PEGASYS et COPEGUS atteignent des taux de réponse virologique soutenus les plus hauts jamais atteints chez les patients co-infectés par les VIH et VHC
BÂLE, Suisse, February 12 /PRNewswire/ -- - Les résultats de l'essai APRICOT, première étude internationale unique en son genre, ont été publiés
Les résultats de l'essai APRICOT (AIDS PEGASYS(r) Ribavirin International CO-infection Trial), la plus grande étude multinationale, unique en son genre, destinée à évaluer l'efficacité et la sécurité d'une polythérapie d'interféron pégylé chez des patients atteints d'une co-infection VIH-VHC ont été présentés lors d'une conférence scientifique qui a eu lieu cette semaine à San Francisco. L'essai a montré que l'association de PEGASYS et de COPEGUS atteint un taux de réponse virologique soutenu (SVR) de 40%, le taux le plus haut jamais publié pour un essai sur des patients co-infectés.
Pour les 30% de personnes vivant avec le VIH et co-infectées par le VHC, l'étude est fondamentale, puisqu'elle confirme que le VHC peut être traité efficacement et en toute sécurité sans compromettre la thérapie VIH du patient. Environ 85% des patients qui ont pris part à l'essai APRICOT faisaient l'objet d'une thérapie anti-rétrovirale (connue également sous le sigle ART).
L'abrégé soumis par les deux chercheurs principaux impliqués dans l'étude, le docteur Francesca Torriani, Professeur associé de médecine au Centre de recherche antivirale, Université de Californie à San Diego et le docteur Douglas Dieterich, vice-président et directeur médical, Ecole de médecine Mount Sinai de New York City, concluent : << En se fondant sur un taux SVR de 40%, la combinaison PEGASYS + COPEGUS est le traitement préféré pour le VHC chez les patients atteints d'une co-infection >>.
<< Avec APRICOT, PEGASYS continue d'offrir de nouvelles données repères qui bénéficieront à des patients ayant un besoin médical élevé. Cet essai représente un tournant totalement pertinent sur le plan clinique. A cet égard, il établit le PEGASYS et le COPEGUS comme le nouveau standard en matière de soins pour les patients co-infectés et offre aux médecins la confiance pour les traiter avec succès >>, déclare William M. Burns, directeur du département Pharma de Roche.
Monsieur Burns ajoute : << ces nouveaux résultats de l'étude APRICOT confirment ce que nous avons observé avec le PEGASYS et le COPEGUS dans d'autres essais chez des patients présentant une infection difficile à traiter et nous pensons que l'efficacité observée ici est due à la capacité unique du médicament à appliquer une suppression virale constante sur le plan de dosage hebdomadaire >>.
Au cours de cette étude, 868 patients (issus de 19 pays) et atteints d'une co-infection VIH et VHC ont été choisis au hasard pour recevoir soit le PEGASYS 180mg une fois par semaine en combinaison avec le COPEGUS (800 mg par jour) ; la monothérapie PEGASYS 180mg une fois par semaine (plus des comprimés de COPEGUS placébo) ; ou l'interféron alfa 2a 3MIUtraditionnel trois fois par semaine en association avec 800 mg de ribavirine par jour, pendant 48 semaines.
Les découvertes fondamentales de l'essai APRICOT sont les suivantes :
- 40% des patients traités avec le PEGASYS et le COPEGUS atteignent un taux de réponse virologique soutenu au lieu de 20% pour les patients traités avec une monothérapie au PEGASYS et 12% pour les patients traités avec le complexe interféron/ribavirine classique.
- Les patients de génotype 1 traités par PEGASYS et COPEGUS multiplient par 4 le taux SVR, comparé au complexe interféron/ribavirine classique (29% contre 7%).
- 62% des patients de génotype 2/3 traités par une thérapie combinée PEGASYS et COPEGUS obtiennent un taux SVR, contre 20% avec la combinaison interféron/ribavirine classique.
<< Les résultats de cette étude ont été rapidement anticipés par la communauté médicale et je suis personnellement très fier de voir une réponse virologique soutenue ou 'remède' de l'hépatite C obtenue par un nombre considérable de personnes. Sur le plan historique, les taux de réponse chez les patients co-infectés ont été la moitié de cela >>, déclare le Docteur Dieterich, qui a présenté les résultats cette semaine.
