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société :

KLEPIERRE

secteur : Sociétés Civiles de placement Immobilier
jeudi 26 juillet 2007 à 19h45

KLÉPIERRE CONFIRME SES PERSPECTIVES DE CROISSANCE


Regulatory News:

Le Conseil de surveillance, réuni ce jour, a examiné lactivité de la société et validé les comptes du 1er semestre 2007, arrêtés par le Directoire le 23 juillet dernier.

En millions deuros 30 juin
2007
30 juin
2006
Variation Variation à périmètre constant
Loyers 285,0 250,3 +13,9% +6,2%
dont centres commerciaux 249,3 222,6 +12,0% +5,9%
dont commerces 11,4 1,1 nc nc
dont bureaux 24,3 26,6 -8,9% +9,1%
Loyers nets 266,9 236,1 +13,0%
Honoraires 30,0 24,6 +22,1%
Cash-flow dexploitation 257,1 222,3 +15,7%
En euros par action      
Cash-flow net courant 3,24 2,81 +15,3%
Bénéfice net 2,15 1,71 +25,8%
Actif net réévalué (1) 108,9 79,9 +36,4%

(1) droits compris, après fiscalité sur plus-values latentes et remise en valeur de marché des instruments financiers

LOYERS EN PROGRESSION DE 13,9% AU 1ER SEMESTRE

Les loyers Centres commerciaux ont progressé de 12% au 1er semestre 2007 pour atteindre 249,3 millions deuros. Les acquisitions de 2006 ont contribué à hauteur de 8 millions deuros aux loyers du semestre dont Valenciennes - France (1,6M), Novo Plaza République tchèque (1,4M) et Braga Portugal (1,2M) et celles du 1er semestre 2007 à hauteur de 4,6 millions deuros. La progression de 5,9% à périmètre constant résulte de lindexation (+4,6%) et de la revalorisation locative (713 baux traités, +14,1%).

Les loyers Commerces de 11,4 millions deuros sont constitués à hauteur de 10,2 millions deuros par la contribution des actifs Buffalo Grill.

Les loyers Bureaux progressent à périmètre constant de 9,1% sous limpact de lindexation (+5,3%) et des relocations conclues en 2006 (+3,8%). A champ courant, ils sont en baisse de 8,9% à 24,3 millions deuros sous leffet des 186,4 millions deuros de cessions réalisées en 2006 et 2007.

Les honoraires atteignent 30 millions deuros, en hausse de 22,1% et proviennent quasiment exclusivement du secteur Centres commerciaux.

CASH FLOW NET COURANT, PAR ACTION : +15,3%

Le cash flow dexploitation progresse de 15,7% à 257,1 millions deuros.

Le coût de lendettement net est de 76,2 millions deuros. La charge financière du Groupe progresse de 10,9 millions deuros avec un endettement net de 4,1 milliards deuros au 30 juin 2007 (+ 305 millions par rapport au 31 décembre 2006). Le coût de la dette est stable sur le 1er semestre 2007 à 4,3%, peu impacté par les hausses de taux dintérêt en raison dun niveau de couverture à taux fixe élevé (79% au 30 juin 2007). La stratégie de couverture adoptée rend ainsi les performances de Klépierre peu sensibles à lévolution des taux. A titre dexemple, sur la base de la structure financière de Klépierre au 30 juin 2007, un Euribor 3 mois à 5% aurait pour conséquence une augmentation de 0,08% du coût de la dette, soit un surcoût annuel denviron 3 millions deuros.

Le cash flow net courant atteint 173,9 millions deuros, en hausse de 15%. En part du groupe, il ressort à 148,3 millions, soit 3,2 euros par action (+15,3%).

Les plus values dégagées sur ventes dimmeubles (73,8 M) sélèvent à 21 millions deuros au 30 juin 2007 (11,2 M un an auparavant) et proviennent du secteur Bureaux.

Le résultat net, part du groupe, sétablit à 98,4 millions deuros. Ramené par action, il est de 2,15 euros, en hausse de 25,8%.

OBJECTIF DINVESTISSEMENT DUN MILLIARD MAINTENU POUR 2007

Klépierre a poursuivi son développement avec près de 550 millions deuros investis dont 404 millions au 1er semestre 2007.

  • Les acquisitions du semestre comprennent les centres de Rybnik et Sosnowiec en Pologne, de Larissa en Grèce et des participations dans 9 galeries commerciales.

Le 19 juillet 2007, Klépierre a acquis les projets dextension ainsi que les murs des hypermarchés Leclerc des deux centres commerciaux français de Blagnac et Saint Orens dont elle possédait déjà les galeries existantes pour un montant de 250,7 millions deuros (dont 138,4 M décaissés à ce jour).

  • Les opérations dextension, inaugurées comme Rambouillet ou à venir comme Claye-Souilly, ont représenté 87 millions deuros, illustration de la montée en puissance dun nouvel accord signé avec Carrefour.
  • Au titre des projets en développement comme Angoulême ou Montpellier, 45 millions deuros ont également été décaissés.

Les investissements du semestre procureront 21 millions de loyers nets supplémentaires en année pleine.

Les investissements se poursuivront au cours du 2ème semestre avec notamment louverture dAngoulême, lacquisition de Lublin (Pologne) et Pilzen (République tchèque) ainsi que les extensions dOrléans Saran et Elche (Espagne) pour atteindre un minimum dun milliard deuros sur lexercice.

Au 30 juin 2007, Klépierre (Paris:LI) dispose à horizon fin 2011 dun réservoir dinvestissements tant en centres commerciaux quen murs de commerce de près de 4,4 milliards deuros, dont plus de 3 milliards sont maîtrisés. La France compte pour environ 2 milliards deuros. Les développements pour compte propre avec 1,6 milliard deuros représentent 37% du total, les extensions et les acquisitions se répartissant de façon équilibrée le solde. Le taux de rendement moyen escompté de cet ensemble est supérieur à 6,5%. Ce portefeuille de grande qualité assure au Groupe un solide potentiel de croissance rentable pour les prochaines années.

ACTIF NET RÉÉVALUÉ : +11,8% SUR 6 MOIS, +36,4% SUR 12 MOIS

La valeur du patrimoine, droits compris, au 30 juin 2007 sélève à 10 milliards deuros en part totale et à 8,8 milliards deuros en part du groupe. Appréciée à périmètre constant, la valorisation des actifs au cours du 1er semestre 2007 est en hausse de 5,3% dans le secteur Centres commerciaux, de 4,5% dans le secteur Commerces et de 9,7% dans le secteur Bureaux (respectivement +17%, + 23,2% et +19,5% sur 12 mois). Ces variations sur le semestre reflètent pour une large part la revalorisation locative des actifs et dans une moindre mesure la baisse sur les taux de rendement puisque ces derniers sont en diminution de 10 points de base en moyenne pour les centres commerciaux et de 50 points de base pour les bureaux. Le taux de rendement moyen retenu par les experts pour le patrimoine Centres commerciaux Commerces est de 5,7% et pour les bureaux de 5%.

LActif Net Réévalué, droits compris et après fiscalité latente et remise en valeur de marché des instruments financiers, atteint 108,9 euros par action contre 79,9 euros au 30 juin 2006, soit une hausse de 36,4% sur 12 mois (97,4 /action au 31 décembre 2006, +11,8% sur 6 mois).

DIVISION DU NOMINAL DE LACTION

Conformément à la décision prise par lassemblée générale des actionnaires du 5 avril 2007, il sera procédé à la division par 3 du nominal de laction. Cette opération interviendra le 3 septembre 2007.

PERSPECTIVES

« La force de notre modèle économique est de combiner une dynamique de foncière spécialisée avec une logique industrielle de développement sur plus de 10 pays en Europe », a déclaré Michel Clair, Président du Directoire de Klépierre. « Ce modèle de croissance original nous permet, même dans des environnements moins favorables comme ceux que nous connaissons actuellement, de continuer à faire croître notre cash flow net courant de plus de 10% sur moyenne période en investissant 8 à 10% de la valeur de notre patrimoine chaque année. Pour 2007, nous confirmons nos objectifs de progression à deux chiffres de notre cash flow net courant et dinvestissements dun milliard deuros environ. »

Prochains évènements et publications :

  • 3 septembre 2007, division par 3 du nominal de laction
  • 23 octobre 2007, chiffre daffaires 3ème trimestre 2007

Pour toute information, contacter :

ANNEXES AU COMMUNIQUÉ DE PRESSE

DU 26 JUILLET 2007

Comptes consolidés au 30 juin 2007

I FAITS MARQUANTS DE LEXERCICE

II RESUME DES PRINCIPES COMPTABLES

III ACTIVITE ET RESULTATS PAR POLE

IV RESULTATS ET CASH FLOW CONSOLIDES

V ACTIF NET REEVALUE

VI POLITIQUE FINANCIERE

COMPTE DE RESULTAT

BILAN

COMPTE DE RESULTAT CONSOLIDE PRESENTATION SECTORIELLE

COMPTE DE RESULTAT PROFORMA EN JUSTE VALEUR

I FAITS MARQUANTS DE LEXERCICE

1 - Evolution du patrimoine centres commerciaux du groupe Klépierre

En Pologne, Klépierre a acquis le 7 mai les centres commerciaux polonais des centres-villes de Rybnik et Sosnowiec auprès de Plaza Centers Europe (PCE). Cette transaction sinscrit dans le cadre de laccord de développement conclu avec PCE en 2005 portant notamment sur 3 centres en Pologne et 2 en République tchèque.

Les centres, inaugurés en mars dernier, sont intégralement loués. Rybnik Plaza représente 18.075 m² de surface commerciale utile (SCU) avec 81 boutiques et Sosnowiec Plaza 13.150 m² SCU pour 75 boutiques.

Le prix de ces deux centres est de 90 millions deuros, dont 73,8 millions deuros payés lors de lacquisition. Le loyer brut attendu en année pleine atteint 6,8 millions deuros au total pour les deux centres.

Le solde du prix sera versé à lacquisition définitive de 100% de Lublin Plaza qui devrait intervenir dici la fin de lannée.

En Hongrie, Klépierre a acquis pour un montant de 14,2 millions deuros, les bureaux situés dans lensemble immobilier du centre commercial Duna Plaza dont le groupe est déjà propriétaire. Ces 11.566 m² de bureaux génèreront un loyer annuel de 1,2 million deuros sur la base du taux doccupation actuel de 89%. Cette transaction vise essentiellement à faciliter la réalisation dun projet dextension de ce centre qui comprend en létat 224 boutiques pour une surface de 36.040 m² SCU.

En Italie, la restructuration du centre Val Vibrata, à Colonella sur la côte adriatique a été inaugurée le 19 avril 2007. Dans un mail agrandi et rénové, le choix denseignes sest élargi avec larrivée de 20 nouvelles boutiques dont Esprit et Camaieu.

En Grèce, Klépierre a acquis pour un montant de 21 millions deuros, la galerie commerciale du Carrefour Larissa.

2 - Investissement dans limmobilier de grandes enseignes

En France, via sa filiale Klémurs, le Groupe a acquis en date du 29 mars 2007 la société Cap Nord confirmant ainsi la capacité de Klémurs à répondre au besoin dexternalisation des grandes enseignes. Propriétaire de 14 actifs commerciaux dune valeur de 37,2 millions deuros représentant une surface commerciale de 21 816 m2, Cap Nord devrait apporter, en année pleine, 2,3 millions deuros de loyers bruts

Klépierre a acquis le 9 janvier 2007, 100% des titres de la société Progest et a signé un protocole portant sur des participations financières dans diverses sociétés immobilières du Groupe de Monsieur Henry Hermand.

Progest et ses différentes entités détiennent elles-mêmes des participations dans plusieurs centres ou équipements commerciaux en exploitation, répartis sur 13 sites, à proximité ou au centre de grandes villes françaises. Ils représentent une surface commerciale utile totale de plus de 88 000 m², dont 36 000 m² pour les quotes-parts cédées. Par cette opération, Klépierre entre principalement dans 4 grands centres commerciaux : Creil Saint-Maximin, Tourville-la-Rivière près de Rouen, Le Belvédère à Dieppe et LOcéane au sud de Rezé, près de Nantes.

Quatre terrains sont également dans le périmètre de laccord, dont le principal, situé à Forbach (57), a pour projet la création dun parc dactivité commerciale de 42 000 m2 aux côtés dune galerie marchande et dun hypermarché. Le montant de linvestissement est de 109,6 M. Le loyer triple net attendu en 2007 pour les actifs en exploitation sélève à 6,4 M.

