VIVENDI UNIVERSAL continue d'améliorer ses performances au troisième trimestre 2003
Note: Le présent communiqué présente des résultats consolidés non audités, établis selon les normes
comptables françaises, sauf mention contraire.
le 2 décembre 2003
Troisième trimestre 2003
- Résultat d'exploitation de 896 millions d'euros, en progression de 43% par rapport à l'année
dernière sur une base pro forma (1).
- Résultat net récurrent (2) de 206 millions d'euros, contre 37 millions en 2002.
- Bénéfice net (2) (résultat net, part du groupe) de 131 millions d'euros, contre une perte nette de
1 234 millions en 2002.
- Cash flow opérationnel (3) consolidé de 1 113 millions d'euros, multiplié par 4,3 sur une base
pro forma.
- Cash flow opérationnel proportionnel (4) de 682 millions d'euros, en amélioration de
921 millions d'euros comparativement à l'année dernière sur une base pro forma.
- Endettement financier (5) de 12,8 milliards d'euros, en diminution de 6 milliards d'euros par
rapport à l'an passé et en recul de 900 millions d'euros au cours du trimestre.
Neuf premiers mois de 2003
- Résultat d'exploitation de 2 573 millions d'euros, en hausse de 27% par rapport à l'année
dernière sur une base pro forma (1) .
- Résultat net récurrent (2) de 192 millions d'euros, contre 210 millions d'euros en 2002.
- Perte nette (résultat net part du groupe)(2) de 501 millions d'euros, contre une perte nette de
13 540 millions d'euros en 2002.
- Cash flow opérationnel (3) consolidé de 3 327 millions d'euros, en hausse de 63% par rapport à
l'année dernière sur une base pro forma.
- Cash flow opérationnel proportionnel (4) de 2 032 millions d'euros, multiplié par 4,1 par
rapport à l'année dernière sur une base pro forma.
Cette amélioration des performances opérationnelles sur les neuf premiers mois de 2003 permet à Vivendi
Universal, en dépit de l'impact négatif du taux de change dollar/euro, de confirmer ses objectifs
opérationnels pour l'ensemble de l'exercice 2003 :
- Très forte croissance du résultat d'exploitation ;
- Hausse significative du cash-flow opérationnel ;
- Très forte hausse du cash-flow opérationnel proportionnel ;
- Retour à un résultat net récurrent positif.
L'endettement financier devrait s'élever à environ 13 milliards d'euros à fin 2003.
A fin 2004, l'endettement financier de Vivendi Universal devrait s'élever à environ 5 milliards
d'euros.
Commentaires sur les résultats du Groupe :
Du fait de la réduction substantielle du périmètre du groupe, la comparaison des résultats 2002 et 2003, sur
une base réelle, peut ne pas être significative. C'est pourquoi les comparaisons qui suivent sont présentées
sur la base d'un périmètre correspondant à celui de 2003 (6).
Résultat d'exploitation :
Le résultat d'exploitation du troisième trimestre 2003 s'élève à 896 millions d'euros, en hausse de 43% sur
une base pro forma par rapport à la même période de l'année dernière.
- Les performances des activités Médias sont assez contrastées. Le Groupe Canal Plus améliore à
nouveau ses performances, avec un résultat d'exploitation et un cash flow opérationnel positifs. Le
trimestre a été bon pour VUE avec une solide performance du cash flow opérationnel. En revanche, les
performances d'UMG et de VUG sont médiocres, principalement du fait d'une diminution de leur
chiffre d'affaires.
- Les Télécommunications poursuivent leur croissance en améliorant leur rentabilité durant le trimestre.
Leur résultat d'exploitation ressort à 705 millions d'euros, en progression de 23% par rapport à l'année
dernière.
- La restructuration des activités non stratégiques (VUNet, VTI, le reliquat de VUP et Vivendi
Valorisation) se poursuit avec succès, ce qui se traduit par une réduction de la perte opérationnelle à
26 millions d'euros, contre 152 millions d'euros au troisième trimestre 2002.
