D'après les recherches, les entreprises manquent d'une stratégie énergétique
Si une majorité (82%) de leaders technologiques du monde entier
surveillent étroitement la question du réchauffement climatique, la
plupart n'ont pas de stratégie énergétique pour y faire face (65 %),
selon une récente étude mondiale menée par Hill & Knowlton, Inc. En
fait, plus des trois quarts des décideurs commerciaux interrogés (77
%) pensent qu'il est nécessaire d'ajouter à l'équipe dirigeante un
directeur énergétique pour gérer, mettre en place et mesurer les
retours sur investissement d'une entreprise en matière de technologie
environnementale, ce qu'on appelle le retour sur environnement.
L'étude, conduite par la société de conseils en communication internationale Hill & Knowlton et son partenaire de sondage Penn, Schoen & Berland Associates, a examiné les points de vue de 420 grands décideurs impliqués dans les achats informatiques aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Chine et au Canada pour déterminer comment ils intègrent éthique et économie en matière d'environnement. Les résultats ont fourni des informations précieuses pour les entreprises qui formulent leurs propres stratégies de communication environnementale, en allant au-delà des techniques traditionnelles de marketing, de communication et de réputation commerciale.
« En dépit de la mode, peu d'entreprises établissent des plans d'action mesurables pour stimuler le retour sur environnement, » a expliqué Joe Paluska, directrice des pratiques technologiques mondiales pour Hill & Knowlton. « Si la très grande majorité considère que le président-directeur général est responsable de la question, près de deux tiers des personnes interrogées ont dit que personne dans leur organisation n'était chargé de définir la stratégie énergétique de l'entreprise. Nous pensons que la réputation, l'exposition aux risques et les résultats des entreprises souffriront jusqu'à ce que les entreprises décident de prendre les choses en main et que l'industrie dans son ensemble établisse les standards du retour sur environnement. »
Définition d'une stratégie énergétique d'entreprise
Parmi les personnes interrogées, 77 pour cent des représentants chinois ont déclaré que leur entreprise n'avait pas encore défini de stratégie énergétique. Les États-Unis arrivaient deuxième avec 67 pour cent, suivis par le Canada (62 %) et le Royaume-Uni (51 %).
Lorsqu'il s'agit de savoir qui est responsable de la définition de la stratégie énergétique d'une entreprise, une fois encore les résultats reflètent une semblable incertitude. Soixante-cinq pour cent des personnes interrogées n'ont pas pu identifier de responsable en la matière. En Chine, ce rôle est pratiquement inconnu et 82 % des répondants chinois ont indiqué que personne au sein de leur entreprise n'était chargé de développer une stratégie énergétique. Les États-Unis ne font pas beaucoup mieux avec 70 %, tandis que le Royaume-Uni se place en tête car plus de la moitié (57 %) des entreprises sondées ont mis en place un responsable de la stratégie énergétique.
« Les recherches suggèrent qu'il est possible d'étendre les fonctions exécutives en créant un directeur énergétique, » a déclaré Paluska. « On demande de plus en plus aux entreprises de rendre des comptes en matière de performance énergétique et elles font face à une situation de plus en plus complexe due aux attentes multiples des gouvernements, des clients, des actionnaires et des employés. À terme, les entreprises devront quantifier le retour sur trois niveaux : les personnes, les profits et la planète - ou leur réputation et leur valeur en souffriront. »
« Retour sur environnement »
Lorsqu'on leur demande comment mesurer au mieux le Retour sur environnement, plus de la moitié des personnes interrogées (52 pour cent) identifient l'amélioration de la réputation de l'entreprise comme le bénéfice le plus important des programmes environnementaux. La réduction des émissions réelles de carbone a été citée comme l'indice de mesure le plus important par 38 % des répondants tous pays confondus et il arrive premier pour les anglais. Les indices plus traditionnels (retour sur actions, coût total de possession et taux interne de retour) ont également fait des scores honorables. Cependant, il est clair qu'il y a beaucoup à faire pour déterminer avec précision le retour sur environnement d'une manière universellement acceptable par les consommateurs, les investisseurs et les décideurs.
Bien qu'il n'y ait pas de véritable gagnant dans la course à la réduction des gaz à effet de serre, la « course à l'armement vert », les État-Unis, le Japon et l'Allemagne ont été identifiés comme les trois premiers pays susceptibles de contribuer le plus au progrès des technologies propres dans les années à venir. Sans surprise, les personnes interrogées pensent que leur propre pays est le mieux placé pour jouer le plus grand rôle dans le développement de solutions « clean tech ». L'exception à cette tendance nationaliste se trouve en Chine, où 62 % des personnes interrogées considèrent que les États-Unis conduisent le débat sur les technologies propres et non leur propre pays.