A lissue de 19 mois de travaux, lextension du centre de Belair à Rambouillet a été inaugurée en mai 2007. La surface de lhypermarché a augmenté de 2 450 m2 et celle de la galerie a été multipliée par 4. La galerie commerciale compte désormais 45 boutiques (25 en 2005) dont 5 moyennes unités (avec Zara et Darty).

Klépierre procède à la restructuration du retail park de Kerlann, au coeur de la plus importante zone commerciale de la périphérie de Vannes. Ce bâtiment dune superficie de 5 567 m2 SHON a été acquis en avril 2007 auprès de Castorama et accueillera 3 enseignes dont la FNAC et son nouveau concept de périphérie sur 2 560 m2 GLA et Darty sur 2 200 m2 GLA.

3 - Bureaux : poursuite du programme de cessions

Klépierre a cédé au premier trimestre ses dernières quotes-parts indivises dans limmeuble « Front de Paris » à Levallois-Perret, ainsi quun immeuble situé 5, rue de Turin, dans le huitième arrondissement de Paris, pour un montant total de 73,5 millions deuros. Ces actifs avaient contribué à hauteur de 4,5 millions deuros aux loyers de lexercice 2006.

4-Notation Standard & Poors

En janvier 2007, Standard & Poors a relevé la notation de Klépierre de BBB+ perspective stable à BBB+ perspective positive.

5- Versement du dividende

Lassemblée générale du 5 avril 2007 a décidé def ixer le dividende à 3,2 euros par action, en augmentation de 18,5 %.La mise en paiement est intervenue le 13 avril 2007.

II RESUME DES PRINCIPES COMPTABLES

1 - Principe de préparation des états financiers

En application du règlement européen 1606/2002 du 19 juillet 2002 sur les normes comptables internationales, les comptes consolidés au 30 juin 2007 du Groupe Klépierre ont été établis en conformité avec le référentiel IFRS tel quadopté par lUnion Européenne et applicable à cette date.

Le référentiel IFRS tel quadopté par lUnion Européenne comprend les normes IFRS (International Financial Reporting Standards), les normes IAS (International Accounting Standards) ainsi que leurs interprétations (SIC et IFRIC).

Les comptes consolidés semestriels au 30 juin 2007 sont présentés sous la forme de comptes complets comprenant lintégralité des informations requises par le référentiel IFRS.

Les normes IFRS 7 et IAS 1 révisée entrées en vigueur le 1er janvier 2007 sappliquent pour le première fois dans les états financiers de Klépierre au 30 juin 2007.

Comptes consolidés Base de préparation

Les états financiers consolidés comprennent les états financiers de Klépierre S.A. et de ses filiales au 30 juin 2007. Les états financiers des filiales sont préparés sur la même période de référence que ceux de la société mère, sur la base de méthodes comptables homogènes.

Les filiales sont consolidées à compter de la date dacquisition, qui correspond à la date à laquelle le Groupe en a obtenu le contrôle, et ce jusquà la date à laquelle lexercice de ce contrôle cesse.

Les comptes consolidés du groupe ont été établis selon le principe du coût historique, à l'exception des instruments financiers dérivés et actifs financiers disponibles à la vente qui sont évalués à leur juste valeur. La valeur comptable des actifs et passifs qui sont des éléments couverts selon une relation de couverture de juste valeur, et qui sont par ailleurs évalués au coût, est ajustée pour tenir compte des variations de juste valeur attribuables aux risques couverts. Les états financiers consolidés sont présentés en euro et toutes les valeurs sont arrondies au millier le plus proche sauf indication contraire.

Périmètre de consolidation

Les comptes consolidés de Klépierre regroupent lensemble des entreprises sous contrôle majoritaire, contrôle conjoint ou sous influence notable.

La détermination du pourcentage de contrôle prend en compte les droits de vote potentiels qui donnent accès à des droits de vote complémentaires, dès lors quils sont immédiatement exerçables ou convertibles.

Une filiale est consolidée à partir de la date à laquelle le Groupe obtient effectivement le contrôle.

Le Groupe consolide les structures juridiques distinctes créées spécifiquement pour gérer une opération (entité « ad hoc »), et ce même en labsence de lien en capital, dans la mesure où il en exerce en substance le contrôle (activités menées pour le compte exclusif du Groupe, pouvoir de décision et de gestion exercé par le Groupe). Il ny a pas dentité ad-hoc au sein du Groupe.

Comptabilisation des regroupements

dentreprises

Selon IFRS 3, tous les regroupements d'entreprises qui entrent dans le champ d'application de la norme doivent être comptabilisés comme des acquisitions.

Un regroupement dentreprises est le fait de regrouper des entités distinctes ou des activités au sein dune seule entité présentant des états financiers.

Lacquéreur doit, à la date dacquisition, allouer le coût dacquisition en comptabilisant, à leur juste valeur à cette date, les actifs, passifs et passifs éventuels identifiables de lentité acquise (à lexception des actifs non courants destinés à la vente).

Les écarts constatés entre le coût dacquisition des titres des sociétés consolidées et la quote-part dintérêt du groupe dans la juste valeur des actifs et des passifs identifiables à la date dacquisition constituent lécart dacquisition.

A cette date, cet écart est inscrit à lactif de lacquéreur sil est positif, et est comptabilisé immédiatement en résultat sil est négatif.

Les écarts dacquisition ne sont pas amortis, conformément à IFRS 3 « regroupements dentreprises ». Ils font lobjet de tests de perte de valeur au minimum une fois par an ou plus fréquemment quand des événements ou des changements de circonstances indiquent quils se sont dépréciés.

Pour ce test, les écarts dacquisition sont ventilés par Unités Génératrices de Trésorerie, qui correspondent à des ensembles homogènes générant conjointement des flux de trésorerie identifiables.

Les actifs incorporels sont comptabilisés séparément de lécart dacquisition sils sont identifiables, cest à dire sils résultent dun droit légal ou contractuel, ou sils sont séparables des activités de lentité acquise et quils sont porteurs davantages économiques futurs.

Le délai dajustement des actifs et passifs comptabilisés de manière provisoire est de 12 mois à compter de la date dacquisition.

Klépierre a choisi loption offerte par IFRS 1 de ne pas retraiter les regroupements dentreprise intervenues avant le 1er janvier 2004.

Traitement de lacquisition complémentaire de titres dans une entreprise contrôlée

Lacquisition dintérêts minoritaires ne constitue pas un regroupement dentreprises selon IFRS 3. Ne sagissant pas dun regroupement dentreprises, il nexiste pas de règles de comptabilisation spécifiques pour ce type de transaction. Selon IAS 8.10, quand il nexiste pas de norme ou interprétation applicable, la Direction doit faire appel au jugement pour déterminer la méthode de comptabilisation appropriée pour ces opérations. Le groupe Klépierre a fait le choix dune méthode consistant à enregistrer un goodwill et à réévaluer lactif de la filiale préalablement contrôlée à hauteur du pourcentage complémentaire acquis, à la juste valeur à la date dacquisition complémentaire. La quote-part antérieurement détenue ne fait pas lobjet dune réévaluation.

Conversion des monnaies étrangères

Les états financiers consolidés sont présentés en euro, qui est la monnaie fonctionnelle et de présentation de Klépierre. Chaque entité du Groupe détermine sa propre monnaie fonctionnelle et les éléments inclus dans les états financiers de chacune des entités sont mesurés en utilisant cette monnaie fonctionnelle.

Les filiales étrangères du groupe réalisent certaines opérations dans une monnaie étrangère qui nest pas leur monnaie de fonctionnement. Ces opérations en monnaies étrangères sont initialement enregistrées dans la monnaie fonctionnelle au taux de change en vigueur à la date de la transaction.

A la date de clôture les actifs et passifs monétaires libellés en monnaies étrangères sont convertis dans la monnaie fonctionnelle au taux de change en vigueur à la date de clôture. Les éléments non monétaires en monnaie étrangère qui sont évalués au coût historique sont convertis aux cours de change aux dates des transactions initiales. Les éléments non monétaires en monnaie étrangère qui sont évalués à la juste valeur sont convertis au taux de change à la date à laquelle cette juste valeur a été déterminée.

A la date de clôture, les actifs et passifs de ces filiales sont convertis dans la monnaie de présentation de Klépierre S.A., leuro, au taux de change en vigueur à la date de clôture et leurs comptes de résultat sont convertis au taux de change moyen pondéré pour lannée. Les écarts de change résultant de cette conversion sont affectés directement sous une rubrique distincte des capitaux propres. Lors de la sortie dune activité à létranger, le montant cumulé des écarts de change différés figurant dans la composante distincte des capitaux propres relatifs à cette activité à létranger est comptabilisé dans le compte de résultat.

Immeubles de placement

La quasi-totalité du patrimoine de Klépierre entre dans la rubrique « immeubles de placement ». Les immeubles occupés par le Groupe sont comptabilisés en immobilisations corporelles.

Le Conseil de Surveillance du 26 mai 2004 a entériné ladoption par Klépierre de la norme IAS 40 selon le modèle du coût.

Afin de donner une information financière plus complète et comparable à celle de ses principaux concurrents ayant opté pour le modèle de la juste valeur pour lévaluation de leurs immeubles de placement, Klépierre fournit des données financières pro forma présentant les immeubles de placement selon le modèle de la juste valeur.

Les immobilisations sont enregistrées au coût, intégrant les droits et frais, et font lobjet d'un amortissement selon la méthode des composants.

Les immobilisations font lobjet de test de perte de valeur lorsquau 30 juin ou au 31 décembre, déventuels indices de pertes de valeur sont identifiés. Sil existe un tel indice de perte de valeur, la nouvelle valeur recouvrable de lactif est comparée à la valeur nette comptable de limmobilisation et une perte de valeur est, le cas échéant, constatée.

Les plus ou moins values de cession des immeubles de placement sont enregistrées au compte de résultat sur la ligne « Résultat de cessions dimmeubles de placement ».

Contrat de location

Les revenus locatifs provenant des contrats de location simple sont comptabilisés de façon linéaire sur toute la durée du contrat de location.

Les paliers et franchises de loyers octroyés sont comptabilisés au moyen dun étalement, en réduction ou augmentation, sur les revenus locatifs de lexercice.

La période de référence retenue est la première période ferme du bail.

Les droits d'entrée perçus par le bailleur s'analysent comme des compléments de loyers et sont étalés sur la première période ferme du bail.

Les indemnités de résiliation sont perçues des locataires lorsque ces derniers résilient le bail avant son échéance contractuelle.

Ces indemnités sont rattachées à lancien contrat et sont comptabilisées en produits lors de l'exercice de leur constatation.

Lorsque le bailleur résilie un bail en cours, il verse une indemnité d'éviction au locataire en place.

(i) Remplacement d'un locataire :

Si le versement d'une indemnité déviction permet de modifier ou de maintenir le niveau de performance de l'actif (augmentation du loyer donc de la valeur de lactif), cette dépense, selon IAS 16 révisée, peut être capitalisée dans le coût de l'actif sous réserve que laugmentation de valeur soit confirmée par les expertises. Dans le cas contraire, la dépense est passée en charge.

(ii) Rénovation d'un immeuble nécessitant le départ des locataires en place :

Si le versement d'indemnité d'éviction s'inscrit dans le cadre de travaux dune rénovation lourde ou de la reconstruction d'un immeuble pour lesquels il est impératif d'obtenir au préalable le départ des locataires, ce coût est considéré comme une dépense préliminaire inclue comme composant supplémentaire suite à lopération de rénovation.

Sagissant des baux à construction, les contrats de location de terrains et de constructions sont classés en tant que contrat de location simple ou location - financement, de la même manière que pour les contrats de location portant sur d'autres actifs. Le versement initial effectué à ce titre représente des pré-loyers qui sont amortis sur la durée du contrat de location conformément aux avantages procurés. Lanalyse est faite contrat par contrat.

Conformément à la norme IAS 40, ces paiements initiaux sont classés en charges constatées davance.

Coût des emprunts

Le traitement de référence de la norme IAS 23 est la comptabilisation en charge des frais financiers liés aux opérations de construction.

Lautre traitement autorisé est lincorporation des coûts demprunts directement attribuables à lacquisition, la construction ou la production au coût dun actif qualifié.

Klépierre na pas retenu le traitement de référence considérant que les frais financiers liés à ces opérations sont des éléments du prix de revient. En conséquence, ceux-ci sont capitalisés durant la durée de construction.

Actions propres

Tous les titres dautocontrôle détenus par le groupe sont enregistrés à leur coût dacquisition en diminution des capitaux propres. Le produit de la cession éventuelle des actions dautocontrôle est imputé directement en augmentation des capitaux propres, de sorte que les éventuelles plus ou moins-values de cession naffectent pas le résultat net de lexercice.