Pour les neuf premiers mois de 2003, le résultat opérationnel se monte à 2 573 millions d'euros, en
progression de 39% par rapport à la même période de l'année dernière. Sur une base pro forma, c'est à dire
prenant en compte les actifs divertissement d'InterActiveCorp. comme s'ils avaient été acquis au 1 er janvier
2002, le résultat d'exploitation des neuf premiers mois est en progression de 27%, malgré l'impact négatif
sur le résultat d'exploitation de l'évolution de la parité moyenne euro/dollar.
A taux de change constant et
sur une base pro forma, la hausse du résultat d'exploitation aurait été de 32%.
Résultat net récurrent
Au troisième trimestre 2003, le résultat net récurrent s'élève à 206 millions d'euros, contre 37 millions
d'euros au troisième trimestre 2002.
Le résultat net récurrent des neuf premiers mois de 2003 s'établit à 192 millions d'euros. Il comprend des
plus-values sur cessions de participations totalisant 20 millions d'euros (principalement l'investissement
dans SBCP, qui avait fait l'objet d'une dépréciation). A comparer avec les neuf premiers mois de 2002,
dont le résultat net récurrent s'élevait à 210 millions d'euros, et comprenait des plus-values nettes sur
cessions de participations, pour 180 millions d'euros (essentiellement liées à la cession d'actions Vinci).
Résultat net
Au troisième trimestre 2003, Vivendi Universal affiche un bénéfice net de 131 millions d'euros, contre une
perte nette de 1 234 millions d'euros au troisième trimestre 2002.
Au cours des neuf premiers mois de 2003, Vivendi Universal enregistre une perte nette de 501 millions
d'euros, contre une perte nette de 13 540 millions d'euros pour la même période de 2002.
Cash flow opérationnel consolidé
Le cash flow opérationnel s'élève à 1 113 millions d'euros au troisième trimestre 2003, contre 256 millions
d'euros pour la même période de 2002 sur une base pro forma. Le cash flow opérationnel proportionnel
s'élève à 682 millions d'euros, contre -239 millions d'euros au troisième trimestre 2002 sur une base pro
forma.
Le cash flow opérationnel des neuf premiers mois de 2003 s'élève à 3 327 millions d'euros, contre
2 045 millions d'euros pour la même période de 2002, sur une base pro forma. Le cash flow opérationnel
proportionnel ressort à 2 032 millions d'euros, contre 499 millions d'euros pour les neuf premiers mois de
2002, sur une base pro forma.
Ces bonnes performances s'expliquent par la priorité que Vivendi Universal continue d'accorder à la
génération de cash. Elles ne peuvent toutefois pas faire l'objet d'extrapolation sur le quatrième trimestre
2003, en raison de la saisonnalité de certains métiers du groupe.
L'endettement financier s'établit à 12,8 milliards d'euros fin septembre 2003, en diminution de 6 milliards
d'euros sur un an, et un recul de 900 millions d'euros au cours du trimestre, grâce au cash flow opérationnel
et aux cessions d'actifs.
L'évolution de l'endettement financier depuis le début de l'année tient compte de l'acquisition de la
participation de 26% dans Cegetel Groupe S.A., effectuée le 23 janvier 2003 pour un montant de 4 milliards
d'euros, ainsi que de l'impact des cessions, qui totalisent environ 3 milliards d'euros en valeur d'entreprise.
Commentaires sur le résultat d'exploitation des activités Médias et Télécoms de Vivendi Universal :
Activités Médias (sur la base d'une consolidation à 100%)
Au troisième trimestre 2003, les activités Médias ont dégagé un résultat d'exploitation de 276 millions
d'euros et un cash flow opérationnel de 267 millions d'euros.
