Une analyse démontre les avantages d'une administration précoce de Zevalin
SAN DIEGO, California, December 8 /PRNewswire/ -- - Les résultats s'améliorent avec un traitement de deuxième ligne comparés avec un traitement de troisième ligne et ultérieur chez les patients avec un lymphome non hodgkinien d'immunotype B.
Les données d'une analyse intégrée présentée aujourd'hui à la 45ème conférence de l'American Society of Haematology montrent que les patients atteints de lymphomes non hodgkinien et recevant un traitement de deuxième ligne avec le traitement de radio immunothérapie Zevalin(R) (Yttrium-90 ibritumomab tiuxetan, ont connu des taux de réponses plus élevés et plus longs lorsque comparés au traitements de troisième ligne ou ultérieurement dans le paradigme de traitement.
L'analyse a porté sur 211 patients dans quatre études cliniques. Les chercheurs ont comparé les individus ayant suivi une session de chimiothérapie à ceux en ayant reçu deux ou plus avant une administration de Zevalin. Les bénéfices d'un traitement précoce ont été particulièrement notables parmi les patients avec un lymphome folliculaire non hodgkinien d'immunotype B.
<< Notre analyse suggère que Zevalin pourrait être plus efficace si utilisé plus tôt dans le paragdime du traitement du lymphome non hodgkinien >>, a déclaré Christos E. Emmanouilides, M.D., Directeur, Clinical Lymphoma Research Program, Université de Californie (Los Angeles), Jonsson Comprehensive Cancer Center, et auteur principal de cette étude. << Zevalin est un traitement d'avant garde qui combine la précision d'un anticorps monoclonal et la capacité de destruction des tumeurs du radio isotope 90Y. Zevalin est le premier traitement de radio immunothérapie et représente une nouvelle arme puissante dans la lutte contre les cancers mortels. >>
Les résultats de l'étude montrent que les patients suivant un traitement de deuxième ligne ont fait état d'un taux de réponse plus élevé (86 %) que les patients recevant un traitement de troisième ligne ou ultérieur (72 % ; P = 0,051). La disparité entre les deux groupes au niveau du taux de réponse total était encore plus grande (49 % contre 28 %; P =0 ,004). Les patients suivant un traitement de deuxième ligne avaient aussi un temps moyen de progression plus long [(temps de progression) 12,6 mois contre 7,9 mois ; P = 0,038] et une durée moyenne de réponse plus longue [(durée de réponse) 13,7 mois contre 8,2 mois ; P = 0,163]. Le temps moyen de progression et la durée moyenne de réponse chez les patients suivant un traitement de deuxième ligne et démontrant une réponse totale, étaient de 23,9 et 22,8 mois, comparé à 15,6 et 14,6 mois respectivement chez les patients suivant un traitement de troisième ligne ou ultérieur. Dans le sous-groupe de patients avec lymphome folliculaire non hodgkinien (n = 169), le taux de réponse global était de 90,6 % chez les patients suivant un traitement de deuxième ligne (n = 53) comparé à 79,3 % chez les patients suivant un traitement de troisième ligne ou ultérieur (P = 0,082).
Parmi les patients avec lymphome folliculaire non hodgkinien, le temps de progression est de 14,9 mois contre 9,2 mois (P = 0,038).
