Costa Brava Partnership, un actionnaire de MedQuist, fait parvenir une lettre à un dirigeant de Royal Philips
Costa Brava Partnership III, L.P. (« Costa Brava ») a aujourd'hui adressé la lettre suivante à M. Clement Revetti, membre du conseil d'administration de MedQuist Inc. (OTC : MEDQ.PK) et à un cadre supérieur de Koninklijke Philips Electronics N.V. (« Philips ») (AEX : PHI, NYSE : PHG).
M. Clement Revetti (« Junior ») |
Administrateur |
MedQuist Inc. |
1000 Bishops Gate Boulevard |
Suite 300 |
Mount Laurel, NJ 08054 |
PAR FEDEX |
M. Revetti : |
Je suis un cadre de Costa Brava Partnership III, L.P., qui possède une bonne part des actions ordinaires de MedQuist, Inc. (« MedQuist »).
À l'assemblée annuelle des actionnaires de MedQuist, tenue le 31 décembre 2007, J'ai posé des questions très importantes au chef de la direction, Howard Hoffman, ainsi qu'à vous-même. Ces questions touchent au cœur même de la participation de l'actionnaire majoritaire Philips Electronics N.V. (« Philips ») au processus de vente du capital social de MedQuist et de l'obligation fiduciaire à l'égard des actionnaires minoritaires publics. Malheureusement, vous étiez soit mal préparé, soit réticent à répondre à mes questions. Je trouve l'absence de réponses de votre part particulièrement alarmante étant vos rôles conflictuels en tant que membre du conseil d'administration de Medquist et de chef du contentieux de Philips Medical, une division de Philips.
Comme vous le savez, Philips a annoncé publiquement que son investissement à 70 % dans MedQuist n'est pas un élément clé de son portefeuille et que Philips cherchera à s'en défaire. Exerçant une manœuvre qu'on peut décrire comme exemple classique d'une petite minorité à qui on obéit, Philips a été à l'origine de la démission de trois administrateurs indépendants de MedQuist et a forcé MedQuist à se mettre en vente au bénéfice de Philips et au détriment des actionnaires minoritaires publics de MedQuist. À vrai dire, durant l'assemblée des actionnaires, M. Hoffman a affirmé sans équivoque que MedQuist est au milieu d'une étape d'« optimisation » de son plan de restructuration, lequel entraînera des économies substantielles et donc une augmentation de la valeur de MedQuist.
Comme vous l'avez admis à l'assemblée annuelle, le remplacement des trois administrateurs indépendants par deux nouveaux administrateurs triés sur le volet est une violation de l'accord de gouvernance qui régit les relations entre l'employeur en principe, Phillips, et notre entreprise, Medquist. D'où il en découle que le processus par lequel Phillips et ses fonctionnaires contraignent Medquist à une vente intégrale est illégitime, puisqu'il est présidé par un conseil divisé et incomplet.
Finalement, Philips a incité MedQuist à entretenir des opérations entre apparentés avec Philips, au moyen desquelles MedQuist paie évidemment à Philips des montants qui ont été cachés aux yeux des actionnaires publics de MedQuist. Ces paiements cachés sont prévus jusqu'en 2013, bien au-delà de toute vente à crédit de MedQuist dirigée par Philips. Le résultat de ce stratagème élaboré entre apparentés est que Philips continuera de recevoir des paiements de l'acquéreur présumé de MedQuist longtemps après que les actionnaires minoritaires publics aient été forcés d'accepter des prix de vente de feu pour leurs actions MedQuist.
Les questions critiques que je vous ai posées à l'assemblée des actionnaires avaient un double aspect :
D'abord, relativement au stratagème de parties apparentées de Philips, j'ai demandé si les cadres de Philips siégeant sur le conseil de MedQuist (messieurs Rusckowski, Sebasky, Weisenhoff et vous) seront récusés du processus de la vente de MedQuist. Notablement, vous avez affirmé qu'il n'existait aucun conflit d'intérêts vous concernant, vous personnellement ou les trois autres cadres de Philips, dans le fait de jouer le rôle de fiduciaires au nom de tous les actionnaires de MedQuist, et vous avez confirmé qu'aucun des cadres de Philips n'a été ou ne sera récusé des délibérations au sujet du processus de vente.
Ensuite, je vous ai demandé si Philips dédommagera les actionnaires minoritaires publics de MedQuist au cours du processus de vente des montants détournés vers Philips dans le contexte de sa relation continue de fournisseur de l'acquéreur de MedQuist, puisque les actionnaires publics de MedQuist ne recevront aucun paiement de la sorte. Vous avez refusé de répondre à ma question.
D'autres parties ont exprimé des préoccupations semblables. Le chef de file mondial des cabinets-conseils des fondés de pouvoir institutionnels, RiskMetrics/ISS, a publié un rapport concernant MedQuist le 28 décembre 2007. Le rapport qualifie l'intention de Philips de vendre MedQuist comme un risque substantiel pour les intérêts des actionnaires publics de MedQuist.
J'aimerais vous rappeler que Costa Brava a réussi au cours des dernières semaines à obtenir deux ordonnances du tribunal de la Cour supérieure du New Jersey contre MedQuist, dont l'une était un arrêté signifiant la tenue de la présente assemblée des actionnaires, à laquelle Philips avait fait obstacle depuis 2003.
Considérant votre refus de répondre aux questions que je vous ai posées au sujet du rôle de Philips durant l'assemblée des actionnaires, de plus de votre dénégation du conflit d'intérêts patent des cadres de Philips siégeant au conseil de MedQuist, Costa Brava se réserve tous ses droits réclamables liés à toute vente de MedQuist, y compris ses droits d'obtenir une mesure injonctive, des dommages pécuniaires relatifs aux violations de la Loi de protection des actionnaires du New Jersey et des droits à la juste valeur.
Veuillez agréer, monsieur Revetti, l’expression de ma considération, |
Andrew R. Siegel |
Vice-Président Senior |
Roark, Rearden & Hamot Capital Management |
Cc: le Conseil d’administration |
A propos de Costa Brava Partnership III, L.P.
Costa Brava est un fonds de placement sis à Boston et géré par Roark, Rearden & Hamot Capital Management LLC.
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