Au cours des neuf premiers mois de 2003, les activités Médias ont dégagé un résultat d'exploitation de
922 millions d'euros et un cash flow opérationnel de 1 354 millions d'euros. Le cash flow progresse de
façon significative du fait des bonnes performances de VUE et de l'amélioration significative des
performances de Canal Plus.
Groupe Canal Plus (intérêt économique de Vivendi Universal : 100%) :
| 2003 Réel | 2002 Réel | Réel | Réel | |||
| Chiffre d'affaires | 969 | 1 167 | -17% | 3 184 | 3 511 | -9% |
| +3%** | +2%** | |||||
| Résultat | ||||||
| d'exploitation | 133 | 40 | N.A. | 378 | -29 | N.A. |
**Variation sur une base comparable (hors changements de périmètre, principalement Telepiù).
Amélioration significative du résultat d'exploitation du Groupe Canal Plus.
Confirmation d'un résultat
d'exploitation positif pour l'exercice 2003.
Au troisième trimestre 2003, le résultat d'exploitation de 133 millions d'euros du Groupe Canal Plus
confirme le redressement important observé au premier semestre de cette année.
Les acquisitions brutes d'abonnés de la chaîne Canal Plus Premium ont augmenté en septembre pour la
première fois depuis sept ans grâce à la nouvelle grille de programmes.
Pour les neuf premiers mois de 2003, le résultat d'exploitation du Groupe Canal Plus totalise 378 millions
d'euros (incluant 118 millions d'euros d'éléments non récurrents), comparativement à une perte
opérationnelle de 20 millions d'euros pour la même période de 2002, sur une base pro forma.
En France, le résultat de la chaîne payante, qui représente plus de 60% du résultat d'exploitation du Groupe
Canal Plus, progresse de 84% par rapport aux neuf premiers mois de 2002, grâce aux bonnes performances
réalisées par l'ensemble de ses unités.
Le résultat d'exploitation de l'activité cinéma (StudioCanal) affiche également une hausse significative.
Parmi les éléments non-récurrents, hors Telepiù, les provisions passées ont été compensées par des reprises
de provisions d'un niveau équivalent.
Compte tenu de la saisonnalité des coûts de programmes et de marketing, le résultat d'exploitation sur
l'ensemble de l'année sera inférieur à celui des neuf premiers mois mais positif pour la première fois depuis
1996.
Universal Music Group (intérêt économique de Vivendi Universal : 92%) :
| 2003 Réel | 2002 Réel | Réel | Réel | |||
| Chiffre d'affaires | 1 115 | 1 328 | -16% | 3 283 | 4 201 | -22% |
| -9%* | -13%* | |||||
| Résultat | 4 | 16 | -75% | -38 | 185 | N.A. |
| d'exploitation | NA* |
*Variation à taux de change constant.
Sur les neuf premiers mois de 2003, Universal Music Group enregistre une perte d'exploitation du fait de la
baisse de son chiffre d'affaires
Le marché mondial de la musique est resté fragile. UMG enregistre un bénéfice d'exploitation de 4 millions
d'euros au troisième trimestre, par rapport à un bénéfice de 16 millions d'euros sur la même période de
l'année dernière, reflétant l'impact de la baisse des ventes sur les marges, ainsi qu'une contribution plus
élevée des marques distribuées et des joint ventures, partiellement compensée par la baisse des frais
généraux et des dépenses de marketing et par de plus faibles charges d'amortissement du catalogue.
Pour les neuf premiers mois de 2003, UMG enregistre une perte d'exploitation de 38 millions d'euros,
reflétant l'impact de la baisse des ventes sur les marges, les coûts de restructuration et la prise en compte en
2002 de produits de cession d'actifs non récurrents (cession à Viacom de la participation d'UMG dans MTV
Asia, de biens immobiliers et de divers autres actifs) qui ne se sont pas reproduits en 2003, compensés par
une baisse des frais de marketing et par de plus faibles charges d'amortissement du catalogue.