Les avis sur les secteurs les plus susceptibles de bénéficier des innovations en matière de clean techs varient également d'un pays à l'autre. Plus de la moitié des Canadiens interrogés (55 %) considèrent l'industrie des transports comme celle qui a le plus à y gagner, les répondants américains et britanniques évoquent les capital risqueurs et les cadres chinois pensent que ce sont les décideurs qui toucheront le jackpot des technologies propres.
Méthodologie
Penn, Schoen & Berland Associates on conduit une étude auprès de 420 décideurs commerciaux seniors impliqués dans des achats informatiques entre le 19 mars et le 20 avril 2007. Les entretiens ont été menés aux États-Unis, au Royaume-Uni, au Canada et en Chine. Toutes les personnes interrogées travaillaient dans des entreprises ayant des revenus égaux ou supérieurs à 100 millions de dollars (ou équivalent en monnaie locale à l'extérieur des États-Unis), et la moitié d'entre elles font partie des Fortune 1000 (ou équivalent à l'extérieur des États-Unis). L'étude a été menée par téléphone, par internet ou face à face.
Les résultats de l'enquête Hill & Knowlton's sur les technologies propres sont disponibles en ligne à l'adresse www.hillandknowlton.com/roe.
À propos de Hill & Knowlton
Hill & Knowlton, Inc. est une société internationale de conseils en communication qui fournit des services à des clients locaux, multinationaux et internationaux. Le cabinet est basé à New York et possède 71 agences dans 38 pays, ainsi qu'un important réseau d'associés. Cette agence fait partie de WPP Group plc (NASDAQ : WPPGY), l'un des plus grands groupes de services en communication au monde.
À propos de Penn, Shoen & Berland Associates
La société Penn, Schoen and Berland Associates (PSB) possède près de 30 ans d'expérience dans les enquêtes d'opinion des consommateurs afin de proposer à ses clients un avantage compétitif ou plus simplement leur apporter des informations décisives pour leur succès, un « Winning Knowledge(TM) ». PSB réalise des sondages et des essais de message dans plus de 70 pays pour des entreprises des Fortune(R)500 et des campagnes politiques majeures, afin de développer le positionnement des marques, orienter des campagnes de publicité, générer une publicité favorable et apporter des conseils dans les décisions de gestion de crise.
L'étude, conduite par la société de conseils en communication internationale Hill & Knowlton et son partenaire de sondage Penn, Schoen & Berland Associates, a examiné les points de vue de 420 grands décideurs impliqués dans les achats informatiques aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Chine et au Canada pour déterminer comment ils intègrent éthique et économie en matière d'environnement. Les résultats ont fourni des informations précieuses pour les entreprises qui formulent leurs propres stratégies de communication environnementale, en allant au-delà des techniques traditionnelles de marketing, de communication et de réputation commerciale.
« En dépit de la mode, peu d'entreprises établissent des plans d'action mesurables pour stimuler le retour sur environnement, » a expliqué Joe Paluska, directrice des pratiques technologiques mondiales pour Hill & Knowlton. « Si la très grande majorité considère que le président-directeur général est responsable de la question, près de deux tiers des personnes interrogées ont dit que personne dans leur organisation n'était chargé de définir la stratégie énergétique de l'entreprise. Nous pensons que la réputation, l'exposition aux risques et les résultats des entreprises souffriront jusqu'à ce que les entreprises décident de prendre les choses en main et que l'industrie dans son ensemble établisse les standards du retour sur environnement. »
Définition d'une stratégie énergétique d'entreprise
Parmi les personnes interrogées, 77 pour cent des représentants chinois ont déclaré que leur entreprise n'avait pas encore défini de stratégie énergétique. Les États-Unis arrivaient deuxième avec 67 pour cent, suivis par le Canada (62 %) et le Royaume-Uni (51 %).
Lorsqu'il s'agit de savoir qui est responsable de la définition de la stratégie énergétique d'une entreprise, une fois encore les résultats reflètent une semblable incertitude. Soixante-cinq pour cent des personnes interrogées n'ont pas pu identifier de responsable en la matière. En Chine, ce rôle est pratiquement inconnu et 82 % des répondants chinois ont indiqué que personne au sein de leur entreprise n'était chargé de développer une stratégie énergétique. Les États-Unis ne font pas beaucoup mieux avec 70 %, tandis que le Royaume-Uni se place en tête car plus de la moitié (57 %) des entreprises sondées ont mis en place un responsable de la stratégie énergétique.
