Les entreprises internationales favorisent les investissements plutôt que la réduction des coûts pour encourager la reprise
LONDRES, September 2, 2010 /PRNewswire/ --
- Le boom de confiance économique en Chine continue, avec 83% des cadres supérieurs plus confiants aujourd'hui qu'en début d'année, contre seulement 29% aux Etats-Unis.
- Une entreprise sur trois (34%) dans le monde a effectué des licenciements au cours des douze derniers mois, mais l'appétit pour les mesures de réduction des coûts est en baisse.
- Les entreprises comptent investir davantage dans les douze prochains mois, avec un cadre supérieur sur quatre (29%) engagé à augmenter ses effectifs.
Un cadre supérieur sur quatre dans le monde est moins confiant aujourd'hui qu'en début d'année, d'après une étude internationale sur la reprise économique publiée aujourd'hui, jeudi 2 septembre. En revanche, les humeurs varient grandement d'un pays à l'autre. Le pessimisme est plus prononcé aux Etats-Unis, où les niveaux de confiance ont chuté depuis le début de l'année, tandis qu'en Orient ils continuent à monter en flèche.
L'étude, réalisée par le cabinet d'avocats international Eversheds, révèle qu'aux Etats-Unis, par example, les entreprises ont adopté la politique de l'autruche, choisissant l'approche la moins dynamique pour relever les défis du climat économique. Inversement, en Chine et en Russie, les entreprises ont plutôt mené la charge en essayant d'encourager la demande, par la recherche de nouvelles possibilités de marchés.
La Chine montre également la voie de l'expansion internationale, avec près de trois quarts des personnes interrogées disant chercher à développer leurs affaires dans au moins deux marchés étrangers au cours des 12 prochains mois, alors que seulement 18% des entreprises aux Etats-Unis sont en quête de possibilités à l'international.
Le rapport << Tools for Recovery >> << Outils pour la Reprise >> d'Eversheds, qui rassemble les opinions de plus de 1.000 cadres supérieurs en Chine, aux Etats-Unis, en Europe et dans les Emirats Arabes Unis (EAU), révèle également des signes de renouveau des activités de fusions et d'acquisitions internationales. Une entreprise sur cinq (22%) affirme qu'elle cherchera à faire des acquisitions au cours de l'année à venir, une hausse de 13% au cours des 18 derniers mois.
Une fois encore, la Russie montre la voie avec 42% des entreprises comptant réaliser des acquisitions au cours des 12 prochains mois.
En ce qui concerne l'avenir, l'étude indique que les entreprises continueront à encourager la demande et qu'elles seront également très intéressées par des investissements dans trois secteurs-clés - les effectifs, les activités de marketing et les projets de recherche et de développement.
Ceci fait suite à nombre de décisions difficiles prises au cours des 18 derniers mois, avec 46% des entreprises ayant réduit leurs dépenses discrétionnaires, 38% effectuant des gels ou des réductions de salaires et 34% ayant effectué des licenciements. Les pertes d'emplois durant cette période ont été très prolifiques aux Etats-Unis, en France et aux EAU.
Stephen Sorrell, partenaire chez Eversheds, a déclaré :
<< Alors que les économistes ont annoncé la fin officielle de la récession, il est presque certain que des conditions économiques délicates persistent. Malgré le ralentissement des quelques dernières années, la majorité des entreprises a survécu et certaines se sont même développées. La question est : << comment ? >>. Dans cette étude, nous avons voulu identifier les étapes que les entreprises du monde entier ont franchies pour conserver leur avance, et les plans qu'elles ont mis en place pour se relancer et se développer.
<< Les conclusions révèlent un bilan très mitigé en termes de niveaux de confiance et des méthodes que les entreprises ont adoptées pour relever les défis du climat économique.
L'inertie apparente aux Etats-Unis est tout à fait surprenante, bien qu'il existe des signes encourageants d'une tendance générale vers des mesures de réduction des coûts dans l'année à venir, et un plus grand désir d'investir et de se concentrer sur la croissance. >>
<< Nos recherches ont également constaté certaines différences entre les secteurs. Il est véritablement encourageant de constater que l'industrie manufacturière figure parmi les secteurs les plus optimistes, alors que l'industrie de la construction, qui fut probablement la plus touchée par la récession mondiale, indique un niveau raisonnable d'optimisme, dans la ligne de la moyenne mondiale - ce qui est peut-être une indication que le pire est derrière elle. >>
Notes à l'intention des rédacteurs
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