Les grandes sorties prévues au quatrième trimestre 2003 sont Blink 182, Bon Jovi, Busted, Sheryl Crow,
Johnny Hallyday, Enrique Iglesias, G-Unit, Jay Z, Ludacris, Nelly, No Doubt, Luciano Pavarotti et Texas.
UMG gère en permanence ses activités de façon à demeurer l'entreprise la plus performante et compétitive
du secteur de la musique et d'être bien positionnée pour le futur. En conséquence, UMG met actuellement
en place d'importantes mesures de réduction des coûts pour faire face au déclin du marché de la musique,
afin de rationaliser davantage encore la structure de coûts de la société à l'échelle mondiale.
Par ailleurs, UMG a engagé au quatrième trimestre une importante politique de réduction du prix des CD au
détail en baissant fortement ses prix de gros sur la quasi-totalité des CD les plus populaires aux Etats-Unis,
avec pour objectif de faire revenir sa clientèle dans les points de vente et à relancer les ventes. La société considère que ce changement fondamental dans sa politique de prix est essentiel pour le développement sur
le long terme de l'industrie musicale, même s'il peut avoir à court terme un impact négatif sur les résultats.
UMG, en tant que leader du marché, continue de participer à des initiatives du secteur pour lutter contre le
piratage physique et en ligne et pour encourager le marché légal de la musique numérique. Pour 2003,
UMG anticipe une contraction du marché mondial de la musique comparativement à l'année précédente et
les performances de la société sur l'ensemble de l'exercice devraient par conséquent rester inférieures à
celles enregistrées en 2002.
Vivendi Universal Entertainment (intérêt économique de Vivendi Universal : 86%) :
| 2003 Réel | 2002 Réel | Réel | Réel | |||
| Chiffre d'affaires | 1 305 | 1 291 | 1% | 4 267 | 4 442 | -4% |
| +15%* | +16%* | |||||
| Résultat | 197 | 195 | 1% | 692 | 725 | -5% |
| d'exploitation | +14%* | +15%* |
*Variation à taux de change constant.
| dollars | 2003 Réel | 2002 Pro-forma (7) | Réel | Réel | ||
| Normes comptables | ||||||
| américaines (US G.A.A.P.) | ||||||
| Chiffre d'affaires | 1 479 | 1 321 | 12% | 4 603 | 4 607 | 0% |
| Résultat | ||||||
| d'exploitation | 163 | 217 | -25% | 700 | 583 | 20% |
Sur une base comparable, (VUE seul, pro forma, en dollars et en US GAAP) le résultat d'exploitation de
VUE a augmenté de 20%.
Au troisième trimestre 2003, le résultat d'exploitation de VUE a progressé de 1% (+14% à taux de change
constant). Les meilleures performances de Universal Television Production, liées à l'augmentation des
ventes de programmes télévisuels de son catalogue et à la baisse des frais généraux, ont été affectées par le
recul des résultats de Universal Pictures, du à l'augmentation des frais de marketing liés à la sortie des films
de l'été (Johnny English, Seabiscuit, et American Wedding).
Pour les neuf premiers mois de 2003, le résultat d'exploitation de VUE a diminué de 5% par rapport à
l'exercice précédent en euros et aux normes comptables françaises (French GAAP), mais progressé de 20%
sur une base comparable (ie VUE seul en US GAAP, pro forma (7) et en dollars).
L'écart est principalement
dû à la faiblesse du dollar vis-à-vis de l'euro.
Le résultat d'exploitation d'Universal Pictures Group (base comparable) a augmenté de 34% par rapport à
l'année dernière du fait des succès obtenus par certains films sortis cette année, notamment Bruce Almighty,
American Wedding, 2 Fast 2 Furious et Johnny English, à comparer avec The Bourne Identity, Scorpion
King et About A Boy, sortis en 2002.