Evaluation et comptabilisation des passifs financiers

A lexception des instruments dérivés, les emprunts et autres passifs financiers sont évalués au coût amorti calculé au taux dintérêt effectif, TIE.

Comptabilisation des dettes au coût amorti

Conformément aux normes IFRS, les primes de remboursement des emprunts obligataires et les frais démission demprunts sont comptabilisés en déduction du nominal des emprunts concernés et sont pris en charge dans le calcul du taux dintérêt effectif.

Application de la méthode du coût amorti pour les dettes faisant lobjet dune couverture de juste valeur

Les variations de juste valeur des swaps qualifiés de couverture de juste valeur ont pour contrepartie (pour leur partie efficace) une réévaluation de la composante risque couvert de la dette.

Dans la mesure où les caractéristiques des dérivés et des éléments couverts dans le cadre de relation de juste valeur sont similaires dans la plupart des cas, linefficacité enregistrée en résultat au titre de ces relations de couverture est minimale.

Si le swap est annulé avant léchéance de la dette, le montant de lajustement de la dette devra être amorti sur la durée de vie résiduelle sur la base dun taux dintérêt effectif calculé à la date darrêt de la relation de couverture.

Evaluation et comptabilisation des dérivés

En sa qualité de société tête de groupe, Klépierre assure la presque totalité du financement du groupe et centralise la gestion des risques de change et de taux. Cette politique financière consiste à mettre en place au niveau de Klépierre les concours nécessaires à lactivité du groupe ainsi que les instruments de couverture y afférents.

En cohérence avec loption pour la valorisation de ses actifs selon la méthode du coût et non de la juste valeur, Klépierre, pour les éléments de passif concernés, a décidé dopter pour la comptabilité de couverture, conformément à loption offerte par la norme IAS 39. Cette option a pour conséquence denregistrer les variations de juste valeur de ses instruments dérivés couvrants des flux futurs (couverture de flux de trésorerie) par les fonds propres et donc de ne pas subir limpact sur son compte de résultat.

Lapplication de la comptabilité de couverture a les conséquences suivantes :

- Pour les couvertures de juste valeur dactifs ou de passifs existants, la partie couverte de ces éléments est évaluée au bilan à sa juste valeur. La variation de cette juste valeur est enregistrée en contrepartie du compte de résultat, où elle est compensée par les variations symétriques de juste valeur des instruments de couverture, dans la mesure de leur efficacité ;

- Pour les couvertures de flux futurs de trésorerie, la partie efficace de la variation de juste valeur de linstrument de couverture est enregistrée directement en contrepartie des capitaux propres. La variation de valeur de la part inefficace est comptabilisée en compte de résultat. Les montants enregistrés en capitaux propres sont repris au compte de résultat symétriquement au mode de comptabilisation des éléments couverts.

Mode de détermination de la juste valeur

Les actifs et passifs financiers comptabilisés à la juste valeur sont valorisés, soit à partir de prix de marché cotés, soit à partir de modèles de valorisation faisant appel à des paramètres de marché. Le terme « modèle » renvoie à des méthodes de calcul mathématique fondées sur des théories financières reconnues.

Pour un instrument donné, est considéré comme actif et donc liquide, un marché sur lequel des transactions sont régulièrement opérées, léquilibre entre loffre et la demande assuré, ou sur lequel des transactions sont effectuées sur des instruments très similaires à linstrument faisant lobjet de lévaluation.

Lorsque des prix cotés sur un marché actif sont disponibles, ils sont retenus pour la détermination de la juste valeur. Sont ainsi valorisés les titres cotés et les dérivés sur marchés organisés comme les futures et les options.

La majorité des dérivés de gré à gré, swaps, futures, caps, floors et options simples, est traitée sur des marchés actifs. Leur valorisation est opérée par des modèles communément admis (méthode dactualisation des cash flows futurs, modèle de Black and Scholes, techniques dinterpolation) et fondés sur des prix de marché cotés dinstruments ou de sous-jacents similaires.

Information sectorielle

La norme IAS 14 impose la présentation dune information sectorielle par activité et zone géographique selon un premier et un second niveaux. Les secteurs sont identifiés à partir de lanalyse des risques et de la rentabilité pour constituer des ensembles homogènes.

Pour le groupe Klépierre, linformation sectorielle du Groupe se présente pour le premier niveau selon lactivité et pour le deuxième niveau par zone géographique.

  • Niveau 1 activité : centres commerciaux, commerces et bureaux ;
  • Niveau 2 zone géographique : France, Espagne, Portugal, Italie, Grèce, Hongrie, Pologne et « autre » Europe.

Périmètre

La consolidation du Groupe comprend 186 sociétés au 30 juin 2007 contre 135 au 31 décembre 2006. Les principales entrées du périmètre sont :

· 37 entrées sont consécutives à lacquisition de 100% des titres de Progest par Kléber La Pérouse.

14 sociétés sont intégrées globalement : Progest, Boutiques Saint Maximim, SARL Belvédère Invest, SCI Plateau des Haies, SCI Boutiques dOsny, SARL Forving, SCI Maximeuble, SCI La Rive, SCI Rebecca, SCI Aulnes Developpement, SARL Proreal, SCI Osny Invest, SCI Le Mais, SCI LC.

11 sociétés sont intégrées proportionnellement : SCI Girardin, SCI Saint Maximin Construction, SCI Immobilière de la Pommeraie, SCI Pommeraie Parc, SCI Champs des Haies, SNC Parc de Coquelles, SCI le Grand Pré, SCI des Salines, SCI les Bas Champs, SCI des Dunes, SCI la Française.

12 sociétés sont mises en équivalence : SCI La Rocade, SCI lEmpéri, SCI Haute Pommeraie, SCI Halles Plérin, SCI Plateau de Plérin, SCI La Rocade Ouest, SCI du Plateau, SA Rézé Sud, SCI Sandri-Rome, SCI Sogegamar, SCI Achères 2000, SCI Champs de Mais.

· 4 sociétés polonaises sont intégrées globalement suite à lacquisition des centres polonais de Rybnik et Sosnowiec .

Rybnik Plaza sp Z.o.o et Sosnowiec Plaza Plaza sp Z.o.o portent directement les galeries. Elles sont détenues à 100% par Klépierre Rybnik et Klépierre Sosnowiec, elles-mêmes filiales de Klépierre SA.

· 3 sociétés sont intégrées globalement avec lacquisition, le 11 juin 2007, de la Galerie Larissa Thessalia en Grèce.

Leg II Larissa Epe, propriétaire de la galerie, sa mère, la société luxembourgeoise LEG II Hellenic Holdings, elle-même filiale de Klépierre Luxembourg.

· Lacquisition de 14 actifs commerciaux auprès du groupe Mitiska NV le 29 mars 2007 entraine lintégration de 2 sociétés françaises.

Klecapnor, détenue à 100% par Klémurs, est la holding de la société Cap Nord, propriétaire des actifs.

· Klé Projet 1 intègre le périmètre selon la méthode de lintégration globale.

Filiale à 100% de Klépierre, cette société française constituée en vue de porter différents projets de développement a acquis, au 30 juin, le magasin Castorama de Vannes.

· 3 sociétés sont intégrées globalement dans le cadre dune extension de la galerie de Givors.

Klé Projet 2, filiale à 100% de Klé Projet 1, constituée afin dacquérir 100% des sociétés SCI Roseaux et SNC GSE GIER Services Entreprises. Ces deux sociétés exploitent les terrains sur lesquels sera construite la future extension.

· 1 entrée est consécutive à lacquisition de bureaux en Hongrie.

Constituée en début dannée, Duna Office Plaza, société hongroise détenue à 100% par Klépierre Participations et Financements a racheté les bureaux situés dans le centre commercial Duna Plaza dont le groupe est propriétaire depuis 2004.

III - ACTIVITE ET RESULTATS du 1er SEMESTRE 2007 PAR POLE

I Pôles centres commerciaux et commerces

1 Point sur la consommation

1.1. Environnement économique (1)

Lactuel « trou dair » que traverse léconomie américaine semble avoir peu de répercussions sur lEurope. La croissance en zone euro, toujours portée par une forte demande intérieure, atteindrait ainsi 2,7% pour lensemble de lannée 2007. Dans la quasi-totalité des pays du patrimoine Klépierre, les progressions économiques conserveront peu ou prou le bon rythme de 2006 : Espagne (+3,6%), Italie (+2,0%), France (+2,2%), Grèce (+3,9%), Slovaquie (+8,7%), Pologne (+6,7%) et République tchèque (+5,5%). Elles seront inférieures à celles de lan dernier, mais en se maintenant à un bon niveau en Belgique (+2,5%) et en Hongrie (+2,5%). Au Portugal, la croissance continuera à se renforcer de manière sensible en 2007 (+1,8%). Dans tous les pays, un ralentissement de linflation (2007 vs 2006) et une amélioration de lemploi entraineront un gain de pouvoir dachat des ménages sur lexercice (pour la Hongrie cette évolution est attendue en 2008). La consommation privée devrait ainsi continuer à tenir le premier rôle. 1 Source : prévisions OCDE (mai 2007)

2 Hors Valenciennes Place dArmes et hors les extensions dAngers St Serge et de Melun Boissénart.

Sur la base de 93% de la collecte de chiffres daffaires

1.2. Evolution des chiffres daffaires cumul janvier - mai 2007

Sur les cinq premiers mois de lannée, le chiffre daffaires des galeries Klépierre est en hausse de 3,4% par rapport à la même période de 2006, avec un bon niveau dactivité dans la majorité des pays. Les plus fortes progressions sont réalisées par la Belgique avec le lancement réussi de Louvain La Neuve (+18,3%) et par lEurope centrale (Slovaquie: +11,3%, République tchèque : +5,7%). Lactivité est également soutenue dans les trois principaux pays du Groupe : France (+3,2%), Italie (+2,1%) et Espagne (+5,4%). Seuls le Portugal (-1,7%) et la Grèce (-7,0%) sont en repli face à lémergence de nouveaux concurrents.

Tous les secteurs dactivité sont en hausse, avec en particulier de bonnes performances pour les secteurs Beauté/Santé (+5,4%), Equipement de la personne (+5,0%) et Culture/Cadeaux/Loisirs (+3,0%). LEquipement du ménage (+1,6%) et la Restauration (+1,3%) enregistrent de moindres progressions.

1.3. France bilan du 1er semestre 2007 2

En France, juin fût exceptionnel (Chiffre daffaires des enseignes : +12,0%) ! Le mois bénéficie notamment dun décalage inhabituel de la fête des mères (en mai lan dernier) et dun samedi supplémentaire. Le semestre se solde ainsi par une hausse de 4,8% du chiffre daffaires des galeries. En périphérie, celle-ci sélève à 5,6% pour les centres régionaux et à 5,3% pour les centres intercommunaux. En centre-ville, en raison des travaux du centre-ville de Marseille (tramway) et du nouveau concurrent de Poitiers (extension rénovation du centre Géant Beaulieu), lactivité progresse de manière moindre (+2,5%).

Par activité, le secteur Beauté/Santé (+7,2%) et Equipement de la personne (+6,4%) réalisent de très bons scores. Les autres marchés sont également bien orientés Culture/Cadeaux/Loisirs : +4,1%, Restauration : +2,6% et Equipement du ménage : +2,2%.

2 Activité locative

Lactivité de gestion locative en Europe progresse de façon significative : les loyers du 1er semestre 2007 sélèvent à 249,3 millions deuros (222,6 millions deuros au 1er semestre 2006), en hausse de 16,8%. Sur ce total, les compléments de loyers variables représentent 5,8 millions deuros.

A périmètre constant, la progression des loyers est de 5,9%.

2.1. France

Centres commerciaux

Les loyers sélèvent à 129,5 millions deuros (dont 3,8 millions deuros de compléments de loyers variables), en augmentation de 16,3%.

A périmètre constant, la progression de 9,4% résulte principalement de :

  • 103 opérations de recommercialisations, 79 renouvellements de baux (respectivement +32% et +21% par rapport aux conditions locatives précédentes) et 8 commercialisations de locaux pour 0,3 million deuros
  • de limpact de lindexation : +7,1 %. A noter que lindice ICC du 2ème trimestre 2006, portant sur 80% des loyers garantis a progressé de 7,1%.

Par ailleurs, il est précisé que la grande majorité des autres baux (16%) est encore basée sur lindice du 1er trimestre 2006 (+7,2%), la parution de lindice du 1er trimestre 2007 nayant eu lieu quen juillet 2007 (+1,69%). La révision impactera les comptes du 2nd semestre 2007 au titre de lensemble de lexercice. Limpact moyen de lindexation sur lensemble de lexercice 2007 est attendu à 6,2%.

