Alors qu'il refusait de se présenter, le gourou international du design, Philippe STARCK, est sommé par un juge de se rendre au Canada pour être interrogé
MONTREAL, March 31 /PRNewswire/ -- Le juge Pierre Fournier de la Cour supérieure du Québec, a intimé l'ordre à Philippe Starck, un des principaux dirigeants de la société anglaise Yoo Ltd., de venir témoigner au Canada dans le cadre d'une poursuite de plus de 2 millions de dollars canadiens $ logée contre Yoo Ltd par la Corporation d'investissements Househill. Il y a près de 2 ans que le président de Househill, Gaetan Croteau, a déposé sa poursuite judiciaire à Montréal afin de recouvrer les sommes gagnées en services rendus au profit de Yoo au cours des années 1999 à 2001. En bref, on reproche à Yoo Ltd d'avoir signé 8 contrats au Canada sans en avoir respecté un seul.
C'est la seconde fois en moins de 6 mois que la mauvaise foi de Yoo Ltd est reconnue dans ce dossier par la justice canadienne. En effet, en octobre 2003, un autre juge de la Cour supérieure refusait une requête de Yoo en rejet de l'action intentée par Househill qui est représenté par Me Henri Richard du Cabinet Bélanger Sauvé.
Oeuvrant dans le secteur de l'immobilier depuis 17 ans, récipiendaire de "La Grande Médaille de la Ville de Paris" et à la tête de sa propre entreprise depuis 1995, Gaetan Croteau avait noué une entente avec Yoo Ltd afin de la représenter activement en Amérique du Nord, particulièrement au Québec et en Ontario, les deux provinces canadiennes les plus populeuses. En plus de représenter Yoo, Househill avait comme mandat d'identifier de nouveaux clients pour Yoo, avec comme outil de marketing les créations en matière de design intérieur du parisien Philippe Starck.
La renommée internationale du designer, auteur de concepts axés sur la qualité de vie en matière d'aménagement de condominiums notamment, a permis d'intéresser plusieurs développeurs canadiens à de nouveaux projets de construction résidentielle.
En moins de deux ans, Househill avait réussi, à Montréal, à favoriser Des ententes et à sceller des partenariats importants, au profit de Yoo auprès de grandes entreprises immobilières canadiennes. Parce que Yoo a négligé de faire diligence, ces projets n'ont jamais vu le jour. On notera que toutefois ces projets ont été repris, avec succès, par d'autres promoteurs.
Bien plus, à la demande de Yoo, Househill a rencontré des firmes immobilières actives à Toronto, afin d'y implanter les concepts de Philippe Starck. Ce travail a porté fruit puisque Yoo a conclu des ententes devant mener à la réalisation de deux importants projets de construction d'unités de copropriété. Encore là, Yoo n'a pas respecté sa signature vis-à-vis de ses nouveaux clients.
Househill réclame donc à Yoo les sommes qu'elle aurait dû recevoir en vertu des contrats paraphés, sous formes de commissions, bonus, royautés ou autres. Ces montants s'élevaient à 2 317 003,30 $ en date du 24 septembre 2002.