Le résultat d'exploitation de Universal Television Networks marque un recul de 10% du fait de coûts de
programmation et de frais de marketing plus élevés, qui devraient se traduire par une hausse de la marge
brute d'exploitation des exercices à venir. Ces coûts ont affecté les gains tirés de la hausse importante du chiffre d'affaires de la publicité et des abonnements. Le résultat d'exploitation de Universal Television
Production a progressé de 4% du fait de la poursuite des bonnes performances de la diffusion de la série
Law & Order et ses dérivés, conjuguée aux économies de coûts induites par la fusion avec USA
Entertainment.
Le résultat d'exploitation de Universal Parks & Resorts et de Spencer Gifts a progressé de 9%
principalement du fait de la sortie du périmètre de consolidation de Spencer Gifts, cédé au deuxième
trimestre 2003. Le résultat d'exploitation des parcs à thème a reculé de 9% en raison d'une baisse de
fréquentation de Universal Studios Hollywood et de Universal Studios Japan, du fait de la morosité
persistante de l'industrie du tourisme.
Vivendi Universal Games (intérêt économique de Vivendi Universal : 99%) :
| 2003 Réel | 2002 Réel | Réel | Réel | |||
| Chiffre d'affaires | 77 | 166 | -54% | 317 | 502 | -37% |
| -39%* | -24%* | |||||
| Résultat | ||||||
| d'exploitation | -58 | -2 | N.A | -110 | 37 | N.A. |
*Variation à taux de change constant.
La baisse des performances de Vivendi Universal Games s'est poursuivie
Au troisième trimestre 2003, la perte d'exploitation s'est établie à 58 millions d'euros, contre une perte de
2 millions d'euros au troisième trimestre 2002.
Pour les neuf premiers mois de l'année, VUG affiche une perte opérationnelle de 110 millions d'euros. Le
résultat d'exploitation de l'année dernière s'établissait à 37 millions d'euros, grâce aux bons résultats réalisés
au deuxième trimestre.
Le recul de la marge brute sur un chiffre d'affaires lui-même en diminution a été la principale origine de la
baisse du résultat. Par ailleurs, les autres principaux écarts s'expliquent par la hausse des frais de redevance
en partie dus à des jeux qui ne se sont pas révélés pleinement rentables, et par des retours de
produits/garanties de prix plus élevés sur des jeux à rotation lente.
Les charges d'exploitation ont été inférieures à l'année dernière principalement du fait de la diminution des
frais de marketing.
La performance opérationnelle de VUG devrait rester médiocre au quatrième trimestre de cette année. La
mise en oeuvre actuelle d'un plan de restructuration devrait résoudre ces problèmes.
Activité Télécoms (sur la base d'une consolidation à 100%)
Au troisième trimestre 2003, le résultat d'exploitation des activités télécoms s'est élevé à 705 millions
d'euros et le cash flow opérationnel s'est établi à 792 millions d'euros.
Pour les neuf premiers mois de 2003, l'activité télécoms a dégagé un résultat d'exploitation de
1 972 millions d'euros et un cash flow opérationnel de 2 301 millions d'euros.
SFR- Cegetel (intérêt économique de Vivendi Universal environ : 56%) :
| 2003 Réel | 2002 Réel | Réel | Réel | |||
| Chiffre d'affaires | 1 941 | 1 804 | 8% | 5 553 | 5 246 | 6% |
| Résultat | ||||||
| d'exploitation | 531 | 460 | 15% | 1 515 | 1 206 | 26% |
Le résultat d'exploitation de SFR-Cegetel a augmenté de 26% à 1 515 millions d'euros grâce à une bonne
maîtrise des coûts.
Au troisième trimestre 2003, le résultat d'exploitation de SFR-Cegetel s'est établi à 531 millions d'euros, en
hausse de 15% malgré des charges ponctuelles liées au lancement de nouveaux services et d'autres éléments
non récurrents défavorables. Le résultat d'exploitation de la téléphonie mobile s'est élevé à 536 millions
d'euros. Les pertes de la téléphonie fixe ont diminué, passant de 26 millions d'euros au troisième trimestre
2002 à 5 millions d'euros, mais une partie de cette amélioration provient d'événements favorables non
récurrents.
