Ventes en hausse de 1,9 % malgré le recul du marché européen / Baisse de 16,1 % de la marge opérationnelle principalement liée à l'appréciation de l'euro / Résultat net : 869 ME, contre 985 ME au 1 er semestre 2002
24 juillet 2003
PREMIER SEMESTRE 2003 : LES POINTS MARQUANTS
Commentant les résultats du premier semestre 2003 qui a vu une baisse de la marge opérationnelle
consolidée de 1 524 millions d'euros à 1 278 millions d'euros et un résultat net en repli de 11,8 %, de
985 millions d'euros à 869 millions d'euros, Jean-Martin Folz a d'abord mis en évidence l'impact négatif
sur le résultat opérationnel de la division automobile de :
- la forte hausse de l'euro (- 292 millions d'euros),
- la baisse du marché français, nettement plus marquée que celle du marché européen (- 58 millions
d'euros).
A l'inverse, il a souligné les points positifs :
- la nouvelle progression des parts de marché de Peugeot et Citroën en Europe occidentale (voitures
particulières et véhicules utilitaires légers), de 15,4 % à 15,9 %, et l'expansion du groupe en dehors
d'Europe de l'Ouest, à 362 200 unités (+ 5,4 %),
- le succès des voitures lancées sur le marché par les deux marques du groupe (Peugeot 307,
Citroën C3, Citroën C8, Peugeot 807 et nouveaux ludospaces Citroën Berlingo et Peugeot Partner)
et le maintien à haut niveau des performances de Peugeot 206 et Citroën Picasso,
- la capacité du groupe à maintenir globalement les prix de vente des voitures dans un
environnement pourtant très concurrentiel, marqué par un accroissement généralisé des offres
promotionnelles,
- la poursuite de la réduction des coûts de production (305 millions d'euros),
- la solide génération de cash des activités industrielles et commerciales,
- le maintien d'une position financière nette positive (+ 571 millions d'euros, contre + 594 millions
d'euros à fin 2002) pour les activités industrielles et commerciales du groupe,
- la progression significative des résultats de Banque PSA Finance, Gefco et Faurecia.
PREMIER SEMESTRE 2003 : RESULTATS
| 2003 | 2002 | 2002 | |
| Chiffre d'affaires | 27 763 | 27 371 | 54 436 |
| Marge opérationnelle | 1 278 | 1 524 | 2 913 |
| Résultat net – part du groupe | 869 | 985 | 1 690 |
Chiffre d'affaires
Le chiffre d'affaires consolidé du premier semestre de l'année 2003 s'établit à 27 763 millions d'euros,
en progression de 1,4 % sur le premier semestre de 2002.
Le chiffre d'affaires de la division automobile atteint 22 396 millions d'euros, en légère augmentation
(+ 1,4 %) par rapport au début de 2002. Cette évolution reflète la progression de 1,9 % des ventes
mondiales de voitures Peugeot et Citroën.
Le chiffre d'affaires de Banque PSA Finance s'établit à 860 millions d'euros, en progression de 1,7 %
sur les premiers six mois de 2002. L'encours de crédit de Banque PSA Finance, y compris encours
titrisés, progresse de 9,8 % d'une période à l'autre pour s'établir à 19 500 millions d'euros à fin juin
2003.
Le chiffre d'affaires de Gefco s'élève à 1 405 millions d'euros, en hausse de 5,6 %.
Le chiffre d'affaires de Faurecia s'inscrit à 5 242 millions d'euros, en progrès de 5,7 % sur le premier
semestre 2002.
Le chiffre d'affaires des autres activités est en baisse de 2,6 % à 483 millions d'euros.
Résultats
La marge opérationnelle du groupe s'établit à 1 278 millions d'euros à comparer à 1 524 millions d'euros
pour le premier semestre de 2002. Elle représente ainsi 4,6 % du chiffre d'affaires, contre 5,6 % pour le
début de 2002.
La marge opérationnelle de la division automobile s'élève à 835 millions d'euros et 3,7 % du chiffre
d'affaires, en baisse par rapport aux 1 151 millions d'euros et 5,2 % du chiffre d'affaires réalisés au
cours du premier semestre de 2002.