<< APRICOT présente le plus grand groupe de patients atteints d'une co-infection VIH-VHC jamais étudié dans le monde et cela donne aux médecins traitants une preuve étendue du profil sûr excellent et le haut degré d'efficacité qui peut maintenant être obtenu pour le traitement du VHC à l'aide d'une thérapie combinée par PEGASYS et COPEGUS >>, ajoute le Docteur Torriani, l'un des deux principaux chercheurs.
A propos de la co-infection VIH-VHC
La co-infection par VIH aggrave et accélère la progression des maladies du fois chez les patients atteints du HVC. Par conséquent, la progression devient plus rapide vers la cirrhose et la maladie du foie en stade final. Alors que des améliorations apportées à la thérapie anti-rétrovirale ont prolongé l'espérance de vie des patients atteints du VIH, les maladies du foie sont apparues comme étant la cause majeure de morbidité et de mortalité chez les patients atteints du VIH.
En général, en raison du problème de sécurité et de la faible efficacité, les personnes atteintes d'une co-infection VIH-VHC ont été largement exclues de grands essais cliniques pour le traitement du HVC, limitant les connaissances à propos de la meilleure façon de fournir une thérapie à cette population de patients significative et dans le besoin.
A propos de PEGASYS
PEGASYS, une thérapie de nouvelle génération contre l'hépatite C qui se distingue de par sa conception, présente des avantages significatifs par rapport au traitement classique par interféron chez les patients infectés du VHB et du VHC. Les bienfaits de PEGASYS sont le résultat de sa structure de nouvelle génération en polyéthylène glycol (PEG) à chaîne ramifiée de 40 kilodaltons (KD) qui permet une suppression virale constante. En outre, PEGASYS se diffuse plus rapidement vers le foie, principal foyer infectieux, que l'interféron classique. Dans le traitement du VHC, PEGASYS offre une efficacité supérieure par rapport au traitement classique par interféron chez les patients infectés du VHC de tous les génotypes. PEGASYS est le seul interféron pégylé disponible sous forme de solution prête à l'emploi. Chaque injection sous-cutanée hebdomadaire contient 180 mcg d'interféron pégylé alfa-2a (40KD), dose approuvée pour tous les patients, quel que soit leur poids.
Roche dans le domaine de la virologie
Roche s'est engagé dans le domaine de la virologie, en introduisant d'abord des traitements efficaces pour l'hépatite C ainsi qu'en proposant une gamme de médicaments contre le VIH. Roche a tout d'abord introduit Roferon-A, suivi de PEGASYS dans le traitement de l'hépatite C. A l'heure actuelle, PEGASYS se révèle être également plus efficace que les traitements classiques par interféron de l'hépatite B. Roche possède également sa propre marque de ribavirine, COPEGUS, utilisée dans le traitement du VHC en association avec Roferon A ou PEGASYS. Depuis 1986, Roche a été à l'avant-garde de la recherche et du développement de nouveaux médicaments et de nouvelles technologies destinés aux soins de patients atteints du VIH. Les médicaments développés par Roche pour le VIH comptent notamment Fortovase et Invirase (deux formules de saquinavir), administrés en association avec le ritonavir, et Viracept (nelfinavir). Viracept, leader des inhibiteurs de protéase et largement utilisé en tant que traitement de première ligne pour le VIH. Plus récemment, Roche a introduit Fuzeon (enfuvirtide), le premier inhibiteur de fusion de VIH au monde et la première innovation dans le domaine des traitements du VIH depuis 1996. Roche fabrique des systèmes de diagnostic du VIH, du VHB et du VHC sous la marque AMPLICOR pour détecter la présence et la quantité de VIH ARN, VHC ARN ou VHB ARN dans le sang d'une personne.
A propos de Roche
Roche, dont le siège se trouve à Bâle (Suisse) figure parmi les leaders mondiaux du domaine de la santé, avec pour principaux pôles d'activité les secteurs pharmaceutique et diagnostique. Ayant pour vocation la recherche constante de l'innovation, Roche est le numéro un mondial du diagnostic et de l'oncologie, tout en occupant une position de premier plan en virologie et en médecine de transplantation. Ses produits et services novateurs trouvent leur application dans la prévention, le diagnostic et le traitement des maladies, et contribuent, en tant que tels, à améliorer la santé et la qualité de vie de l'individu. Roche emploie quelque 65 000 personnes dans 150 pays. La société a conclu des alliances commerciales et entretient des liens de R&D avec de nombreux partenaires ; elle détient une participation majoritaire dans Genentech et Chugai, tous deux membres du groupe Roche.
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