Pour les neuf premiers mois de 2003, le résultat d'exploitation de SFR-Cegetel s'est élevé à 1 515 millions
d'euros, en progression de 26% par rapport à la même période de l'année dernière grâce à une bonne
maîtrise des coûts. Le résultat d'exploitation de la téléphonie mobile a progressé de 19% à 1 524 millions
d'euros. Les pertes opérationnelles de la téléphonie fixe se montent à 7 millions d'euros, contre des pertes de
78 millions d'euros pour la même période de l'année dernière.
En année pleine, le résultat d'exploitation de SFR-Cegetel devrait afficher une progression supérieure à
30%.
Maroc Telecom (intérêt économique de Vivendi Universal : 35%):
| 2003 Réel | 2002 Réel | Réel | Réel | |||
| Chiffre d'affaires | 387 | 399 | -3% | 1101 | 1115 | -1% |
| 0%* | +3%* | |||||
| Résultat | 174 | 111 | 57% | 457 | 315 | 45% |
| d'exploitation | +62%* | +51%* |
*Variation à taux de change constant.
Le résultat d'exploitation de Maroc Telecom a enregistré une forte hausse de 45% à 457 millions d'euros
grâce à une maîtrise efficace des coûts.
Au troisième trimestre 2003, le résultat d'exploitation de Maroc Telecom s'est élevé à 174 millions d'euros,
en hausse de 57% (+62% à taux de change constant) par rapport à la même période de l'an dernier. Cette
excellente performance reflète le succès remporté par l'activité de téléphonie mobile qui a atteint les 5
millions de clients en août, ainsi que la poursuite d'une maîtrise rigoureuse des coûts.
Pour les neuf premiers mois de 2003, le résultat d'exploitation a enregistré une augmentation de 45% par
rapport à la même période de l'an dernier (+51% à taux de change constant) pour s'établir à 457 millions
d'euros. Cette très bonne performance est principalement due aux ventes de mobiles avec un parc en forte
croissance et des coûts d'acquisition moins élevés, à la réduction des frais généraux, commerciaux et
administratifs et des créances douteuses, et grâce aux charges de restructuration comptabilisées en 2002.
Autres éléments du résultat du troisième trimestre 2003
Le coût du financement s'établit à 154 millions d'euros, contre 377 millions d'euros au troisième trimestre
2002.
Les autres charges financières, nettes des provisions diminuent, passant de 193 millions d'euros en 2002
à 50 millions d'euros cette année, y compris des pertes de change de 48 millions d'euros.
Le résultat exceptionnel est un bénéfice de 144 millions d'euros, incluant un gain de 72 millions d'euros
découlant de l'augmentation de capital de Sogecable, par rapport à une perte nette de 735 millions d'euros
en 2002.
L'impôt sur le résultat s'élève à 212 millions d'euros, contre 513 millions d'euros l'année dernière.
La dotation aux amortissements des écarts d'acquisition et l'amortissement exceptionnel s'élèvent à
198 millions d'euros, comparativement à 310 millions d'euros en 2002.
(1) L'information pro forma prend en considération l'impact de l'acquisition des actifs de divertissement d'InterActiveCorp. en mai 2002, la cession
des activités d'édition en 2002 et 2003 comme si ces transactions avaient eu lieu au début de l'année 2002. Elle illustre également la mise en
équivalence de Veolia Environnement au 1 er janvier 2002 au lieu du 31 décembre 2002.
(2) Pour la réconciliation du résultat net au résultat net récurrent (perte), se référer aux tableaux joints en annexe.
(3) Flux net de trésorerie provenant des opérations d'exploitation net des investissements industriels et avant frais financiers et impôts.
(4) Cash flow opérationnel hors participations minoritaires.
