Selon une enquête de PricewaterhouseCoopers, la perspective économique de l'union européenne manque d'espoir sur le plan mondial
NEW YORK, December 2 /PRNewswire/ -- - une réduction des revenus prévisionnels sur 12 mois, une planification des nouveaux investissements inchangée et une embauche négative sont supposées continuer
Selon le << baromètre de gestion >> de PricewaterhouseCoopers, uniquement 36 % des dirigeants européens pensent que l'économie de l'UE est en période de croissance et un nombre équivalent est optimiste pour les 12 prochains mois.
En dépit de la morosité de ces dirigeants, 66 % disent cependant que l'économie mondiale est en période de croissance, avec une augmentation de 39 % par rapport au trimestre dernier, et un pourcentage équivalent est optimiste pour les 12 mois à venir.
Durant les interviews menées au cours du troisième trimestre, les dirigeants européens ont notamment annoncé :
- que la croissance moyenne prévisionnelle du chiffre d'affaires de leur entreprise aller se situer aux environs de 4,1 % durant les 12 mois à venir, par rapport à 4,6 % durant le trimestre précédent ;
- que les prévisions de nouveaux investissements conséquents restent inchangées ;
- que la réduction des effectifs de leur entreprise allaient continuer.
Aux États-Unis, 73 % des dirigeants ont fait part de leur optimisme en ce qui concerne leur propre économie pour les 12 prochains mois, alors que seulement 46 % étaient favorables à la croissance de l'économie mondiale. (www.barometersurveys.com)
<< L'enquête suggère également que les dirigeants européens et américains voient le redressement s'effectuer avant tout aux États-Unis, >> a annoncé Gerald Ward dirigeant mondial des services d'assurances chez PricewaterhouseCoopers. << D'autre part, les Européens semblent considérer les États-Unis comme le moteur de croissance principal de l'amélioration de l'économie mondiale. >> a-t-il ajouté.
On observe des perspectives similaires sur les obstacles à la croissance
Seuls 38 % des dirigeants européens sont préoccupés par la faiblesse de la demande sur le marché comme frein potentiel à la croissance sur les 12 mois à venir, une chute importante par rapport aux 50 % du trimestre précédent, et légèrement inférieure aux 44 % signalés par les dirigeants aux États-Unis.
Autres préoccupations importantes :
- En Europe, 36 % des cadres sont préoccupés par les pressions réglementaires et législatives, contre 33 % aux États-Unis.
- En Europe, 32 % des cadres s'inquiètent de la concurrence des marchés étrangers, contre 35 % aux États-Unis.
- En Europe, 29 % des cadres sont préoccupés par les taux de change monétaires, contre 22 % aux États-Unis.
- En Europe, 27 % des cadres sont préoccupés par la baisse de la rentabilité, contre 28 % aux États-Unis.
<< Un soulagement des inquiétudes de la demande sur le marché est un indicateur important de l'amélioration imminente de la conjoncture, >> a prononcé Ward. << Dès lors que l'on fait allusion aux obstacles potentiels à la croissance, il est remarquable de voir le niveau d'accord qui existe entre les deux côtés de l'Atlantique. >>
Les dirigeants européens réduisent les objectifs de croissance du chiffre d'affaires mais n'apportent néanmoins aucun changement à leurs prévisions de dépenses d'investissement.
Durant les 12 prochains mois, les cadres dirigeants européen prévoient une croissance moyenne du chiffre d'affaires de l'ordre de 4,1 %, légèrement inférieure aux 4,6 % prévus durant le trimestre précédent. En revanche, les dirigeants aux États-Unis s'attendent à une croissance de 7,2 % durant les 12 prochains mois.
Actuellement, 41 % des entreprises multinationales européennes prévoient de nouveaux importants investissements au cours de l'année à venir, situation qui d'ailleurs reste inchangée par rapport au trimestre précédent, avec des dépenses moyennes prévues de 8,3 % du chiffre d'affaires. Quant aux États-Unis, 44 % prévoient de nouveaux importants investissements représentant 7,5 % des revenus.
Parmi les secteurs sujets à une augmentation des dépenses et mentionnés par les dirigeants européens, on pourra notamment citer : Les introductions de nouveaux produits ou de services à 36 % ; l'infotechnologie à 36 % ; l'expansion géographique à 29 % ; les acquisitions d'entreprises à 29 % ; le marketing et la promotion des ventes à 25 % ; la publicité à 16 % et la recherche et le développement à 9 %.
<< En Europe, les dirigeants réduisent légèrement leurs prévisions de chiffre d'affaires, alors qu'aux États-Unis ils restent confiants. Cela tend à suggérer une faiblesse de la demande sur le marché en Europe, >> a ajouté Ward.
Peu d'européens prévoient une nouvelle embauche
Une réduction moyenne des effectifs de 1,6 %, inchangé par rapport au trimestre précédent, est prévu en Europe dans les 12 prochains mois, comparée à une augmentation de l'embauche de 0,3 % pour les entreprises dont le siège se trouve aux États-Unis. L'expansion de la main-d'oeuvre est prévue par seulement 15 % des dirigeants européens interrogés, alors que 41 % d'entre eux prévoient de réduire les effectifs. Le reste ne voient que très peu ou aucun changement. Aux États-Unis, un nombre beaucoup plus important s'élevant à 42 %, a prévu d'embaucher et uniquement 27 % anticipent une réduction des effectifs.
<< Les entreprises basées en Europe, tout comme celles basées aux États-Unis, ont sans cesse restructuré leur organisation dans le but de réduire les coûts de main-d'oeuvre et d'améliorer la productivité, >> a prononcé Ward. << Bien qu'une reprise économique dite 'sans emploi' est visiblement possible pour les entreprises américaines, il semblerait que la plupart des européens sont fermement retranchés dans une croissance négative de l'emploi. >>
L'étude << Management Barometer >> de PricewaterhouseCoopers est une enquête trimestrielle réalisée auprès des cadres supérieurs des grandes entreprises multinationales de différents secteurs (technologies, services financiers, produits et services de grande consommation et industriels notamment). Cette étude est élaborée et réalisée avec l'aide de BSI Global Research Inc., une société de sondage et d'étude économique, qui a interrogé 138 directeurs financiers et directeurs généraux de multinationales basées en Europe au cours du 3è trimestre, et comparé leurs points de vue à ceux des 177 directeurs financiers et directeurs généraux de multinationales basées aux États-Unis.
Les questions relatives à l'étude << Management Barometer >> doivent être adressées à Pete Collins, directeur et diffuseur du sondage (+1-646-394-4496 ou pete.collins@us.pwc.com). Pour plus d'informations sur cette étude, y compris des informations sur les tendances économiques et des questions d'actualité, visitez le site : http://www.barometersurveys.com.
PricewaterhouseCoopers (http://www.pwc.com/) offre des services d'assurance, fiscaux et de conseil à une clientèle publique et privée. Grâce aux connaissances, compétences et solutions de plus de 120 000 personnes réparties dans 139 pays, la société s'efforce d'obtenir la confiance du public et d'améliorer les services à la clientèle et aux parties intéressées.
<< PricewaterhouseCoopers >> fait référence au réseau d'entreprises membres de PricewaterhouseCoopers International Limited, chacune d'entre elles étant une entité légale distincte et indépendante.
(Graphiques disponibles à l'adresse http://www.barometersurveys.com)
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