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jeudi 7 février 2008 à 23h34

L'étude CASTLE a montré que l'administration uni-quotidienne de REYATAZ(R) (sulfate d'atazanavir)/ritonavir était aussi efficace que l'administration biquotidienne de lopinavir/ritonavir, au bout de 48 semaines chez les patients VIH adultes naïfs


PRINCETON, New Jersey et UXBRIDGE, Angleterre, February 7 /PRNewswire/ -- Bristol-Myers Squibb Company (NYSE : BMY) a annoncé aujourd'hui les résultats de l'étude CASTLE, dans laquelle 300 mg d'administration uni-quotidienne de REYATAZ(R) (sulfate d'atazanavir) en combinaison avec 100 mg de ritonavir (REYATAZ/r) ont montré une efficacité antivirale similaire à l'administration biquotidienne de 400 mg de lopinavir et de 100 mg de ritonavir (lopinavir/r), chez des patients VIH qui n'avaient jamais reçu de traitement, au bout de 48 semaines, au cours d'une polythérapie pour le VIH. Dans cette étude, 78 % des 440 patients du bras REYATAZ/r ont rempli le critère principal d'évaluation, à savoir obtenir une charge virale indétectable (définie comme étant moins de 50 copies d'ARN VIH-1 par ml) à 48 semaines, comparé à 76 % des 443 patients dans le bras lopinavir/r.

CASTLE est la première étude ouverte à grande échelle et randomisée conçue pour démontrer la non-infériorité de REYATAZ/r par rapport à lopinavir/r chez les patients VIH adultes naïfs. Les données de l'étude CASTLE ont été présentées pour la première fois cette semaine à Boston, Massachusetts, au cours de la 15e Conference on Retroviruses and Opportunistic Infections (CROI).

<< L'étude CASTLE fournit des données supplémentaires importantes au sujet de l'utilisation d'un régime uni-quotidien composé de REYATAZ et de ritonavir chez les patients VIH n'ayant jamais pris d'antirétroviraux >>, déclare Jean-Michel Molina, M.D., Hôpital Saint Louis, Paris, France. << Lors du choix d'un traitement pour les patients auparavant non traités, il est important de garantir une activité antivirale ainsi qu'une tolérabilité afin d'optimiser la prise en charge à long terme de l'infection au VIH. >>

Dans l'Union européenne, REYATAZ est actuellement autorisé uniquement pour les patients VIH ayant déjà fait l'objet de traitement, et non pas chez des patients VIH naïfs.

Les effets indésirables de grade 2-4 les plus courants, survenant chez 3 % ou plus des patients du bras REYATAZ(R) (sulfate d'atazanavir)/r en administration uni-quotidienne ou du bras lopinavir/r en administration biquotidienne, étaient la diarrhée (2 % et 11 % respectivement), la nausée (4 % et 8 % respectivement), la jaunisse (4 % et 0 % respectivement) et les éruptions cutanées (3 % et 2 % respectivement).

Le bras REYATAZ/r était associé avec des augmentations considérablement plus faibles par rapport aux données de départ comparé au bras lopinavir/r, en ce qui concerne le cholestérol total, les triglycérides et le cholestérol non-HDL, au bout de 48 semaines (P inférieur à 0,0001). Dans l'étude, 2 % des patients du bras REYATAZ/r, et 7 % des patients du bras lopinavir/r ont eu besoin d'un traitement de réduction des lipides.

Dans cette étude, les évènements indésirables correspondaient aux expériences antérieures. Quatre décès ont été rapportés dans chaque bras de traitement au bout de 48 semaines ; aucun n'était imputable aux médicaments à l'étude. Douze pour cent des patients dans le bras REYATAZ/r et dix pour cent des patients dans le bras lopinavir/r ont subi des évènements indésirables graves.

Neuf pour cent des patients dans le bras REYATAZ/r et treize pour cent des patients dans le bras lopinavir/r ont interrompu le traitement à l'étude avant la fin des 48 semaines.

A propos de l'étude CASTLE

L'étude CASTLE était une étude internationale multicentrique ouverte de 96 semaines dans le cadre de laquelle 883 patients atteints de VIH-1 et non traités auparavant ont été randomisés. Quatre cent quarante patients ont été randomisés à recevoir 300 mg de REYATAZ et 100 mg de ritonavir une fois par jour, et 443 patients ont été randomisés à recevoir 400 mg de lopivanir et 100 mg de ritonavir deux fois par jour. Les deux traitements ont été administrés en combinaison avec une dose fixe uni-quotidienne de 200 mg d'emtricitabine et de 300 mg tenofovir disoproxil fumarate. Au début de l'étude, tous les patients avaient une charge virale supérieure ou égale à 5000 copies par ml. Il n'y avait de restrictions sur la numération des cellules CD4+ pour participer à l'étude. Le critère principal de l'étude était la proportion de patients avec une charge virale inférieure à 50 copies par ml au bout de 48 semaines.