(5) Endettement financier : dette brute selon les normes comptables françaises moins disponibilités.
(6) Sur la base d'un compte de résultat qui illustre la mise en équivalence de Veolia Environnement à compter du 1 er janvier 2002 au lieu du 31
décembre 2002 et présente la quote-part dans le résultat net des activités de VUP cédées en 2002 et 2003 sur une seule ligne du compte de résultat
conformément à l'option prévue au paragraphe 23100 du Règlement 99-02.
(7) Sur une base pro-forma, comme si les actifs divertissement d'InterActive Corp. avaient été consolidés au 1 er janvier 2002 et que les résultats des
chaînes de télévision internationales d'Universal Studios avaient été comptabilisés par Vivendi Universal Entertainment et non par le Groupe Canal
Plus.
Conférence téléphonique pour les analystes
Intervenant : Mr. Jacques Espinasse
Date : Mardi 2 décembre, 2003 16H30 heure de Paris
15H30 heure de Londres
10H30 heure de New York (EST)
Les journalistes peuvent se joindre à la conférence téléphonique des analystes uniquement en tant
qu'auditeurs.
Les numéros à composer sont les suivants :
FRANCE: +33 (0)1 70 70 81 78 ou +33 (0)1 70 70 60 60
Code d'accès : 784239
UK: +44 (0) 207 019 9504 - Code d'accès : 716449
Etats-Unis (appel gratuit) : (1) 866 602 0258 - Code d'accès: 716449
Etats-Unis : +00 (1) 718 354 1153 - Code d'accès: 716449
Retransmission sur Internet :
La réunion sera également retransmise sur Internet à l'adresse suivante : http://finance.vivendiuniversal.com
Avertissement Important
Vivendi Universal est une société cotée au NYSE et à Euronext Paris SA et le présent communiqué de presse contient des
déclarations prospectives au sens des dispositions du US Private Sector Securities Litigation Reform Act de 1995. Ces déclarations
ne sont pas des garanties quant à la performance future de la Société. Les résultats effectifs peuvent être très différents des
déclarations prospectives en raison d'un certain nombre de risques et d'incertitudes, dont la plupart sont hors de notre contrôle, et
notamment : les risques que les niveaux de chiffre d'affaires et de cash-flow annoncés ne soient pas atteints, que les synergies et
bénéfices attendus de certaines opérations ne se matérialisent pas; le risque que la réduction de l'endettement de Vivendi Universal
attendue du programme de désendettement, des cessions envisagées et/ou des restructurations ne se matérialise pas dans les
conditions et/ou les délais annoncés; le risque que Vivendi Universal n'obtienne pas les autorisations nécessaires à la finalisation
de certaines transactions; Vivendi Universal ne puisse identifier, développer et réaliser avec succès de nouveaux produits, services
et technologies, que Vivendi Universal ne puisse pas affronter une concurrence accrue et que l'effet produit sur les prix, les
dépenses, les relations avec les tiers et le chiffre d'affaires par cette compétition limite ou réduise le chiffre d'affaires et/ou les
résultats de Vivendi Universal, que Vivendi Universal ne puisse établir ou maintenir des relations avec les partenaires opérant
dans les milieux du commerce, de la publicité, de la commercialisation, de la technologie et des fournisseurs de contenu, que
Vivendi Universal ne puisse obtenir ou conserver les autorisations et permis nécessaires à l'exploitation et à l'expansion de leurs
activités, de même que les risques décrits dans les documents déposés par Vivendi Universal auprès de la US Securities and
Exchange Commission et de la Commission des Opérations de Bourse. Il est fortement conseillé aux investisseurs et aux détenteurs
de valeurs mobilières de prendre connaissance de ces documents, disponibles sur les sites de la U.S. Securities Exchange
Commission (
Vivendi Universal n'a pas l'obligation ni ne prend l'engagement de mettre à jour ou réviser les déclarations prospectives.
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