La première grossesse et le premier accouchement peuvent induire des risques d'incontinence à l'effort
INDIANAPOLIS, Indiana et INGELHEIM, Allemagne, January 24 /PRNewswire/ --
- Une étude de 12 ans souligne l'importance du suivi pré- et post-natal dans le traitement à long terme de l'incontinence à l'effort
Des données présentées à la conférence de l'Association nordique des urologues et gynécologues (NUGA) montrent que le risque d'être confrontée à l'incontinence à l'effort 12 ans après les premières couches est sensiblement accru chez les femmes présentant un début de symptômes après l'accouchement ou lors de la première grossesse, contrairement aux femmes qui n'ont pas ressenti les premiers symptômes.(1)
Le Professeur Gunnar Lose du département d'obstétrique et de gynécologie de l'Université de Copenhague, hôpital Glostrup au Danemark et co-auteur de l'étude, déclare : << Il est bien connu que les grossesses et les accouchements peuvent augmenter le risque de souffrir des symptômes de l'incontinence à l'effort. Toutefois, les effets à long terme sont moins bien définis. Lors de la préparation de l'accouchement et immédiatement après, le personnel de santé et les patientes établissent une relation de confiance et de réceptivité vis-à-vis des conseils du médecin. Celui-ci peut encourager les patientes à être vigilantes et à consulter un professionnel de la santé si elles développent les symptômes de l'incontinence à l'effort dans les mois et les années qui suivent une naissance. >>
L'incontinence à l'effort est tabou pour de nombreuses femmes. C'est pourquoi elle ne cherche pas à être traitées, parfois pendant de nombreuses années. Cette honte provient du manque de prise de conscience sur la nature de l'incontinence à l'effort et des réticences des patientes à consulter un professionnel de la santé parce qu'elles sont gênées ou parce qu'elles pensent de cette maladie fait partie du processus normal de vieillissement.( 2,3)
Les symptômes peuvent être simplement identifiés en demandant à la patiente si elle est confrontée à des fuites d'urine accidentelles lors d'activités physiques telles que l'éternuement, la toux, le rire, l'effort pour lever un poids ou l'exercice.(3,4) L'incontinence à l'effort est la forme d'incontinence la plus fréquente chez les femmes.(5) Malgré sa prévalence, les femmes qui en souffrent ignorent bien souvent que des options de traitement de l'incontinence à l'effort existent, notamment des modifications du style de vie, un renforcement des muscles du plancher pelvien par des exercices, un traitement médicamenteux, (Yentreve (R), chlorhydrate de duloxétine) ou une opération chirurgicale.
Les résultats de cette étude portant sur 241 font conclure aux auteurs qu'un début de symptômes d'incontinence à l'effort après le premier accouchement exposent les patientes à des risques plus élevés d'incontinence à l'effort à long terme. Plus spécifiquement, parmi les femmes présentant les symptômes d'incontinence à l'effort après la première naissance, trois sur quatre (78 %) les présentaient toujours 12 ans plus tard, et plus de la moitié (56 %) souffraient d'incontinence à l'effort si le début s'était manifesté lors de la première grossesse. Les données indiquaient également qu'une femme sur trois (30 %) ne présentant aucun symptôme avant ou pendant la grossesse et immédiatement après la naissance développait aussi une incontinence à l'effort au cours des 12 années d'observation.(1)
L'étude combine ensuite les femmes présentant un début de symptômes lors de la première grossesse ou après l'accouchement et les suit pendant trois mois afin de déterminer leurs risques d'être confrontées à l'incontinence à l'effort sur le long terme. Les résultats montrent que 10 femmes sur 11 présentait une forme d'incontinence à l'effort 12 ans après l'accouchement si elles avaient ressenti les symptômes trois mois après la naissance. Sur 70 femmes, 40 en subissaient les symptômes 12 ans plus tard s'il y avait eu rémission des symptômes trois mois après l'accouchement. Même parmi les femmes ne présentant aucun symptôme avant, pendant ou après la première grossesse, 44 femmes sur 146 souffraient d'incontinence à l'effort 12 ans après la naissance. Les accouchements suivants n'aggravaient pas le risque de développer une forme d'incontinence à l'effort.(1)