On notera que les compléments de loyers variables assis sur les chiffres daffaires des commerçants ont progressé de 5,5% entre 2006 et 2007.

La variation du périmètre par rapport au 30 juin 2006 sexplique pour lessentiel :

  • par lappréhension sur un semestre entier des loyers issus dactifs entrés dans le patrimoine en 2006 : ouverture de la galerie de centre ville de Place dArmes à Valenciennes et acquisition de la galerie péri-urbaine de Toulouse Purpan.
  • par les extensions des centres de Rambouillet, Angers St Serge, Blagnac et enfin, par leffet de la restructuration commerciale de la galerie de Montesson
  • par des prise de participations, au 1er semestre 2007, dans différentes sociétés du périmètre Progest, propriétaires de galeries commerciales, notamment Tourville La Rivière, Osny LOseraie, Creil et du retail park de Creil St Maximin.

Les créances non recouvrées représentent 0,7% de la facturation (au lieu de 0,6% au 30 juin 2006) et le taux doccupation financier sétablit à 99,2%, inchangé par rapport au 30 juin 2006.

Le taux de prélèvement moyen (loyers + charges) sur chiffres daffaires HT sélève à 9,5% au 30 juin 2007 contre 8,9% au 30 juin 2006. Cette évolution reflète la hausse conséquente des indices Insee Construction avec un impact sur les loyers de plus de 7%. Le taux reste toutefois raisonnable et permet denvisager des améliorations du revenu locatif à loccasion de renouvellements ou de recommercialisations.

La concentration des loyers reste faible, contribuant aussi au faible risque locatif du patrimoine. Le groupe Buffalo Grill est désormais le premier partenaire de Klépierre en France avec 6,6% des loyers, suivi du groupe PPR 3,8% (dont Fnac 2,9%), du groupe Auchan 3,5 %, du groupe Vivarte 2,8%, des groupes Celio, Inditex, Camaïeu, et Etam 2,2%, de Go Sport 2,1% et de Armand Thiery 1,4%.

Commerces

Les loyers issus du pôle Commerces atteignent 11,4 millions deuros au 30 juin 2007. Ils comprennent à hauteur de 9,6 millions deuros les loyers provenant des 128 restaurants Buffalo Grill acquis fin décembre 2006.

A périmètre constant, les loyers augmentent de 7,05%. Cette progression, qui concerne le périmètre « historique » de Klémurs, à savoir un magasin Truffaut et un BHV situés à Paris ainsi quun ensemble de boutiques en pied dimmeubles à Rouen, reflète dans sa totalité la progression de lIndice du Coût de la Construction paru en octobre 2006, aucun bail nétant venu en renouvellement ou en recommercialisation.

Lensemble du patrimoine présente un taux doccupation financier de 100% et aucun impayé nexiste à cette date.

2.2. Espagne

Le montant total des loyers sélève à 32,1 millions deuros, en hausse de 8,7%. Le seul changement de périmètre est dû à lacquisition de Molina de Segura fin juin 2006.

A périmètre constant, la progression des loyers est de 2,2%. Un changement de traitement comptable est intervenu au cours du semestre : les loyers variables sont désormais abonnés trimestriellement (idem France) alors quils étaient pris intégralement au 2ème trimestre les années précédentes. En neutralisant cet écart (400.000 euros), la progression à périmètre constant serait de 3,5%.

Au cours du semestre, 9 commercialisations, 54 recommercialisations (+10,7%) et 134 renouvellements (+1,1%) ont été menés.

Les galeries comprennent dans leur merchandising des activités dites de zones communes (cabines téléphoniques, distributeur de billets) dont le concept économique est en partie remis en cause ou dont le mode de rémunération a changé. Une étude est menée par Ségécé Espagne en vue de trouver une activité de substitution. Ces activités, qui connaissent une période difficile liée au concept même, ont représenté plus de la moitié des renouvellements avec un loyer en baisse. Hors ces activités sur zones communes, 61 baux ont été renouvelés moyennant une hausse de 6,4%. Limpact de lindexation est de 2,50 %.

Le taux dimpayés est de 1,5%, en très légère hausse par rapport au 30 juin 2006 (1,4%). Le taux doccupation financier est de 97%, contre 97,1% un an plus tôt.

Le taux deffort sétablit à 11% contre 11,4% au 30 juin 2006, conséquence de la forte progression des chiffres daffaires des commerçants.

La concentration des enseignes demeure faible : les 10 premières enseignes pèsent 29,3%. Le groupe Inditex représente de 5,9%, suivi de Cenesa (5,2%), Alain Afflelou (2,7%), Belros et Yelmo (2,6%), Mac Donalds (2,5%), les quatre enseignes suivantes représentent un poids variant entre 2,4% et 1,4%.

2.3. Italie

Les loyers du patrimoine italien sélèvent à 39,2 millions deuros, en hausse de 6,8% sous limpact des extensions de Giussano et Varese.

Lévolution à périmètre constant est de 4,1% du fait de 44 modifications locatives :

  • 15 recommercialisations (+23,3%)
  • 25 renouvellements (+35,3%)
  • 4 commercialisations

Limpact de lindexation est de +1,77%.

Le taux dimpayés est de 3,3%, stable par rapport au 30 juin 2006. Le taux doccupation financier est de 97,6%, en amélioration par rapport au 30 juin 2006 (97,1%).

Le taux deffort sélève à 9,4% en moyenne, ce qui dépeint un contexte favorable compte tenu des campagnes de renouvellements à venir, plus particulièrement pour le centre de la Rondinelle avec une campagne prévue en 2008 et un taux deffort de 7,6% au 30 juin 2007.

La concentration des enseignes est faible. La première enseigne, le groupe Mediaworld représente 5,7% des loyers, les 9 enseignes suivantes (Inditex, Benetton, Risto, Miroglio, Oviesse, Piazza Italia, Cisalfa, Scarpe Scarpe, Intimissimi) représentent individuellement entre 3% et 2%. Les dix enseignes les plus importantes totalisent 27,6%.

2.4. Hongrie

Le montant total des loyers sélève à 14,5 millions deuros. Lévolution est de -1,3% à périmètre courant, leffet des restructurations nayant pas été compensé par la croissance externe.

La refonte significative du merchandising entamée lan passé, se poursuit sur lensemble du patrimoine.

Une de ses premières manifestations est le remplacement des moyennes unités alimentaires Match, qui se traduit sur le semestre par une baisse de loyers de 232 000 euros, liée à la vacance et aux conditions locatives accordées aux enseignes entrantes (C&A, Hervis, CBA).

Dautres importantes restructurations locatives sont en cours permettant notamment limplantation denseignes internationales (Mediamarkt, Hervis) sur les sites de Duna Plaza, Szeged et Szolnok.

Ce patrimoine a connu un nombre importants de nouveaux contrats : 45 commercialisations (+560 000 euros), 88 recommercialisations (-4%) et 128 renouvellements (+0,5%).

La faible indexation (+1,60%) na que partiellement compensé limpact des restructurations.

Ainsi, à périmètre constant, les loyers baissent de 2,3%.

Le taux doccupation financier saméliore, il est de 96% à comparer au 94,8% au 30 juin 2006 et le taux dimpayés sélève à 3,8% en hausse par rapport au 30 juin 2006 (3,1%), conséquence de la facturation annuelle en juin des loyers variables.

La concentration des enseignes est assez faible, les dix premières enseignes représentent 26,3% du loyer total. Match demeure le premier locataire (4,8% contre 7% au 30 juin 2006) suivi de Mercur Star (3,6%), IT Cinema et Pesci Direkt (3,2%), Jeans Club et Palace Cinemas (2,3%), Humanic (2,1%), Fun (2%), Media Saturn (1,5%) et Laurus Invest (1,3%).

En labsence de données auditées et historiques concernant le chiffre daffaires des preneurs, le calcul du taux de prélèvement nest aujourdhui pas faisable.

2.5. Portugal

Le montant total des loyers sélève à 7 millions deuros sous leffet de lintégration de Minho Center à Braga, acquis en décembre 2006.

A périmètre constant, la progression de 2,3% résulte dune part de lindexation (+2,94%), et dautre part des modifications locatives : 2 commercialisations, 18 recommercialisations (-2%) et 1 renouvellement (+2,7%). Ces dernières performances reflètent une conjoncture économique difficile et une concurrence accrue pour les centres de Loures et Parque Nascente.

Le taux dimpayés se dégrade à 10,1% contre 8,6% un an plus tôt. Ce taux élevé sexplique par les difficultés passagères rencontrées par le centre de Lourès (concurrence) et principalement par Parque Nascente où se sont cumulés au cours des derniers mois la facturation du loyer variable 2006, de limpôt foncier et un dossier contentieux avec lexploitant du bowling (263 000 euros).

Le taux doccupation financier sétablit à 95,9%, en amélioration (93,8%) par rapport au 30 juin 2006, et ce malgré un contexte concurrentiel fort et une vacance liée principalement aux opérations de restructurations en cours sur Parque Nascente.

Le taux deffort est de 12,8%, en cohérence avec la période de difficultés économiques que traverse le pays.

La concentration des enseignes est moyenne, les dix premières enseignes représentent 31,4% du loyer total. Le preneur le plus important est le groupe Aki-Leroy-Merlin (9,5%) suivi par Toys R Us et Inditex (4,2% chacun). Les sept enseignes suivantes se situent entre 2,7% et 1,5% du loyer total.

2.6. République tchèque Slovaquie

Les loyers sélèvent à 7,2 millions deuros.

A périmètre courant, les loyers tchèques ont augmenté de 1,3 million deuros avec lacquisition du centre de Novo Plaza fin juin 2006.

A périmètre constant, ils progressent de 3,9% sous leffet conjugué de 13 recommercialisations (+22,3% par rapport aux anciennes conditions), 12 renouvellements (+29,4%) et de lindexation (+1,61%).

En Slovaquie, les loyers progressent de 13,2% à périmètre constant grâce à dimportantes recommercialisations intervenues au cours du 2nd semestre 2006 (une MU de 1 403 m² notamment). Limpact de lindexation est de 1,56%.

Les taux doccupation financiers sont de 100% à Novy Smichov et de 84,8% à Novo Plaza (toujours en phase de commercialisation) en République tchèque, de 90,8% à Danubia en Slovaquie.

Les taux dimpayés sont respectivement de 2,9%, de 26,1% et de 21,2%. Pour la Slovaquie, ce taux élevé est le fait pour moitié dun preneur en contentieux, pour lequel lissue du dossier est prévue fin 2007. Concernant Novo Plaza, ce taux est lié principalement aux difficultés de lancement du centre et de problèmes techniques rencontrés par les locataires (en cours de règlement).

Les taux de prélèvement sétablissent à 10,5% à Novy Smichov et 8,6% à Danubia.

En République tchèque, la concentration des enseignes est assez faible (les dix premières enseignes représentent 26% du loyer total). Le preneur le plus important est Palace Cinemas (7,4%) suivi dH&M et C&A (respectivement 3% et 2,8%). Les sept enseignes suivantes ont un poids oscillant entre 2,3% et 1,3%.

2.7. Grèce

Les loyers sélèvent à 3,1 millions deuros, en progression de 1,5% à périmètre constant grâce notamment à 5 opérations de recommercialisation, 1 renouvellement (respectivement +7% et +17,1% par rapport aux conditions locatives précédentes) et à limpact de lindexation (+3,63%).

Le taux doccupation financier est de 96,6% en baisse par rapport au 30 juin 2006 (99,8%). Cette vacance est concentrée sur le centre dAthinon avec le départ dune moyenne unité. Une restructuration commerciale est à létude. Il est à noter quun ajustement de prix au profit de Klépierre doit être régularisé avant fin 2007 suite aux dernières conditions locatives accordées à la MU qui a quitté le centre.

Le taux dimpayés est de 3%, en légère amélioration. Le taux deffort moyen sélève à 12,2%, sans changement par rapport à 2006. (Ce taux est établi sur une base limitée de 52 contrats).

La concentration des loyers est élevée en Grèce, accentuée par la taille modeste du patrimoine. Les dix premières enseignes pèsent 67,8% du loyer total, la première étant STER Cinémas (25%), suivi de Marinopoulos (11,7%) et Stadium bowling (6,4%). Le poids des sept suivantes oscille entre 5 et 2,5%.

2.8. Belgique

Les loyers sélèvent à 5,9 millions deuros. A périmètre constant, les loyers ont progressé de 5,3% grâce à 2 opérations de commercialisations et 2 recommercialisations (+12,3%).