« Les recherches suggèrent qu'il est possible d'étendre les fonctions exécutives en créant un directeur énergétique, » a déclaré Paluska. « On demande de plus en plus aux entreprises de rendre des comptes en matière de performance énergétique et elles font face à une situation de plus en plus complexe due aux attentes multiples des gouvernements, des clients, des actionnaires et des employés. À terme, les entreprises devront quantifier le retour sur trois niveaux : les personnes, les profits et la planète - ou leur réputation et leur valeur en souffriront. »
« Retour sur environnement »
Lorsqu'on leur demande comment mesurer au mieux le Retour sur environnement, plus de la moitié des personnes interrogées (52 pour cent) identifient l'amélioration de la réputation de l'entreprise comme le bénéfice le plus important des programmes environnementaux. La réduction des émissions réelles de carbone a été citée comme l'indice de mesure le plus important par 38 % des répondants tous pays confondus et il arrive premier pour les anglais. Les indices plus traditionnels (retour sur actions, coût total de possession et taux interne de retour) ont également fait des scores honorables. Cependant, il est clair qu'il y a beaucoup à faire pour déterminer avec précision le retour sur environnement d'une manière universellement acceptable par les consommateurs, les investisseurs et les décideurs.
Bien qu'il n'y ait pas de véritable gagnant dans la course à la réduction des gaz à effet de serre, la « course à l'armement vert », les État-Unis, le Japon et l'Allemagne ont été identifiés comme les trois premiers pays susceptibles de contribuer le plus au progrès des technologies propres dans les années à venir. Sans surprise, les personnes interrogées pensent que leur propre pays est le mieux placé pour jouer le plus grand rôle dans le développement de solutions « clean tech ». L'exception à cette tendance nationaliste se trouve en Chine, où 62 % des personnes interrogées considèrent que les États-Unis conduisent le débat sur les technologies propres et non leur propre pays.
Les avis sur les secteurs les plus susceptibles de bénéficier des innovations en matière de clean techs varient également d'un pays à l'autre. Plus de la moitié des Canadiens interrogés (55 %) considèrent l'industrie des transports comme celle qui a le plus à y gagner, les répondants américains et britanniques évoquent les capital risqueurs et les cadres chinois pensent que ce sont les décideurs qui toucheront le jackpot des technologies propres.
Méthodologie
Penn, Schoen & Berland Associates on conduit une étude auprès de 420 décideurs commerciaux seniors impliqués dans des achats informatiques entre le 19 mars et le 20 avril 2007. Les entretiens ont été menés aux États-Unis, au Royaume-Uni, au Canada et en Chine. Toutes les personnes interrogées travaillaient dans des entreprises ayant des revenus égaux ou supérieurs à 100 millions de dollars (ou équivalent en monnaie locale à l'extérieur des États-Unis), et la moitié d'entre elles font partie des Fortune 1000 (ou équivalent à l'extérieur des États-Unis). L'étude a été menée par téléphone, par internet ou face à face.
Les résultats de l'enquête Hill & Knowlton's sur les technologies propres sont disponibles en ligne à l'adresse www.hillandknowlton.com/roe.
À propos de Hill & Knowlton
Hill & Knowlton, Inc. est une société internationale de conseils en communication qui fournit des services à des clients locaux, multinationaux et internationaux. Le cabinet est basé à New York et possède 71 agences dans 38 pays, ainsi qu'un important réseau d'associés. Cette agence fait partie de WPP Group plc (NASDAQ : WPPGY), l'un des plus grands groupes de services en communication au monde.
À propos de Penn, Shoen & Berland Associates
La société Penn, Schoen and Berland Associates (PSB) possède près de 30 ans d'expérience dans les enquêtes d'opinion des consommateurs afin de proposer à ses clients un avantage compétitif ou plus simplement leur apporter des informations décisives pour leur succès, un « Winning Knowledge(TM) ». PSB réalise des sondages et des essais de message dans plus de 70 pays pour des entreprises des Fortune(R)500 et des campagnes politiques majeures, afin de développer le positionnement des marques, orienter des campagnes de publicité, générer une publicité favorable et apporter des conseils dans les décisions de gestion de crise.
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