Détails de l'étude
Deux cent onze patients suivant un traitement à base de 90Y-ibritumomab tiuxetan issu de quatre essais cliniques ont été regroupés pour analyser le rythme optimal du traitement (c.-à-d. deuxième contre troisième ligne ou plus). Soixante trois patients ont reçu un traitement de deuxième ligne à base de 90Y-ibritumomab tiuxetan et cent quarante huit ont reçu deux traitements préalables (portée : 2-9). Les caractéristiques des patients étaient identiques dans les deux groupes à l'exception d'un taux plus élevé de lymphome dans la moelle chez les patients suivant un traitement de deuxième ligne que chez ceux suivant un traitement de troisième ligne ou ultérieur (57 % contre 39 % ; P = 0,023, et une tendance vers des pathologies plus lourdes chez les patients suivant un traitement de troisième ligne que chez ceux suivant un traitement de deuxième ligne. Les patients suivant un traitement de deuxième ligne avaient aussi un taux de réponse global plus élevé (86 %) que les patients suivant un traitement de troisième ligne (72 %; P = 0,051)et une réponse totale plus élevée (49 % contre 28 %; P = 0,004). Ces patients ont aussi démontré un temps de progression moyen plus long (12,6 contre 7,9 mois ; P = 0,038) et une durée de réponse moyenne plus élevée (1377 contre 8,2 mois ; P = 0,163). Le temps de progression et la durée de réponse chez les patients suivants un traitement de deuxième ligne et démontrant une réponse totale étaient de 23,9 et 22,8 mois respectivement, comparés à 15,6 et 14,6 mois respectivement chez les patients suivant un traitement de troisième ligne. Dans le sous-groupe de patients avec lymphome folliculaire non hodgkinien (n = 169), le taux de réponse global était de 90,6 % chez les patients suivant un traitement de deuxième ligne (n = 53) comparé à 79,3 % chez les patients suivant un traitement de troisième ligne ou ultérieur (P = 0,082). Par ailleurs, le taux de réponse complète était beaucoup plus élevé chez les patients suivant un traitement de deuxième ligne (54,7 % contre 30,2 % ; P =0,004). Chez les patients avec un lymphome folliculaire non hodgkinien, le temps moyen de progression ((14,9 contre 9,2 mois ; P =0,038) et la durée de réponse (14,2 contre 8,2 mois ; P =0,093) étaient aussi plus élevés chez les patients suivant un traitement de deuxième ligne que chez ceux suivant un traitement de troisième ligne ou ultérieur. Les événements indésirable de degré 3/4 sont principalement hématologiques, avec des taux d'incidence comparables. Les événements indésirables non-hématologiques étaient principalement de degré 1 ou 2.
A propos du lymphome non hodgkinien
Le lymphome Non hodgkinien est une tumeur cancéreuse qui apparaît dans le système lymphatique. Elle a pour origine les lymphocytes, un type de globule blanc, qui peuvent être catégorisés en deux types principaux, les lymphocytes B et les lymphocytes T (aussi appelés cellule B ou cellule T). Chez les adultes, environ 85 % des cas de lymphome non hodgkinien sont d'immunotype B. La prévalence générale de lymphomes non hodgkinien dans l'Union Européenne est d'environ 230000, avec une incidence annuelle de 70000. Cette incidence connaît à l'heure actuelle une augmentation de 4 % par an. Le lymphome non hodgkinien peut être divisé en deux catégories cliniques : lymphome indolent qui est plutôt lent à se développer et lymphome malin qui se développe plus rapidement. Le lymphome non hodgkinien indolent représente 45 à 50 % de tous les lymphomes non hodgkinien. L'âge moyen au moment du diagnostic est de 55-60 ans. Le lymphome non hodgkinien est légèrement plus courant chez les hommes que chez les femmes. Certains facteurs de risques comprennent les infections pré-existantes (particulièrement, VIH, virus d'Epstein-Barr, virus T-lymphotrope de type 1), l'exposition à certains produits chimiques, les transplantions d'organes et les antécédents familiaux.
A propos de Zevalin(R)
Zevalin est le premier traitement de radio immunothérapie disponible dans le commerce pour le lymphome non hodgkinien de bas grade. Il combine la puissance de l'anticorps monoclonal anti-CD 20 avec le radio isotope yttrium 90. L'anticorps monoclonal transporte l'élément radioactif (90Y) dans un lymphocyte B et irradie et tue non seulement la cible mais pénètre aussi 5 mm au-delà, dans les autres cellules cancéreuses qui sont proches. Il a été approuvé en février 2002 par la Food and Drug Administration des Etats-Unis pour le traitement des lymphomes non hodgkinien folliculaires ou transformés de bas grade récidivants ou réfractaires. Le comité des spécialités pharmaceutiques a émis un avis favorable et l' approbation de l'Union Européenne est attendu pour 2004.
Contact: Kim Irwin Email: KIrwin@mednet.ucla.edu Tél: +1-310-206-2805