Limpact de lindexation est de 1,77%, les baux étant indexés à date anniversaire du contrat (septembre), le plein effet de lindexation sera connu au 3T2007.

Les taux doccupation financier, 97,7% et dimpayés, 1,8%, sont en amélioration, le centre ayant désormais plus de 18 mois dexistence.

La concentration des enseignes est moyenne, UGC représente 10,8% du loyer total, Inditex, 4,9%, H&M 4,4%, Esprit 3,7%. Les dix enseignes les plus importantes représentent 38,9% du loyer total.

2.9. Pologne

Le montant total des loyers sélève à 10,6 millions deuros, en hausse de 10,5% sous leffet de lacquisition en mai dernier des centres de Rybnik et Sosnowiec.

Les centres Krakow Plaza et Ruda Slaska font actuellement lobjet dune restructuration. Pour le premier, il sagit de renforcer sa compétitivité face à louverture de centres concurrents. Pour le second, le départ du supermarché et de boutiques mitoyennes donne loccasion de restructurer cette galerie en y faisant entrer une nouvelle enseigne de supermarché qui jouera pleinement son rôle de locomotive (Carrefour, bail signé le 5 juillet 2007).

Cela se traduit diversement dans la gestion locative : 1 commercialisation, 28 recommercialisations (+17,8%) et 6 renouvellements (-26,7%). La performance négative des renouvellements est due essentiellement au preneur de la moyenne unité Royal Collection (loyer en baisse) sur le centre de Krakow Plaza, pour lequel lobjectif est de maintenir la présence denseignes fortes.

Limpact de lindexation, +1,62%, na que partiellement compensé cette situation, les loyers à périmètre constant faisant apparaître une hausse de 0,2%.

Le taux dimpayés est de 5 % au lieu de 6,9% à fin juin 2006 et le taux doccupation financier sétablit à 93,6%, contre 96% au 30 juin 2006. Cette baisse provient de lhypermarché de Ruda (vacant au 30 juin 2007 mais reloué en juillet) et de la vacance stratégique organisée à Krakow dans le cadre de la restructuration.

La concentration des enseignes est faible, les dix premières enseignes représentent 24,1% du loyer total. Le preneur le plus important est Fantasy Park (4,6%) suivi par Cinema City (3,4%), Reserved (2,9%), I.T. Poland Devlopment (2,3%), Champion (2,1%), Smyk, Stokrotka, Rossmann et Sephora (1,8%), Piotr i Pawel (1,6%).

En labsence de données auditées et historiques concernant le chiffre daffaires des preneurs, le calcul du taux de prélèvement nest aujourdhui pas faisable.

2.10. Perspectives 2ème semestre 2007

Les baux à renouveler dici la fin de lannée 2007 sur lensemble du patrimoine européen du Groupe représentent 6,5% des loyers garantis contractuels, avec des enjeux locatifs importants dans plusieurs pays. Ainsi, en Espagne et en République tchèque ce sont respectivement 10,3% et 9,6% des loyers garantis contractuels qui seront à renouveler.

En Slovaquie, le chiffre est de 9%, au Portugal 8,4%, en Hongrie 7,4% et en Pologne 6,2%. En France et en Italie, les baux échus, moins nombreux, représentent respectivement 6,4 % et 4,7% du total en valeur.

France

Les actions en matière de renouvellement associées aux opérations de restructurations et/ou dextensions commerciales restent un atout en matière de revalorisation.

Ainsi, dici la fin de lannée 2009, ce sont 622 baux qui seront à renouveler, représentant 35,4 millions deuros en valeur actuelle, pour une augmentation moyenne des loyers garantis de lordre de 15% hors indexation.

Lindexation des loyers minima garantis a eu dores et déjà un impact significatif sur les loyers, notamment sous leffet de lindice ICC du 2ème trimestre 2006, en hausse de 7,05% et qui concerne environ 80% des loyers des centres commerciaux en France. Lindice du 1er trimestre 2007, paru en juillet 2007, a cru de 1,69% ; il concernera plus de 16% des loyers du périmètre lors de la facturation du 2ème trimestre 2007.

La conjugaison des quatre indices Insee Construction (2ème trimestre, 3ème trimestre, 4ème trimestre 2006 et 1er trimestre 2007) permettra une revalorisation globale des loyers de lordre de 6,2% au titre de lannée 2007.

Italie

En Italie, les renouvellements restent un axe fort daugmentation de la valeur locative. Dici la fin de lannée 2009, 270 baux, soit 16,9 millions deuros en valeur actuelle, seront renouvelés moyennant une hausse moyenne prévue de +20%. Il est à noter que 37% de la plus-value locative attendue sur ces trois années, se fera dès 2008 sur le site de Rondinelle (Brescia), un des actifs historiques du Groupe en Italie.

Espagne

En Espagne, 521 contrats seront à renouveler dici fin 2009, selon une hausse moyenne de 3,8%. Hors contrats sur zones communes (dab, cabines téléphoniques), la hausse attendue sera de 4 à 5 % et portera sur 423 baux, soit 10,1 millions deuros en valeur actuelle.

3 - Développement

3.1. Centres commerciaux

3.1.1 Investissements Centres commerciaux réalisés au 1er semestre 2007

Le 1er semestre 2007 confirme la tendance déjà constatée en 2006, à savoir la montée en puissance des opérations dextension des galeries du patrimoine, notamment en France, avec près de 70 millions deuros investis dans cette période. Cest là la traduction bien concrète des effets positifs de lavenant n° 9 signé avec Carrefour à mi 2006.

Le 1er semestre 2007 se caractérise par ailleurs par :

- les premiers paiements liés (27,6 M) à la VEFA du centre commercial Odysséum à Montpellier, projet acquis en partenariat avec la Foncière des Pimonts Icade ; il sagit dun investissement global à terme pour Klépierre de 93 millions deuros.

- lacquisition au tout début de lannée du patrimoine Progest, soit 114,6 millions deuros pour la première partie décaissés sur la période.

- lacquisition de la galerie commerciale du Carrefour Larissa en Grèce à Lassalle Investments (galerie que Ségécé Hellas gérait déjà), soit 21 millions deuros.

- lacquisition des centres de Rybnik et Sosnowiec en Pologne au promoteur Plaza Centers Europe, soit 74 millions deuros.

- lacquisition des bureaux liés au centre commercial Duna Plaza à Budapest. Cette acquisition, représentant un investissement de 14 millions deuros, permet à Klépierre de devenir le propriétaire unique de lensemble Duna et ainsi de pouvoir mettre en œuvre plus facilement le vaste programme dextension du centre commercial.

Enfin, le 1ersemestre 2007 a aussi confirmé la bonne activité de lItalie, où Klépierre a mené, en collaboration avec le Groupe Finiper, les extensions des galeries de Val Vibrata et Varese.

Les acquisitions ont encore représenté 70 % de lactivité du 1er semestre 2007.

3.1.2. Investissements Centres commerciaux prévisionnels au 2ème semestre 2007

Le 2ème semestre 2007 verra un rééquilibrage entre développement en propre et acquisitions, ces dernières ne représentant plus que 43 % des investissements du 2ème semestre, soit 323 millions deuros.

Le volume des extensions sur lannée en France devrait avoisiner les 155 millions deuros et de même, le programme des extensions de notre patrimoine, lancé en Hongrie, devrait commencer à produire ses premiers effets.

Le 2ème semestre devrait voir le démarrage tant attendu du projet de la Gare Saint Lazare à Paris alors que celui de la Cité du Meuble Maisonément à Cesson a démarré récemment.

La galerie du Champ de Mars à Angoulême sera ouverte le 4 septembre 2007.

Le fait marquant de ce 2ème semestre 2007 est la signature intervenue le 19 juillet de lacquisition des hypermarchés de Blagnac et Saint Orens, ainsi

que des deux projets dextension des galeries de ces 2 centres.

Ce 2ème semestre verra également :

  • la poursuite du projet phare de Vallecas au sud ouest de Madrid,
  • le démarrage probable dun ou deux prestigieux projets dans des capitales dEurope,
  • la poursuite du programme des extensions du patrimoine hongrois.

Devraient se concrétiser par ailleurs les acquisitions de plusieurs galeries, notamment en Italie, en Pologne (Lublin Plaza), au Portugal et enfin en République tchèque (Pilzen Plaza).

3.1.3. Potentiel de développement 2007 - 2011

Le potentiel deuxième semestre 2007 / 2011 dopérations maîtrisées est de près de 2,9 milliards deuros.

Les extensions représentent un tiers de ce volume, les nouveaux projets de développement en propre un autre tiers, et les acquisitions le troisième tiers.

Lanalyse de ces perspectives démontre clairement la volonté du Groupe Klépierre de revenir sur lactivité de développement en propre afin de maîtriser les coûts de production et la qualité de son patrimoine.

Il nexclut pas pour autant dintervenir sur les opportunités dacquisition qui pourraient se présenter.

Afin dassurer cet important programme de développement, Klépierre continue de renforcer toutes les équipes de développement dans tous les pays où elle est significativement implantée et notamment France, Espagne, Italie, Hongrie, Pologne.

3.2. Commerces

Investissements Commerces réalisés au 1er semestre 2007

Au cours du 1er semestre 2007, Klémurs a acquis pour 28,1 millions deuros, la société Cap Nord, constituée dun portefeuille immobilier de 14 actifs commerciaux représentant une surface utile de 21 816 m² dont le principal locataire est lenseigne Mondial Moquette. La valorisation immobilière des actifs sous-jacents sélève à 37,2 millions deuros, pour des loyers bruts attendus denviron 2,3 millions deuros en année pleine.

Klémurs a également signé deux compromis de vente le 29 juin 2007 portant sur lacquisition des murs de deux boutiques à lenseigne Sephora situées à Metz et Avignon pour un montant de près de 10 millions deuros. La réalisation définitive de cet investissement devrait intervenir dici la fin de lannée.

Klémurs a par ailleurs poursuivi le processus de levée doption sur les actifs Buffalo Grill financés par des contrats de crédit bail. 9 levées doption ont été exercées au cours du semestre portant à 32 le nombre dactifs Buffalo Grill détenus en pleine propriété.

Investissements prévisionnels au 2ème semestre 2007

Klémurs devrait conclure au cours du 2ème semestre lacquisition de 8 actifs Buffalo Grill récemment construits et des deux magasins Sephora mentionnés au paragraphe précédent.

Klémurs a par ailleurs engagé des discussions avec de grandes enseignes dans une logique de partenariat à long terme. Des premières retombées sont attendues dès ce semestre.

Potentiel de développement 2007 - 2011

La position unique du groupe Klépierre en Europe sur plus de 300 sites, l'expertise de ses équipes de gestion et de développement ainsi que sa puissance financière permettent à Klémurs de se positionner comme un véritable partenaire des enseignes, capable non seulement d'acheter et de gérer un patrimoine existant mais également de les accompagner dans leurs implantations futures. C'est ce quillustre notamment le volet développement de l'accord négocié en 2006 avec Buffalo Grill.

En considérant les opportunités actuellement à létude, Klémurs reste confiante sur le gisement potentiel que représente lexternalisation des murs denseignes, notamment en France, et confirme son objectif de porter la valeur de son patrimoine à 1 milliard deuros dans un délai de 3 ans.

4 Activité des sociétés de services

5 - Résultat sectoriel

Pôle centres commerciaux

Les revenus locatifs des centres commerciaux progressent de 11,5% au 30 juin 2007 à 251,9 millions deuros.

Les autres revenus locatifs intègrent des droits dentrée ainsi quune marge sur la fourniture délectricité aux locataires des centres hongrois et polonais. La baisse de 24,6% à 2,5 millions deuros sexplique notamment par laugmentation des coûts dapprovisionnement en énergie et par la comptabilisation en 2006 dun solde de droits dentrée restant à étaler suite à des résiliations de baux dans les centres Créteil-Soleil et Melun-Boissénart.

Les charges sur terrains sont stables et correspondent à létalement des baux à construction essentiellement sur la France.

Laugmentation des charges locatives non récupérées de 1,4 M provient principalement dun reclassement du déficit de refacturation de charges des centres espagnols auparavant appréhendé en déduction des loyers (0,6 M). Le solde sexplique notamment par une hausse du coût de la vacance due en partie aux restructurations en cours en Hongrie sur les centres Duna, Kanizsa, Miskolc et Szeged et à lacquisition du centre Novo Plaza en République Tchèque à la fin juin 2006.

