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lundi 17 juillet 2006 à 15h49

NeoRecormon constitue une nouvelle stratégie thérapeutique efficace pour les patients diabétiques atteints d'une anémie rénale précoce


BÂLE, Suisse, July 17 /PRNewswire/ --

- NeoRecormon se montre efficace dans le contrôle de l'anémie sans entraîner d'effets cardiovasculaires indésirables

Les données issues de la première étude s'intéressant spécifiquement aux effets du traitement de l'anémie précoce sur les paramètres cardiovasculaires chez les patients diabétiques atteints d'une affection rénale chronique (étude ACORD, Anaemia CORrection in Diabetes - Correction de l'anémie liée au diabète) - ont mis en évidence que NeoRecormon(R) (époétine bêta) permettait d'augmenter efficacement le taux d'hémoglobine dans le sang sans porter préjudice au système cardiovasculaire (1). Ces données ont été présentées hier dans le cadre de la Conférence annuelle de la European Renal Association / European Dialysis and Transplant Association (ERA/EDTA, Association européenne de néphrologie / Association européenne de la dialyse et de la transplantation), tenue à Glasgow.

Les patients qui ont pris part à l'étude ACORD ont été traités pour des maladies rénales chroniques (MRC) à des stades précoces, avant que leur anémie ne soit devenue sévère. Traiter l'anémie le plus tôt possible au cours de la maladie rénale afin d'empêcher que le taux d'hémoglobine ne tombe en deçà de la norme constitue un objectif thérapeutique important ; les patients diabétiques développent en effet une anémie à un stade plus précoce de la maladie rénale que les patients non diabétiques, ce qui joue sur le développement des affections cardiaques (2,3).

<< Les résultats de l'étude ACORD sont de bon augure. Ils montrent que nous pouvons être assurés que le traitement précoce de l'anémie et l'augmentation du taux d'hémoglobine grâce à NeoRecormon permettent non seulement d'améliorer la qualité de vie, mais n'entraînent par ailleurs aucun risque imprévu au niveau de la fonction cardiovasculaire ou de l'évolution de la maladie rénale. Ces résultats sont particulièrement satisfaisants, puisque les patients qui souffrent à la fois de diabète et d'une maladie rénale chronique présentent de manière inhérente des risques plus élevés de développer des affections cardiaques ou de voir évoluer leur maladie rénale que les patients non diabétiques >>, a souligné le Professeur Eberhard Ritz, Université de Heidelberg (Allemagne), par ailleurs principal investigateur de l'étude ACORD.

La prise en charge efficace des patients diabétiques représente à l'échelle de la planète un défi de plus en plus important pour les médecins. L'incidence et la prévalence du diabète dans le monde devraient augmenter de 46% au cours des prochaines années, le nombre de patients diabétiques devant passer de 171 millions en 2000 à 366 millions d'ici 2020. Les problèmes de santé associés aux MRC vont eux aussi s'accroître (4), puisque le diabète, qui représente à ce jour près de 24% des nouveaux cas de maladie rénale nécessitant une thérapie de remplacement rénal (greffe de rein) en Europe (5), est en passe de devenir la principale cause de MRC.

Résultats de l'étude

À l'issue du traitement anti-anémique par NeoRecormon administré pendant 15 mois (période correspondant à la durée de l'étude), l'étude ACORD n'a mis en évidence aucune différence significative au niveau de la taille du coeur entre les patients dont l'anémie avait été traitée avec une cible d'hémoglobinémie de 13-15 g/dL (correction complète) et ceux dont l'anémie avait été traitée avec une cible d'hémoglobinémie de 10,5-11,5 g/dL (correction partielle). Le taux global annuel d'événements cardiaques au sein de ce petit échantillon de patients s'est révélé étonnamment peu élevé dans les deux groupes (4%), et les fonction et structure cardiaques sont restées stables (1).

L'étude ACORD a impliqué 50 centres répartis dans 16 pays, et inclus 170 patients diabétiques présentant une MRC de stade II/III et un taux d'hémoglobine moyen compris entre 10,5 et <13 g/dL, répartis selon deux groupes de traitement (Groupe 1 [cible d'hémoglobinémie de 13-15 g/dL] N = 88 ; Groupe 2 [cible d'hémoglobinémie de 10,5-11,5 g/dL] N = 82).

- L'indice de masse ventriculaire gauche (IMVG), critère d'évaluation principal de l'étude, est resté stable dans les deux groupes d'étude, aucune différence n'ayant été observée selon que les patients avaient subi une correction complète ou partielle de leur anémie. Les autres variables échocardiographiques étaient comparables entre les deux groupes de traitement.

- La fonction rénale a évolué lentement et de manière similaire dans les deux groupes d'étude.

- Une différence statistiquement significative au niveau du taux d'hémoglobine a été observée entre les deux groupes (p = <0,001).

- Le taux moyen d'hémoglobine dans le groupe 1 a augmenté, passant de 11,8 à 13,4 g/dL.

- Le taux moyen d'hémoglobine dans le groupe 2 s'est maintenu, passant de 11,7 à 12,0 g/dL.

- Une amélioration significative de la qualité de vie (Indice Global de Santé) a été observée dans le groupe 1 (cible d'hémoglobinémie supérieure) par rapport au groupe 2.

- Aucune différence n'a été observée en termes d'événements indésirables entre les deux groupes d'étude.

(R) NeoRecormon est une marque commerciale déposée de F. Hoffmann-La Roche et est protégée par la loi. L'intégralité des informations relatives à la prescription est disponible sur demande.

Références

1. Ritz E. et al. ERA/EDTA 2006, abstract no 550358

2. Ritz E. Nephrol Dial Transplant 2005 20 [Suppl 6]: vi21-vi25.

3. Bosman DR. Diabetes Care 2001; 24:495-499

4. Wild S et al. Diabetes Care 27:1047-1053, 2004

5. Stevens P. et al. CMRO. 2003 19(5):395-401

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