La marge opérationnelle de Banque PSA Finance s'élève à 198 millions d'euros, en progression de
24,5 % sur la première moitié de 2002 où elle s'élevait à 159 millions d'euros. Elle représente 2,1 % de
l'encours net moyen de crédit contre 1,8 % pour le début de 2002.
La marge opérationnelle de Gefco progresse de 69 millions d'euros et 5,2 % du chiffre d'affaires au
premier semestre de 2002 à 74 millions d'euros et 5,3 % du chiffre d'affaires pour la période sous revue.
La marge opérationnelle de Faurecia s'établit à 161 millions d'euros et 3,1 % du chiffre d'affaires, à
comparer à 129 millions d'euros et 2,6 % du chiffre d'affaires pour la période comparable de 2002.
Le résultat des sociétés mises en équivalence passe de 6 millions d'euros à 44 millions d'euros, reflétant
la poursuite de la hausse des résultats de Dongfeng Peugeot Citroën Automobile en Chine.
Le résultat net revenant à Peugeot S.A. s'élève à 869 millions d'euros, contre 985 millions d'euros au
premier semestre de 2002. Ramené à une action, le résultat semestriel s'établit à 3,54 euros, à
comparer à 3,83 euros pour les six premiers mois de 2002, soit un recul limité à 7,6 % malgré un
contexte économique et monétaire adverse.
Structure Financière
La marge brute d'autofinancement des activités industrielles et commerciales est de 1 985 millions
d'euros, en baisse de 10,6 % sur celle du premier semestre 2002 et représente 7,3 % du chiffre
d'affaires.
Les investissements industriels, correspondant pour l'essentiel aux programmes de lancement de
nouveaux modèles et au développement international du groupe, s'établissent à 1 427 millions d'euros,
à comparer à 1 586 millions d'euros pour le premier semestre de l'année précédente et 2 790 millions
d'euros pour l'ensemble de l'année 2002. A ces investissements directs s'ajoutent les investissements
du groupe dans les joint-ventures Dongfeng Peugeot Citroën Automobile (73 millions d'euros) et Toyota
Peugeot Citroën Automobile (118 millions d'euros). Le groupe confirme ainsi à nouveau la bonne
maîtrise de ses investissements.
Le programme de rachat d'actions a été poursuivi au cours du semestre, en profitant des opportunités
offertes par l'évolution du marché du titre et en veillant à maintenir en parallèle une position financière
nette positive pour les sociétés industrielles et commerciales du groupe. Sur ces bases, les achats nets
ont porté sur 3 080 007 actions au prix moyen de 37,53 euros par action pour un total de 116 millions
d'euros. Au 30 juin 2003, le groupe détient 18 288 716 actions Peugeot S.A. en portefeuille,
représentant 7,06 % du capital.
La position financière nette des sociétés industrielles et commerciales du groupe est stable, passant
d'un solde positif de 594 millions d'euros à fin 2002 à un solde également positif de 571 millions d'euros
à fin juin 2003.
PERSPECTIVES POUR 2003
La fin du premier semestre peut laisser espérer une conjoncture un peu moins défavorable pour la
seconde partie de l'année 2003.
Pour PSA Peugeot Citroën, le second semestre va être marqué par :
- une réduction de la production, indispensable pour s'ajuster au niveau de la demande ;
- la poursuite de l'adaptation des politiques commerciales sur les marchés, notamment britannique et
brésilien, dont les conditions de rentabilité ont été détériorées par les mouvements monétaires
récents,
- la poursuite du lancement de Citroën C3 Pluriel et le lancement de Peugeot 307 CC et Citroën C2.
Dans ce contexte, le groupe maintient son objectif de vente de voitures, fixé pour l'année à 3 350 000
unités. Sauf nouvelle appréciation de l'euro par rapport aux autres monnaies, il vise :
- à maintenir au niveau du premier semestre, et si possible à améliorer, le taux de marge
opérationnelle de la division automobile et du groupe consolidé,
- à amplifier la génération de trésorerie après investissements, grâce à la réduction des stocks,
- à améliorer sensiblement la position financière nette des sociétés industrielles et commerciales.
Le groupe sera ainsi en mesure de bénéficier en 2004 de l'accélération prévue de ses lancements de
produits.
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