Laugmentation des charges sur immeubles (propriétaires) de 0,8 million deuros résulte principalement des acquisitions récentes en France (patrimoine Progest) et en Pologne (centres de Rybnik et Sosnowiec). Elle intègre également une augmentation des impôts et taxes en partie due au paiement de « limposta di registro » par les sociétés foncières italiennes (Loi de Finances de juillet 2006).

Les loyers nets sétablissent à 232,6 millions, en hausse de 11,4%.

Les revenus de gestion et dadministration (honoraires) progressent de 19,6 % soit 4,8 millions deuros. Cette évolution sexplique notamment par la hausse des honoraires en France (+ 3,5 M) principalement due à la progression des honoraires de développement (+2,4 M) et des honoraires de gestion immobilière. A linternational, les évolutions remarquables concernent notamment lEspagne (+0,5 M) qui enregistre leffet des mandats de commercialisation des galeries Pajarete (Algesiras) et San Pablo (Sevilla) pour le compte de la société San José et une hausse des honoraires de développement sur le projet Vallecas, ainsi que la Pologne (+0,2 M) sur les honoraires de gestion des galeries Rybnick et Sosnoviec.

Les autres produits dexploitation intègrent le chiffre daffaires de Galae, des refacturations aux locataires ainsi que des dégrèvements fiscaux et diverses indemnités. Ils progressent de 1,5 millions deuros par rapport au 30 juin 2006.

Les frais détudes comptabilisés en perte sélève à 0,6 millions deuros. Au 30 juin 2006, ces frais avaient été neutralisés par le versement dune indemnité.

La hausse modérée des frais de personnel de 1,2 millions deuros (+ 4,2 %) tient compte dune progression des effectifs de 33 personnes notamment en Pologne afin dadapter le dispositif local aux nouvelles acquisitions du groupe.

Les frais généraux augmentent de 1,1 million deuros (+ 14%). Les évolutions significatives concernent entre autres les frais informatiques avec la mise en place dun réseau européen ainsi que des régularisations dimpôts et taxes (taxe professionnelle).

Lexcédent brut dexploitation atteint 227,4 millions deuros, en progression de 13,6 %.

Les dotations aux amortissements et provisions des immeubles de placement augmentent de 7,2 millions deuros du fait de laccroissement du portefeuille avec notamment lacquisition du patrimoine Progest (1,7 M), les centres de Valenciennes (0,4 M), Toulouse Purpan (0,2 M), Molina de Segura (0,4 M), Novo Plaza (0,8 M), Braga (0,5 M), les extensions de Varese et Guissano en Italie (0,3 M), les galeries de Rybnick et Sosnoviec en Pologne (0,2 M).

Le résultat dexploitation sétablit à 159,8 millions deuros, en hausse de 14,5 %.

Après prise en compte du résultat des sociétés mises en équivalence (1,1 million deuros) dont laugmentation est due à lintégration des sociétés du patrimoine Progest, le résultat sectoriel des centres commerciaux atteint 160,9 millions deuros au 30 juin 2007, en augmentation de 14,0 %.

Pôle commerces

Les revenus locatifs du pôle Commerces sélèvent à 11,4 millions deuros au 30 juin 2007. Ils intègrent les loyers des restaurants Buffalo grill et divers actifs commerciaux pour la plupart détenus par la société Cap Nord dont les titres ont été acquis le 29 mars 2007.

Les charges sur immeubles concernent essentiellement des honoraires versés à des prestataires externes notamment au titre de lexpertise des actifs. Les honoraires de gestion locative et dadministration versés à Klépierre Conseil sont éliminés dans cette présentation.

Les revenus de gestion et dadministration (honoraires) sélèvent à 0,6 million deuros et se rapportent aux honoraires dacquisition de Cap Nord.

Les frais de personnel et frais généraux sont de 0,4 millions deuros et tiennent notamment compte de laffectation dune quote-part des frais de siège au titre de divers services (développement, comptabilité, juridique).

Après une charge damortissement de 3,6 millions deuros, le résultat du pôle Commerces sétablit à 7,6 millions deuros pour le 1er semestre 2007.

II Pôle bureaux

1- Le marché des bureaux en Ile-de-France au 1er semestre 2007

1.1. Le marché locatif

Le marché francilien a maintenu son dynamisme :1 425 000 m² ont été placés au cours du 1er semestre 2007, niveau légèrement inférieur à celui observé au cours du 1er semestre 2006 (- 3 %) avec les spécificités suivantes :

  • Croissance du segment petites et moyennes surfaces et légère baisse de la demande du segment des plus de 5 000 m².
  • Paris, le Croissant Ouest et la Défense a représenté près de 72 % du volume commercialisé.
  • 30 % de la demande placée a porté sur des surfaces neuves ou restructurées (50 % au 1er semestre 2006).

Au 30 juin, le stock immédiatement disponible (2 433 000 m²) et le stock a un an (3 486 000 m²) ont peu diminué, notamment compte tenu de labsorption limitée aux seules livraisons.

Le taux de vacance demeure en moyenne à 5 % mais ce taux cache des disparités :

  • Le marché parisien reste tendu (de 2 % à 4 %),
  • La 1ère couronne Est et la Défense continuent à baisser (<5 %)
  • Le Croissant Ouest, la 1ère Couronne Sud et la 1ère Couronne Nord demeurent élevés (de 8% à 10,8 %).

Globalement les valeurs locatives faciales sont à la hausse notamment sur les produits « prime » Les avantages commerciaux diminuent plus ou moins significativement en fonction de la localisation et de la qualité du bien.

1.2. Le marché de linvestissement

Au 30 juin, le volume dengagements est important : 10,1 milliards et reste comparable à celui du 1er semestre 2006.

Les taux de rendement ont à nouveau baissé sous leffet de labondance des capitaux et de la rareté de loffre, les investisseurs anticipant les hausses des valeurs locatives.

Mais la remontée des taux dintérêt et lévolution de lindice INSEE construction pourraient modifier lévolution des taux de rendement à moyen terme.

2 - Cessions et investissements réalisés au 1er semestre 2007

Deux immeubles et des droits indivis ont été cédés sur le 1er semestre et ont porté sur 13 466 m² pour un montant total de 73,8 millions d'euros nets vendeur à des prix supérieurs en moyenne (+ 11,4%) aux dernières évaluations des experts.

Désinvestissements Bureaux réalisés en 2007 Surface en m²
Levallois-Perret (92) Front de Paris Îlot 5 * 9 991
Paris 08è 5, rue de Turin 2 596
Champlan (91) 16 bis, rue de Paris 880
2 actifs cédés + 39,25% de droits indivis pour un total de 73,8 millions d'euros

* Droits indivis

Le premier semestre a également vu le début de la construction de limmeuble « Sereinis » développant une surface SHON denviron 13 000 m² et conçu par des architectes de renom A.Bechu et T.Sheehan, situé à Issy-les-Moulineaux dans le quartier « Forum Seine ». La livraison est attendue pour fin 2008.

Cet immeuble comportera 6 étages de bureaux dune surface moyenne de 1500 m², 319 emplacements de parking sur 6 étages de sous/sol et un RIE de 220 places. Klépierre a déjà engagé 38,0 millions d'euros, dont 4,4 millions d'euros sur le 1er semestre 2007, sur les 80,2 millions d'euros prévu pour l'ensemble de la construction.

3 - Activité locative

Les revenus locatifs bruts du 1er semestre 2007 s'élèvent à 24,3 millions d'euros, en baisse de 2,4 millions d'euros par rapport au 1er semestre 2006. Cette perte de loyers est essentiellement due aux cessions de l'année 2006 et du 1er semestre 2007:

  • - 4,3 millions d'euros de perte de loyer sur les immeubles cédés en 2006 et 2007,
  • + 1,9 million d'euros de progression des loyers sur le périmètre constant.

A périmètre constant, les loyers progressent de 9,1% passant de 21,2 millions d'euros au 30 juin 2006 à 23,1 millions d'euros au 30 juin 2007. Cette progression de 1,9 million d'euros s'analyse ainsi :

  • L'indexation des loyers a procuré 1,1 million d'euros de loyers supplémentaires par rapport à 2006 (+ 5,3%),
  • Les relocations de baux signés en 2006 et 2007 ont produit 0,8 million d'euros de loyers complémentaires (+ 3,8%),

11 baux correspondant à de nouvelles commercialisations, renouvellements ou avenants ont été signés au cours du 1er semestre et généreront 1,5 million d'euros en année pleine. Ces nouvelles signatures portent sur une surface utile pondérée(1) de 3 378 m². Leurs conditions financières sont en hausse de 13,4% par rapport aux précédentes, avant déduction des franchises de loyers ou paliers accordés aux locataires.

(1) Les surfaces sont données en m² pondérés. U.P. = Pondération des différents types de surfaces «Bureaux, Archives Parkings - RIE» par un coefficient pour rapporter l'ensemble des surfaces au prix du m² de bureaux.

Les opérations les plus significatives sur les 6 premiers mois de l'année 2007 ont porté sur:

  • Le renouvellement d'un bail correspondant à 1 090 m² de l'immeuble 46, rue Notre-Dame des Victoires à Paris 2ème.
  • La relocation de la quasi-totalité des surfaces de bureaux vacantes au 31 décembre 2006 excepté les surfaces de l'immeuble 192, avenue Charles de Gaulle à Neuilly (92) qui seront recommercialisées sur le 2ème semestre 2007 après la réalisation des travaux nécessaires à la remise en état de l'immeuble .

Le taux d'occupation financier au 30 juin 2007 s'établit à 99,1% (contre 99,2% au 30 juin 2006).

Au 30 juin 2007, le portefeuille des baux représente une masse locative globale de 51,6 millions d'euros, dont les échéances (option de sortie et fin de bail) sont données dans le tableau ci-dessous :

Echéancier des baux (M)

Années

Par date de

prochaine option

de sortie

En %

du

total

Par date

de fin

de bail

En %

du

total

2007 1,1 2,1% 1,0 2,0%
2008 17,0 32,9% 12,4 23,9%
2009 15,2 29,5% 0,3 0,5%
2010 8,5 16,5% 0,7 1,4%
2011 5,0 9,7% 8,8 17,0%
2012 0,1 0,2% 5,0 9,7%
2013 0,0 0,0% 7,3 14,1%
2014 0,0 0,0% 3,2 6,2%
2015 et + 4,7 9,1% 12,9 25,0%
Total des loyers 51,6 100,0% 51,6 100,0%

D'ici la fin de l'année 2007, 6 677 m² seront mis en recommercialisation et 2 990 m² proposés à renouvellement (6 baux). Lenjeu de ces recommercialisations et renouvellements est de 2,7 millions d'euros, soit une évolution de 5,1%.

Pour l'année 2008, 17 baux (29 153 m²) représentant un loyer global actuel de 12,4 millions d'euros seront à renouveler. Le potentiel d'évolution de ces baux avoisine 6,0%.

4 - Résultat Sectoriel

Les revenus locatifs des bureaux sont sur le 1er semestre 2007 en baisse de 8,9 % à 24,3 millions deuros sous leffet des cessions réalisées en 2006-2007 qui génèrent une privation de loyers de 4,1 millions d'euros partiellement compensée par limmeuble situé 5, rue Meyerbeer acquis fin décembre 2006 (+0,8 M).

Les charges sur terrain correspondent à lamortissement du bail à construction de limmeuble 43 Grenelle.

Les charges locatives non récupérées sont stables sur la période.

Les charges sur immeubles propriétaires ont diminué du fait des cessions.

Les loyers nets sétablissent à 23,2 millions deuros, en baisse de 9,0 %.

Les revenus de gestion et dadministration (honoraires) sélèvent à 0,2 million deuros et intègre notamment des honoraires sur la gestion de limmeuble Front de Paris dont le mandat a depuis été résilié suite à la cession de lactif le 14 janvier 2007.

Les autres produits dexploitation intègrent une indemnité de 0,7 million deuros portant sur le règlement dun litige avec un locataire. Au 30 juin 2006, ce poste comprenait principalement des produits liés à des dégrèvements dimpôt.

Les frais de personnel sont stables à 1,1 million deuros.

Lexcédent brut dexploitation atteint 23,1 millions deuros (-9,3%). Les dotations aux amortissements diminuent de 18,4%, les cessions expliquant une baisse de 1,2 million deuros essentiellement due à limmeuble Front de Paris.

La plus value sur cession dimmeuble est de 21,0 millions deuros et concerne la vente des immeubles 5, rue de Turin, Champlan (91) et dune quote-part de limmeuble Front de Paris.

Le résultat sectoriel dégagé par le secteur Bureaux au cours du semestre sélève à 37,4 millions deuros, en progression de 35,1%.