Autres résultats de l'étude

Plusieurs critères d'évaluation secondaires ont aussi été mesurés concernant l'efficacité, les effets lipides, l'innocuité et la tolérabilité. Parmi les autres résultats de l'étude, citons :

Obtention d'une charge virale indétectable chez les patients avec une charge virale élevée au point de départ

- Dans l'étude, 74 % des 223 patients avec une charge virale de base élevée (supérieure ou égale à 100 000 copies par ml) dans le bras d'administration uni-quotidienne de REYATAZ (sulfate d'atazanavir)/r ont montré une charge virale indétectable à 48 semaines par rapport à 72 % des 225 patients avec une charge virale de base élevée dans le bras lopinavir/r en administration biquotidienne.

Réponse immunologique

- L'augmentation moyenne de la numération CD4+, à partir des données de base jusqu'à la 48ème semaine, était de 203 cellules/mm3 pour les patients du bras REYATAZ/r et 219 cellules/mm3 chez les patients dans le bras lopinavir/r.

Effets lipides

- Sept pour cent des patients dans le bras REYATAZ/r, par rapport à 18 % dans le bras lopinavir/r, avaient un cholestérol total supérieur ou égal à 240 mg/dL.

- Moins de 1 % des patients dans le bras REYATAZ/r, par rapport à 4 % dans le bras lopinavir/r, présentait des niveaux de triglycérides supérieurs ou égaux à 751 mg/dL.

Innocuité et tolérabilité

- Vingt-six pour cent des patients dans le bras REYATAZ/r et 30 % des patients dans le bras lopinavir/r ont ressenti des effets indésirables de grade 2-4 associés au traitement.

- L'incidence d'interruption du traitement à cause d'effets indésirables était de 2 % dans le bras REYATAZ/r et de 3 % dans le bras lopinavir/r.

- Les effets indésirables au niveau des reins de tout grade sont apparus chez 2 % des patients dans les deux bras de traitement.

- Trente-quatre pour cent des patients du bras REYATAZ/r et moins de 1 % des patients du bras lopinavir/r ont connu des élévations du niveau total de bilirubine supérieures à 2,5 fois la limite supérieure normale.

- Les taux d'élévation des enzymes hépatiques de grade 3-4 (supérieurs à 5 fois la limite normale supérieure) étaient similaires dans les deux bras de traitement.

- Elévations d'ALT de grade 3-4 : 2 % dans le bras REYATAZ (sulfate d'atazanavir)/r uni-quotidien par rapport à 1% dans le bras lopinavir/r biquotidien

- Elévations d'AST de grade 3-4 : 2 % dans le bras REYATAZ/r par rapport à moins de 1 % dans le bras lopinavir/r

Une analyse descriptive pré-spécifiée des taux de réponse virologique (moins de 50 copies d'ARN VIH-1 par ml) par catégories aux catégories de CD4+ de base (supérieure à 200 cellules/mm3, entre 100 et 200 cellules/mm3, entre 50 et 100 cellules/mm3 et moins de 50 cellules/mm3) ont indiqué que les taux de réponse étaient constants dans toutes les catégories CD4+ de base dans le bras REYATAZ/r. Cette analyse descriptive a indiqué que les taux de réponse étaient réduits chez les sujets avec des numérations CD4+ inférieures dans le bras lopinavir/r. Une analyse post hoc n'a pas montré d'association entre les taux de réponse virologique et la catégorie de CD4+ dans le bras REYATAZ/r (P = 0,51) et une association statistiquement significative entre les taux de réponse virologique et la catégorie de CD4+ dans le bras lopinavir/r (P = 0,0085).

A propos de REYATAZ (sulfate d'atazanavir)

REYATAZ est un médicament vendu sur ordonnance, utilisé en association avec d'autres agents pour le traitement des patients infectés par le virus d'immunodéficience (VIH). REYATAZ ne guérit pas le VIH, ni n'empêche sa transmission. Dans l'Union européenne, Reyataz est actuellement autorisé seulement pour les patients infectés par le VIH ayant déjà fait l'objet de traitement. REYATAZ (sulfate d'atazanavir) est une marque commerciale déposée de Bristol-Myers Squibb Company.

A propos de Bristol-Myers Squibb

Bristol-Myers Squibb est une société internationale proposant des produits biopharmaceutiques et des produits associés de soins de santé.

Bristol-Myers Squibb Company
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