Le tribunal conclut que des financiers suisses ont frauduleusement prétendu avoir des liens avec la famille Openheimer dans le cadre du projet Blue City d'Oman
La firme suisse Oppenheimer Investments AG (OIAG) a été poursuivie
pour fraude cette semaine par la Cour américaine du District Sud de
New York dans le cadre de ses activités comme banque d'investissement
exclusive du titanesque projet Blue City d'Oman, un projet de
développement côtier d'un milliard de dollars qui a été reconnu comme
le contrat touristique moyen-oriental de l'année par le magazine
Project Finance.
Les plaignants, Jacques Allouf et ECO Munich, LLC, ont avancé, entre autres, que Samuel Grossmann et Conrad Stampfli, fondateurs d'OIAG, ont faussement prétendu avoir des liens avec la famille Openheimer d'Afrique du Sud pour gagner de la crédibilité auprès d'eux et d'autres partenaires commerciaux.
Comme le précise le jugement, M Grossmann a poussé ECO et Jerald Belofsky, banquier d'investissement, à former une société américaine devant fournir des services au projet Blue City. M Belofsky a engagé Jacques Allouf, expert en économie moyen orientale. Les plaignants et M Belofsky ont présenté OIAG à Bear, Stearns et au cabinet Clifford Chance, qui se sont également impliqués dans le projet Blue City. À tout moment, toutes les parties ont eu lieu de croire que OIAG était liée à la célèbre famille Openheimer et qu'elle bénéficiait de son soutien.
Le jugement fait également état d'irrégularités financières significatives concernant le retard pris par l'offre de titre émise par OIAG en 2006. M Grossmann a exigé le versement d'un million de dollars sur son compte privé. La somme a été réglée mais n'a pas été portée dans un mémorandum de placement privé émis par Bear Stearns. Lorsque que AAJ Holding, commanditaire du projet, est devenu insolvable, OIAG a secrètement déboursé plus d'un million de dollars pour maquiller la situation et conclure la transaction. Le véritable statut financier d'AAJ Holding n'était pas reflété dans la notation Fitch.
Le 6 novembre 2006, l'offre de titre s'est terminée sur un montant de 925 millions de dollars, et 42 millions ont été versés en règlement sur le compte d'OIAG. Les demandes de paiement émises par ECO et Allouf pour les services fournis dans le cadre du projet n'ont pas été honorées.
Les plaignants sont représentés par le cabinet McCarter & English, LLP.
Les plaignants, Jacques Allouf et ECO Munich, LLC, ont avancé, entre autres, que Samuel Grossmann et Conrad Stampfli, fondateurs d'OIAG, ont faussement prétendu avoir des liens avec la famille Openheimer d'Afrique du Sud pour gagner de la crédibilité auprès d'eux et d'autres partenaires commerciaux.
Comme le précise le jugement, M Grossmann a poussé ECO et Jerald Belofsky, banquier d'investissement, à former une société américaine devant fournir des services au projet Blue City. M Belofsky a engagé Jacques Allouf, expert en économie moyen orientale. Les plaignants et M Belofsky ont présenté OIAG à Bear, Stearns et au cabinet Clifford Chance, qui se sont également impliqués dans le projet Blue City. À tout moment, toutes les parties ont eu lieu de croire que OIAG était liée à la célèbre famille Openheimer et qu'elle bénéficiait de son soutien.
Le jugement fait également état d'irrégularités financières significatives concernant le retard pris par l'offre de titre émise par OIAG en 2006. M Grossmann a exigé le versement d'un million de dollars sur son compte privé. La somme a été réglée mais n'a pas été portée dans un mémorandum de placement privé émis par Bear Stearns. Lorsque que AAJ Holding, commanditaire du projet, est devenu insolvable, OIAG a secrètement déboursé plus d'un million de dollars pour maquiller la situation et conclure la transaction. Le véritable statut financier d'AAJ Holding n'était pas reflété dans la notation Fitch.
Le 6 novembre 2006, l'offre de titre s'est terminée sur un montant de 925 millions de dollars, et 42 millions ont été versés en règlement sur le compte d'OIAG. Les demandes de paiement émises par ECO et Allouf pour les services fournis dans le cadre du projet n'ont pas été honorées.
Les plaignants sont représentés par le cabinet McCarter & English, LLP.
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