IV - RESULTATS ET CASH FLOWS CONSOLIDES RESULTATS SOCIAUX

I - Résultats et cash flows consolidés

Les loyers nets du semestre sétablissent à 266,9 millions deuros en progression de 13,0 % par rapport au semestre précédent. Les revenus locatifs sont de 287,6 millions deuros et se répartissent en 251,9 millions deuros pour les centres commerciaux, 24,3 millions deuros pour les bureaux et 11,4 millions deuros pour les commerces. Par rapport au 30 juin 2006, les loyers des centres commerciaux ont progressé de 12,0 % à champ courant et 5,9% à périmètre constant alors que les loyers des bureaux enregistrent une baisse de 8,9 % à champ courant du fait des cessions et une hausse de 8,1 % à périmètre constant.

Les honoraires de gestion et dadministration atteignent 30,0 millions deuros, en progression de 22,1 %. Cette évolution provient principalement du secteur Centres Commerciaux dont les honoraires progressent de 21,3 %, et plus particulièrement des honoraires de développement et de gestion immobilière de Ségécé.

Le chiffre daffaires réalisé à létranger représente 41,0 % du chiffre daffaires total contre 43,0 % au 1er semestre 2006. Les autres produits dexploitation correspondent à des refacturations de travaux aux locataires, et des produits divers.

Les charges sur immeubles sélèvent à 20,7 millions deuros en augmentation de 3,1 million deuros soit 17,7%. Cette évolution reflète la croissance du patrimoine ainsi que la hausse de la vacance suite aux restructurations en cours en Hongrie.

Les frais de personnel sélèvent à 32,4 millions deuros à comparer à 30,5 millions deuros pour le semestre précédent (+6,2%). Cette évolution traduit la hausse des effectifs de 44 personnes notamment en Pologne, en France et au Portugal.

Les autres charges dexploitation sélèvent à 12,4 millions deuros en hausse de 13,5 % par rapport au 30 juin 2006. Les évolutions significatives concernent entre autres les frais informatiques avec la mise en place dun réseau européen ainsi que des régularisations dimpôts. L'ensemble des charges rapporté aux produits d'exploitation nets donne un coefficient d'exploitation de 14,8 % contre 15,7% au 1er semestre 2006.

Lexcédent brut dexploitation sélève à 257,3 millions deuros en progression de 15,2 % par rapport au 30 juin 2006.

La dotation aux amortissements au titre du semestre est de 78,9 millions deuros en augmentation de 12,5 % (8,8 M). Cette évolution provient principalement de leffet des acquisitions nouvelles sur les secteurs commerces et centres commerciaux en partie neutralisé par la diminution des amortissements du secteur Bureaux suite au programme de cessions.

La reprise de provisions de 1,1 million deuros intègre une reprise de provision pour litige.

Le résultat dexploitation sélève à 179,5 millions deuros en progression de 16,1% par rapport à 2006.

Le résultat financier est négatif de 75,8 millions deuros à comparer à 65,8 millions deuros au 30 juin 2006. La charge financière du groupe est en hausse de 9,8 millions deuros du fait de laugmentation de lendettement net qui est passé de 3 390 millions deuros au 30 juin 2006 à 4 109 millions au 30 juin 2007, compte tenu des investissements importants réalisés sur la période. Le coût de la dette est stable à 4,3 % au 1er semestre 2007. La politique et la structure financière de Klépierre sont plus amplement décrites au paragraphe D.

Le résultat des cessions sélève à 21,0 millions deuros alors quil était de 11,2 millions deuros au 1er semestre 2006. Ce poste enregistre le résultat de la vente des immeubles 5, rue de Turin, Champlan (91), et de la quote-part de limmeuble Front de Paris.

Depuis ladoption du régime SIIC Klépierre distingue trois secteurs dimpôts :

  • Le secteur SIIC exonéré comprenant Klépierre et les sociétés foncières françaises éligibles. Certaines de ces sociétés conservent un secteur taxable au taux de droit commun ;
  • Les sociétés françaises non éligibles imposables selon le régime de droit commun;
  • Les sociétés étrangères.

Au 30 juin 2007, ces secteurs ont enregistré une charge dimpôt global de 9,9 millions deuros :

- le secteur SIIC enregistre une charge de 0,5 million deuros ;

- les autres sociétés françaises ne relevant pas du secteur SIIC enregistrent une charge de 1,5 million deuros ;

- la charge dimpôt des sociétés étrangères sélève à 7,9 millions deuros.

Le résultat net consolidé du 1er semestre 2007 sélève à 115,9 millions deuros, soit une progression de 23,9 %.

La part des minoritaires est de 17,5 millions deuros et provient exclusivement du secteur Centres commerciaux, ce qui porte le résultat net part du groupe à 98,4 millions deuros en hausse de 25,3 %.

Evolution du cash-flow courant

Le cash-flow courant avant impôt atteint 182,5 millions deuros au 30 juin 2007 en progression de 15,7 % par rapport au 30 juin 2006. En part du groupe, le cash-flow courant avant impôt sélève à 154,5 millions deuros soit 3,4 euros par action, en progression sur un an de 15,4 %.

Calculé après impôt, le cash flow net courant global ressort à 173,9 millions deuros soit +15,0%. En part du groupe, il atteint 148,3 millions deuros, soit 3,2 euros par action et enregistre une augmentation de 15,3 %.

V - ACTIF NET REEVALUE

I - Méthodologie

Méthodologie

Au 31 décembre et au 30 juin de chaque année, Klépierre se livre au calcul de son actif net réévalué par action. La méthode consiste à ajouter aux fonds propres comptables consolidés les plus-values latentes sur le patrimoine résultant de la différence entre les valeurs de marché estimées par des experts et les valeurs nettes dans les comptes consolidés.

Évaluation du patrimoine

Klépierre confie à différents experts le soin dévaluer son patrimoine. Pour les Bureaux, cette mission est conduite conjointement par Atisreal Expertise (ex-Coextim) et Foncier

Expertise. Pour les Centres commerciaux, les expertises ont été établies par Retail Consulting Group (RCG) sur tous les pays, à lexception des centres détenus par Klécar Foncier Iberica dont les expertises ont été conduites par Cushman & Wakefield et des centres situés en Hongrie et en Pologne qui ont été évalués par Icade Expertise.

Le patrimoine évalué par ces deux derniers experts représente 11 % des Centres commerciaux en nombre. Les missions confiées aux experts sont toutes effectuées selon les principes de la charte de lexpertise en évaluation immobilière et selon les recommandations COB/CNC « groupe de travail Barthès de Ruyter ».

La rémunération versée aux experts, arrêtée préalablement aux campagnes dévaluation, est fixée sur base forfaitaire en fonction de la taille et de la complexité des actifs évalués.

Elle est entièrement indépendante de la valorisation des actifs.

Bureaux

Les experts retiennent deux approches: lune par comparaison directe en analysant les transactions observées sur le marché pour des immeubles similaires, lautre par capitalisation dun revenu constaté ou estimé. Lanalyse de ce revenu fait ressortir trois situations, selon que le loyer constaté est sensiblement identique à la valeur de marché, supérieur à cette valeur ou inférieur. Dans la première hypothèse, le loyer retenu est le loyer constaté. Dans la seconde hypothèse, le loyer retenu est le loyer de marché avec prise en compte dune plus-value financière résultant du différentiel entre loyer constaté et loyer de marché. Dans la dernière hypothèse, les experts se sont interrogés sur léchéance de revalorisation du loyer en fonction de la date déchéance du bail. En effet, selon le décret du 30 septembre 1953, le loyer des immeubles à usage exclusif de bureaux est fixé, lors du renouvellement, à la valeur locative du marché. Les experts ont donc supposé que le propriétaire parviendrait à remettre à niveau le loyer au terme du bail et ont pris en compte les conditions actuelles doccupation sous forme de moins-value, dont le calcul sopère comme précédemment.

Les experts nont pas limité leur approche aux seuls baux venant à échéance dans les trois ans à venir au motif que les investisseurs eux-mêmes, dans les transactions de marché actuelles, se projettent au-delà de cette échéance. Dans la seconde hypothèse, la plus-value financière constatée a été ajoutée à la valeur obtenue. Elle correspond à lactualisation, au taux de 5,5 %, de lécart entre loyer constaté et loyer de marché jusquà léchéance de la première période ferme du bail. Dans la troisième hypothèse, la moins-value financière constatée a été déduite de la valeur obtenue.

Elle correspond à lactualisation, au taux de 5,5 %, de lécart entre loyer constaté et loyer de marché jusquà léchéance du bail. Depuis le 31 décembre 2005, lexpert raisonne en taux de rendement et non en taux de capitalisation. Cest-à-dire que le taux retenu est celui appliqué au revenu déterminé comme précédemment pour aboutir à une valeur « droits compris », alors quantérieurement le taux retenu aboutissait à une valeur « hors droits ». Le choix de ce taux résulte dune observation du marché, dans le cadre de transactions réalisées par des investisseurs. Pour lobtention de la valeur « hors droits », les droits et frais de mutation ont été déduits au taux mentionné ci-après (cf. § ANR « hors droits »).

Centres commerciaux

Pour déterminer la valeur vénale dun centre, lexpert applique un taux de rendement au loyer total net pour les locaux occupés et au loyer net de marché escompté en fonction de la durée prévisionnelle de vacance pour les locaux vides. La valeur actuelle nette de tous abattements concernant les loyers minima garantis progressifs, ainsi que la valeur actuelle nette de toutes charges sur locaux vides sont ensuite déduites du total. Le taux utilisé pour lactualisation de ces flux est égal au taux de rendement utilisé pour le calcul de la valeur vénale. Le loyer brut comprend: le loyer minimum garanti, le loyer variable et le loyer de marché des locaux vides. Le loyer net total est déterminé par déduction du loyer brut de toutes charges : frais de gestion, charges supportées par le propriétaire et non refacturées, charges sur locaux vides. Le taux de rendement est fixé par lexpert en fonction de différents paramètres et notamment: surface de vente, configuration, concurrence, mode de propriété et pourcentage de détention, potentiel locatif et dextension, comparabilité avec des transactions récentes. En ce qui concerne le potentiel locatif, en fonction de la situation commerciale du centre et des chiffres réalisés par les locataires, lexpert estime la valeur locative de marché du centre dans son état actuel. Le différentiel entre la valeur locative de marché et les loyers actuels représente le potentiel dévolution du centre. Par ailleurs, cette démarche est complétée dun calcul de taux de rendement interne. La méthode est basée sur lactualisation dune série de cash-flows prévisionnels en général à dix ans selon différentes hypothèses. La valeur de revente au terme de cette période est calculée par capitalisation à un taux égal ou légèrement supérieur au taux initial appliqué au loyer net fin de période. En résumé, lexpert détermine le taux de rendement sappliquant aux conditions de marché actuelles, le loyer net actuel et le potentiel de valorisation du centre pour en déduire une valeur actuelle. Il vérifie ensuite que le taux de rendement obtenu par un calcul de TRI est cohérent.

Le résultat obtenu est une valeur « droits compris » de laquelle doit être déduit le montant des droits, déterminé au taux indiqué ci-avant pour obtenir une valeur « hors droits » (cf. § ANR « hors droits»).

Évaluation du groupe Ségécé

Cette évaluation, réalisée pour le compte de Klépierre par la société Aon Accuracy, repose principalement sur la fourchette destimations donnée par la méthode des flux de trésorerie actualisés (ou méthode DCF pour Discounted Cash-Flows). La méthode consiste, dans une première étape, à estimer les flux de trésorerie susceptibles dêtre générés dans le futur par le portefeuille dactivités de la Société, avant prise en compte des coûts explicites ou implicites du financement. Dans une deuxième étape destinée à estimer la valeur du portefeuille dactivités, ces flux de trésorerie, ainsi que la valeur estimée du portefeuille dactivités au terme de la période de prévision (valeur terminale), sont actualisés à un taux approprié. Ce taux dactualisation, déterminé à partir de la formule du modèle déquilibre des actifs financiers (MEDAF), est la somme des trois éléments suivants : taux dintérêt sans risque, prime de risque systématique (prime de risque moyenne anticipée du marché multipliée par le coefficient bêta du portefeuille dactivités), prime de risque spécifique (destinée à prendre en compte la fraction du risque spécifique non déjà intégrée dans les flux). Dans une troisième et dernière étape, la valeur des capitaux propres de la Société est obtenue en retranchant de la valeur du portefeuille dactivités le montant de lendettement financier net existant à la date de lévaluation et, le cas échéant, la valeur des intérêts minoritaires estimée à cette même date.

