% alors qu'elles avaient enregistré une hausse de 7% durant l'exercice précédent. Après le renforcement des équipes commerciales pour les marques Laurent-Perrier et Vicomte de Castellane, des efforts ont été accomplis en matière de frais généraux tels les coûts du crédit « clients », les dépenses professionnelles et les frais de transport. Ils ont permis, en contrepartie, de maintenir des investissements volontaristes de développement de marque, corollaires indispensables de la politique de valeur.

A 13,78 ME, les charges administratives progressent facialement de 10% mais elles sont alourdies par deux éléments : en premier lieu, conformément à l'évolution jurisprudentielle, le Groupe a décidé de classer en charges la taxe professionnelle liée aux coûts industriels, préalablement incorporée aux prix de revient ; l'incidence de ce mode de comptabilisation ressort à 0,52 ME et ramène la progression de ces charges à 6%. En second lieu, ce poste comprend des droits d'enregistrement et des honoraires liés aux investissements, pour leur partie non activée, ainsi que les charges administratives des structures acquises, soit un montant de 0,45 ME. Si l'on considère que les investissements d'acquisition d'immobilisations et de croissance externe représentent un effort exceptionnel en 2003-2004, les charges administratives récurrentes du Groupe connaissent une augmentation limitée à + 2,3%.

Après prise en compte de l'ensemble de ces éléments, le résultat d'exploitation s'établit à 27,56 ME, montant proche de celui de l'année précédente ; la marge opérationnelle est de 16,6% contre 17%, le poids des investissements commerciaux, les coûts liés à la croissance externe et les effets de change expliquant ce tassement ponctuel. Il convient en effet de noter qu'à taux de change constants, le résultat d'exploitation atteindrait 29,82 ME en valeur absolue, soit une hausse de 7,5% en comparaison de celui de l'exercice 2002-2003 ; la marge opérationnelle se situerait à 17,6%.

La charge financière de 6,93 ME représente 4,2% du chiffre d'affaires ; elle était de 7,02 ME pour 4,3% du chiffre d'affaires en 2002-2003. Le mouvement positif de baisse des taux, conjugué à l'effet des ventes non récurrentes de l'exercice antérieur, a été contrebalancé par les premiers effets de l'acquisition de Château Malakoff.

Le résultat courant et le résultat net des entreprises intégrées restent quasiment stables d'un exercice à l'autre, respectivement à 20,63 ME et 12,46 ME. En revanche, le retrait de 5,7% du résultat net de l'ensemble consolidé s'explique par les investissements du Groupe : d'une part, la perte de 0,19 ME enregistrée sur la ligne des résultats des entreprises mises en équivalence est due principalement à Jeroboam, société de distribution japonaise en phase de démarrage. D'autre part, la progression des dotations aux amortissements des écarts d'acquisition provient de l'acquisition d'une structure foncière en début d'exercice puis de Château Malakoff. En part du Groupe, le résultat net s'établit à 10,96 ME, en retrait de 5,6%.

Investissements et Financement :

La capacité d'autofinancement est stable à 15,11 ME ; elle est naturellement insuffisante pour financer la variation du besoin en fonds de roulement et les investissements de l'exercice qui se sont composés principalement d'acquisitions d'ensembles fonciers et du Groupe Château Malakoff. Le rapport des dettes nettes sur capitaux propres part du Groupe qui s'était établi au ratio très satisfaisant de 97% au 31 mars 2003, a permis le recours à l'emprunt à des conditions de taux très favorables. Au 31 mars 2004, ce même ratio atteint 170%, niveau qui reste correct au regard du secteur d'activité.

Perspectives :

Au cours de l'exercice 2004-2005, les taux de change devraient continuer d'affecter l'activité du Groupe mais, a contrario, ses investissements commerciaux devraient porter pleinement leurs fruits : les équipes renforcées et modernisées en France comme dans les filiales, les moyens commerciaux et publicitaires pour promouvoir la marque Vicomte de Castellane, la nouvelle société de distribution au Japon ainsi que le changement de distributeur en Italie devraient permettre une progression raisonnable de l'activité qui pourrait se situer entre 200 et 205 ME de chiffre d'affaires, après intégration de Château Malakoff sur douze mois.

Les investissements de 2003-2004 pèseront sur la rentabilité nette du Groupe tandis que le résultat d'exploitation devrait se développer en corrélation avec l'activité.

Au plan de l'approvisionnement, le programme de valorisation des ressources de Château Malakoff se mettra progressivement en place. Par ailleurs, la cession de l'hôtel-restaurant de prestige La Briqueterie , acquis avec Château Malakoff, devrait être réalisée avant le 30 juin 2004, Laurent-Perrier ayant considéré ne pas être l'actionnaire approprié pour cet établissement exerçant un métier de service complexe qui n'est pas celui du Groupe.

Les équipes de Champagne Laurent-Perrier préparent une série d'initiatives fortes concernant l'image de la marque et tout particulièrement le Grand Siècle, son produit phare.

Le Groupe est donc volontariste et confiant quant à son développement, l'évolution des modes de consommation dans le monde étant de plus en plus favorable à des marques justifiant d'une authenticité forte et disposant d'un grand potentiel en haut de gamme, segment sur lequel le Groupe dispose de nombreux atouts et ne cesse de se renforcer. Ainsi, en visant plus une politique de valeur que de volume, en bâtissant avec résolution une image de marque plus présente, en gardant sa rigueur de gestion et en cultivant la capillarité de ses approvisionnements, le Groupe Laurent-Perrier devrait pouvoir maintenir la qualité de ses vins, rester très performant au plan commercial et consolider sa situation financière.

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Le Directoire a décidé de proposer à l'Assemblée Générale qui se tiendra le 1er juillet 2004, la distribution d'un dividende maintenu à 0,999 euro par action avoir fiscal compris, relatif à l'exercice 2003/2004.

Laurent-Perrier est l'un des premiers groupes de maisons de champagne et l'unique valeur pure cotée de champagne de haut de gamme. Il dispose d'un large portefeuille de produits renommés pour leur qualité, autour de quatre marques principales : Laurent-Perrier, Salon, Delamotte et Vicomte de Castellane. Coté au Second Marché d'Euronext Paris depuis juin 1999 (code ISIN : FR 0006864484 - LPE), il fait partie de l'indice du Second Marché.

Etienne DUFAY

Membre du Directoire

Directeur Administratif et Financier

03.26.58.91.22

Marie-Clotilde DEBIEUVRE-PATOZ

Directrice de la Communication et des Relations Publiques

03.26.58.91.22

www.finance.laurent-perrier.fr

DOMAINE LAURENT-PERRIER - 51150 TOURS-SUR-MARNE - FRANCE

TEL : 33 (0) 3 26 58 91 22 - FAX : 33 (0) 3 26 58 77 29

LAURENT-PERRIER, S.A. A DIRECTOIRE ET CONSEIL DE SURVEILLANCE AU CAPITAL DE 22 594 271,80 EUROS

R.C.S. REIMS B 335680096 6 SIRET 335 680 096 00021 - APE 741J

CHAMPAGNE LAURENT-PERRIER - CHAMPAGNE SALON - CHAMPAGNE DELAMOTTE - CHAMPAGNE DE CASTELLANE

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