<< Cette étude semble nous montrer que le risque d'incontinence à l'effort durable est lié à la date d'apparition et à la durée de l'incontinence à l'effort après la première grossesse et le premier accouchement >> explique le Professeur Lose. << Les professionnels de santé, notamment les gynécologues, doivent être conscients des risques d'incontinence à l'effort à long terme et profiter des consultations pré- et post-natales pour discuter des risques et des options de traitement avec les patientes, afin de leur éviter de subir ce handicap plus tard dans leur vie. >>
NOTES AUX EDITEURS :
Eli Lilly and Company et Boehringer Ingelheim
En novembre 2002, Eli Lilly and Company et Boehringer Ingelheim ont signé un accord à long terme pour mettre au point et commercialiser conjointement le chlorhydrate de duloxétine. La duloxétine est actuellement utilisée pour le traitement de la dépression, de l'incontinence à l'effort et de la douleur liée à la neuropathie périphérique du diabète. Ce partenariat couvre la plupart des pays à travers le monde. Aux Etats-Unis, cette collaboration exclut les indications en neurosciences.
A propos d'Eli Lilly and Company
Lilly, entreprise phare innovante, étend constamment un portefeuille de produits pharmaceutiques d'avant-garde en appliquant les techniques de recherche les plus récentes et en s'appuyant sur un réseau mondial de laboratoires et sur des alliances avec organisations scientifiques de premier plan. Basée à Indianapolis, dans l'Indiana, Lilly répond à certains des besoins médicaux mondiaux les plus urgents, à travers ses produits pharmaceutiques et les informations publiées.
A propos de Boehringer Ingelheim
Le groupe Boehringer Ingelheim est l'un des 20 premiers groupes pharmaceutiques mondiaux. Basé à Ingelheim, en Allemagne, il est présent mondialement à travers 144 filiales situées dans 45 pays et plus de 36 000 employés. Depuis sa création en 1885, cette société familiale s'est engagée en faveur de la recherche, de la mise au point, de la fabrication et de la commercialisation de produits innovants à haute valeur thérapeutique pour la médecine humaine et vétérinaire.
En 2004, Boehringer Ingelheim a affiché un chiffre d'affaire net de 8,2 milliards EUR, dont 1/5 était consacré aux dépenses de recherche et développement de son principal secteur d'activité (médicament sur ordonnance). Pour plus d'informations, veuillez consulter le site www.boehringer-ingelheim.com
Embrace Award - récompense des magazines sur l'incontinence urinaire
Pour plus d'informations, veuillez visiter www.embrace-award.org ou contacter le secrétariat Embrace Award à l'adresse suivante : embrace@embrace-award.org. La date limite de soumission des candidatures est le 1er juin 2006.
Références
1. Viktrup L. The risk of stress urinary incontinence 12 years after the first pregnancy and delivery; a cohort study. Presented at NUGA Annual Meeting 20 January 2006, Oslo Norway
2. Understanding Stress Urinary Incontinence. Paul Abrams and Walter Artibani 2004
3. Fultz NH, Burgio K, Diokno AC, et al. Burden of stress urinary incontinence for community-dwelling women. Am J Obstet Gynecol 2003;189:1275-82
4. Abrams P, Cardozo L, Fall M, et al. The standardisation of terminology of lower urinary tract function: report from the standardisation sub-committee of the International Continence Society. Neurourol Urodyn 2002;21(2):167-78
5. Hampel C, Wienhold D, Benken N, et al. Prevalence and natural history of female incontinence. Eur Urol. 1997;32 Suppl 2:3-12 (données Hampel : 49 % de patientes souffrent d'incontinence à l'effort avec une prévalence de 30 %)
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