Valorisation des instruments de couverture de taux et de dettes

À compter du 31 décembre 2005, lactif net réévalué intègre la juste valeur des instruments de couverture de taux et de dette qui ne sont pas comptabilisés dans la situation nette consolidée du fait de lapplication des normes IAS 32-39. Il sagit essentiellement de la mise en valeur de marché des dettes à taux fixe et non couvertes.

ANR « droits compris et avant fiscalité sur les plus-values latentes »

Les immeubles sont dabord pris pour leur valeur « droits compris ». Les immeubles « sous promesse » à la date de chaque calcul sont valorisés au prix de cession envisagé après déduction des droits et honoraires. Les immeubles acquis depuis moins de six mois sont pris en compte sur la base de leur prix dacquisition. Klépierre ne pratique aucune réévaluation des postes foncier ou construction des centres commerciaux en cours de développement, y compris lorsque les autorisations de construire sont définitives. Jusquà louverture des centres concernés, ces opérations figurent dans les comptes consolidés pour leur valeur de prix de revient, il en est de même dans lactif net réévalué.

Le groupe Ségécé fait lobjet dune évaluation annuelle selon la méthode détaillée ci-avant. Les participations dans les autres filiales de service, comme Klégestion ou Klépierre Conseil, ne sont pas réévaluées.

Ce premier calcul aboutit à la détermination dun actif net réévalué « droits compris et avant fiscalité latente ».

ANR « hors droits »

Un second calcul permet détablir lactif net réévalué « hors droits ». Pour les immeubles de bureaux, le calcul des droits est effectué immeuble par immeuble en utilisant le taux tel quindiqué ci-après. Pour les centres commerciaux, les droits sont établis soit immeuble par immeuble sil sagit dune société détenant plusieurs immeubles, soit sur la base des titres réévalués si une société ne détient quun seul actif. Cette approche est apparue dautant plus pertinente que les investisseurs acquièrent plus facilement les titres de sociétés propriétaires de centres commerciaux et que Klépierre ouvre plus facilement le tour de table de ses opérations quelle ne cède entièrement des centres.

Pour la détermination des droits, la fiscalité propre à chaque pays est naturellement prise en compte. Pour la France, les droits de mutation ont été déduits au taux de 6,20 %.

Klépierre na pas retenu de taux plus favorable (1,8 %) pour les immeubles encore dans le champ de la TVA dans la mesure où elle nen envisage pas la cession dans le cadre du délai prescrit.

ANR « hors droits et après fiscalité sur les plus-values latentes »

Un troisième calcul aboutit enfin à la détermination de lactif net réévalué « hors droits et après fiscalité sur les plus-values latentes ». Dans le bilan consolidé, les impôts différés sont constatés conformément aux règles comptables sur la base de la valeur des immeubles, pour la partie correspondant à lécart entre la valeur nette comptable et la valeur fiscale, selon le taux dimposition des plus-values sur ventes dimmeubles appliqué dans chaque pays. Au 30 juin 2005, dans lactif net réévalué, ce calcul était complété de la taxation de la plus-value latente correspondant à lécart entre la valeur nette comptable et la valeur vénale sur cette même base. Depuis le 31 décembre 2005, pour saligner sur les pratiques mises en œuvre par ses principaux concurrents,

Klépierre a pris en compte les modalités de détention de ses immeubles, selon la même approche que celle retenue pour la détermination des droits. Pour les bureaux, le traitement porte entièrement sur les immeubles, mais lensemble du périmètre bénéficiant de lexonération liée au régime SIIC, il ny a aucune imposition latente. Pour les centres commerciaux et selon les pays, la taxation des plus-values latentes est réalisée au taux fiscal appliqué sur ventes dimmeubles pour les sociétés détenant plusieurs immeubles, au taux fiscal sur cessions de titres pour les sociétés ne détenant quun seul immeuble.

II Actif net réévalué au 30 juin 2007

Résultat des expertises

La valeur du patrimoine immobilier « droits compris » sélève à 10 milliards deuros en part totale et 8,9 milliards deuros en part du groupe. Les centres commerciaux représentent en part totale 85,4%, lactivité commerces représente 4,1% et les bureaux 10,5%, en part du groupe ces ratios sont respectivement de 84,3%, 3,9% et 11,8%. Appréciée à périmètre constant, la valorisation des actifs sur 6 mois est de 5,3% dans le secteur centres commerciaux, de 4,5% dans le secteur commerces, et de 9,7% dans le secteur bureaux. Sur 12 mois, la progression sétablit à 17,0% sur les centres commerciaux, 23,2% sur lactivité commerces, et 19,5% sur les bureaux.

PATRIMOINE EN PART TOTALE (droits compris)

PATRIMOINE EN PART GROUPE (droits compris)

Bureaux

A périmètre constant, la valorisation des actifs progresse en part totale de 19,5 % sur 12 mois et de 9,7 % sur 6 mois. Sur la base des expertises (droits compris) au 30 juin 2007, le taux de rendement moyen du portefeuille sétablit à 5,0 %, soit une baisse de lordre de 50 points de base.

Sur 12 mois, à périmètre courant, la progression des actifs tient compte de lacquisition en décembre 2006 dun immeuble de bureaux situé au 5 rue Meyerbeer à Paris et dun projet en développement à Issy-les-Moulineaux repris dans lactif net réévalué pour sa valeur dans les comptes du groupe.

La valeur du portefeuille de bureaux sélève à 1 047,5 millions d'euros. 4 ont une valeur unitaire estimée supérieure à 75 millions deuros et représentent 46,4% du total des valeurs estimées de ce secteur ; 15 ont une valeur comprise entre 75 et 15 millions deuros et représentent 53,5% ; 2 ont une valeur inférieure à 15 millions deuros.

Centres commerciaux

A périmètre constant, la valeur droits compris des centres commerciaux progresse de 17,0% compte tenu des revalorisations locatives et de la baisse des taux de rendement. Le taux de rendement moyen du portefeuille sétablit à 5,7% sur la base des expertises (droits compris) au 30 juin 2007, en baisse de 10 points de base par rapport au 31 décembre 2006.

A périmètre courant, la progression des actifs intègre notamment les acquisitions des deux centres polonais Rybnik et Sosnowiec, du groupe Progest et du centre Rambouillet en France, de Larissa en Grèce, Novo Plaza en République tchèque, du centre de Braga au Portugal, de lextension de Varese en Italie, et de Molina de Segura en Espagne, ainsi que divers projets en développement repris pour leurs valeurs dans les comptes du Groupe.

La valeur du portefeuille de centres commerciaux sélève à 8 544,9 millions d'euros (7 466,8 millions d'euros en part du groupe). 31 ont une valeur unitaire supérieure à 75 millions deuros et représentent 49,9% de la valeur estimée de ce portefeuille, 87 ont une valeur comprise entre 75 et 15 millions deuros, 122 ont une valeur inférieure à 15 millions deuros.

Commerces

A périmètre constant, la valeur droits compris des commerces progresse de 23,2%.Cette évolution ne concernant que 3 actifs doit être interprétée prudemment. Le taux de rendement moyen du portefeuille sétablit à 5,9% sur la base des expertises (droits compris) au 30 juin 2007.

A périmètre courant, la progression des actifs intègre lacquisition de la propriété immobilière des restaurants Buffalo Grill et des actifs commerciaux de Cap Nord.

La valeur du portefeuille des commerces sélève à 405,5 millions deuros (341,1 millions deuros en part du groupe).

Lactif net réévalué au 30 juin 2007 sinscrit en progression de 36,4 %Sur la base des évaluations « droits compris », lactif net réévalué après fiscalité latente et remise en valeur de marché de lendettement sélève à 108,9 euros par action contre 79,9 euros au 30 juin 2006, et 97,4 euros au 31 Décembre 2006, soit des hausses de 36,4 % sur 12 mois et 11,8 % sur 6 mois.

Lactif net réévalué hors droits après fiscalité latente et remise en valeur de marché de lendettement sélève à 102,7 euros par action contre 74,5 euros au 30 juin 2006 et 91,5 euros au 31 Décembre 2006.

VI Politique financière

1 Ressources financières

Lendettement net consolidé de Klépierre est passé de 3 804 millions deuros au 31 décembre 2006 à 4 109 millions deuros au 30 juin 20071.

Cette augmentation de 305 millions deuros découle principalement des flux dinvestissements (367 M) et de la mise en paiement du dividende (148 M), partiellement compensés par les cessions (74 M) et le cash flow libre de lexercice.

Elle a été financée pour lessentiel par tirage sur les lignes de crédit mises en place en 2006, ainsi que par augmentation de lencours de billets de trésorerie de Klépierre. En Italie, lextension du centre de Varese a été financée par la signature dun contrat de crédit-bail immobilier à 15 ans, dont le capital restant dû au 30 juin 2007 est de 17 millions deuros dans les comptes consolidés de Klépierre. Au Portugal, deux emprunts bancaires ont été remboursés et refinancés au niveau de Klépierre, pour un montant total de 57,4 millions deuros.

Au 30 juin 2007, le montant des lignes de crédit disponibles est de 177 millions deuros. Courant

juillet 2007, sont venus sajouter 400 millions deuros dautorisations supplémentaires, suite à la signature dun nouveau crédit bancaire. Klépierre, qui a souhaité concentrer ses opérations financières 2007 pour en optimiser les conditions,

entend refinancer ce crédit au second semestre 2007 par la mise en place de financements à long terme dun montant plus conséquent.

Sur la base des autorisations de crédit au 30 juin 2007, la durée moyenne de la dette du Groupe est de 5,4 années (y compris ligne de back up). La répartition par type de financements reste diversifiée.

2- Couverture du risque de taux

Dans un contexte de forte tension des taux dintérêt au premier semestre, Klépierre a profité de ses couvertures existantes et a opté pour un financement à taux variable de ses besoins supplémentaires, les taux courts restant inférieurs aux taux longs. En conséquence, le taux de couverture de Klépierre (proportion de dettes à taux fixe ou couvertes à taux fixe sur les dettes financières totales) est passé de 85% en début dannée à 79% au 30 juin 2007.

Ce taux de couverture ne prend pas en compte les swaps à départ décalé que Klépierre a souscrit afin de répondre aux échéances de financement ou de couverture à taux fixe des années à venir échéances qui seront vraisemblablement renouvelées compte tenu du programme dinvestissement de Klépierre. Ainsi, le Groupe dispose au 30 juin 2007 de 50 M de swap à 7 ans à départ décembre 2007 (au niveau de Klémurs) et de 300 millions deuros de swaps à 7 ans à départ juillet 2008. En juillet 2007, la couverture a été renforcée de 200 millions deuros par un swap à 3 ans départ juillet 2008.

Globalement, au 30 juin 2007, la couverture à taux fixe du Groupe a une durée moyenne de 5 ans pour un taux fixe moyen de 3,6% (hors marge de crédit). Comme au 31 décembre 2006, le portefeuille de swaps du Groupe se compose quasi-exclusivement de swaps « plain vanilla ».

Situation au 30 juin 2007

3- Ratios financiers et notation financière

Les ratios financiers de Klépierre se sont globalement maintenus, voire renforcés au cours du premier semestre 2007.

(part totale) 30 juin 2007 31 décembre 2006 30 juin 2006
Loan-to-value 41,1% 41,7% 43,1%
Cash Flow dExploitation / Frais Financiers 3,40 3,42 3,40
Cash Flow Net Courant / Endettement Net 8,5% 8,1% 8,9%

Ces niveaux de ratios restent en ligne avec les objectifs retenus par Standard and Poors au titre de la notation BBB+ attribuée à Klépierre, à savoir :

- Loan-to-value ? 50% ;

- Cash Flow Net Courant / Endettement Net ? 7% ;

- EBITDA / Frais Financiers ? 2,5%.

La perspective de cette notation a été portée de stable à positive en janvier 2007.

4 - Coût de la dette

Le coût historique de la dette, calculé comme le rapport des frais financiers aux encours moyens de dettes financières, est de 4,3% sur le premier semestre 2007. Il ressortait également à 4,3% sur lannée 2006. La hausse des taux dintérêt à court terme a ainsi peu impacté le coût de la dette de Klépierre sur le semestre, grâce à la forte proportion de dettes à taux fixe ou fixé en début de période, et à un endettement marginal à taux variable à des conditions négociées au plus bas du marché bancaire.

Le coût de la dette projeté sur la base de la structure financière et des taux au 30 juin 2007 ressort à 4,4%. Une hausse des taux de 100 points de base entraînerait une hausse de 0,21% de ce coût - soit un impact négatif sur le cash flow courant avant impôt de 8,6 millions deuros.

1 hors réévaluation des dettes liées au swap « Fair Value Hedge »

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