ICF identifie les problèmes posés par l'avant-projet du plan britannique d'allocation nationale pour les quotas d'émissions négociables européens
LONDRES, January 21 /PRNewswire/ -- L'analyse initiale d'ICF de l'avant-projet du plan britannique d'allocation nationale pour les quotas d'émissions négociables européens, a permis d'identifier plusieurs questions.
- Les inquiétudes à propos des profits aléatoires revenant aux générateurs d'électricité sont limitées par le quota réservé aux nouveaux entrants. Cela permet de subventionner les coûts de dioxyde de carbone des nouveaux entrants et de baisser le prix de l'énergie à long terme.
- L'autorisation donnée aux générateurs d'utiliser les quatre années d'émissions les plus importantes entre 1998 et 2002, entraînera un effet de moyenne non négligeable. Etant donné que les prix du gaz et du charbon ont évolué de façon significative au cours de cette période dans des directions opposées, la plupart des générateurs à charbon et à gaz vont recevoir des allocations correspondant à des centrales à mérite moyen élevé (Mid-Merit) plutôt qu'à des centrales de base (Baseload).
- Certaines installations couvertes par le plan d'allocation mais tenues par des accords généraux relatifs aux changements climatiques, feront peut-être mieux d'abandonner les quotas négociables d'émissions européens et de conserver leur accords relatifs aux changements climatiques.
- L'augmentation prévue des prix de l'électricité, conséquence des quotas d'émissions négociables européens et du maintien de la taxe sur la consommation d'électricité relative au changement climatique, vont en fait créer une situation où beaucoup de sociétés paieront deux fois pour les émissions liées à l'électricité importée du réseau. Cela peut représenter des risques commerciaux importants pour les sociétés britanniques fortement exposées à la concurrence européenne. Les secteurs vulnérables sont : l'acier, les produits chimiques et la pâte à papier.
- Les sociétés qui ne sont pas couvertes par le quota d'émissions négociables et sans accord relatif aux changements climatiques, risquent d'être les plus sévèrement atteintes car elles auront à payer la taxe sur le changement climatique dans sa totalité et des prix d'électricité plus élevés. Parmi les secteurs concernés, on trouve l'industrie des produits plastiques et le secteur électronique.
<< A court terme, il vaut mieux que les sociétés britanniques évitent de souscrire au quota européen d'émissions négociables et continuent d'adhérer aux dispositions des accords relatifs aux changements climatique pour les années 2005-2007 >>, a déclaré Abyd Karmali, directeur, responsable européen pour ICF des questions relatives aux changements climatiques. << Notre analyse indique que, sous réserve de l'accord de la commission européenne, beaucoup de sociétés peuvent profiter financièrement en décidant d'abandonner le quota, étant donné l'écart de prédictions de prix entre les quotas d'émissions négociables britanniques et les subventions européennes, s'élevant en gros à 10 euros la tonne. >>
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