MISE AU POINT: Communiqué de McCarter & English, LLP
NOTE IMPORTANTE AUX RÉDACTEURS/JOURNALISTES DE LA PART DE BUSINESS WIRE :
La traduction française d'un communiqué du cabinet d’avocats McCarter & English, LLP, distribuée par Business Wire le 6 avril 2007 à 17:28 Heure de la côte Est des Etats-Unis était imprécise. En effet, cette traduction a pu suggérer que les demandes contenues dans l’assignation préparée par McCarter & English, LLP avaient été approuvées par une décision de justice, alors qu’en réalité le tribunal n’a encore statué ni sur le litige en cours ni a fortiori sur les demandes des parties en cause. Une rectification a été diffusée le 22 mai 2007 à 22:45 Heure de la côte Est des Etats-Unis. Le texte qui suit est une rediffusion de la traduction du 22 mai 2007 et reflète plus précisément le communiqué original en langue anglaise.
ATTENTION - RECTIFICATION : Revoici la dépêche corrigée /// Financiers suisses accusés de s’être faussement prévalus de liens avec la famille Oppenheimer dans le cadre du projet Blue City d’Oman
La société suisse Oppenheimer Investments AG (OIAG) a été cette semaine attaquée en justice auprès du Tribunal fédéral de première instance des États-Unis pour le District Sud de New York pour fraude dans le cadre de ses activités comme banque d’investissement exclusive pour le titanesque projet Blue City d’Oman. Cet aménagement côtier d’un milliard de dollars a été salué par le magazine Project Finance comme l’opération de l’année dans le secteur du tourisme et des loisirs au Moyen-Orient.
Les plaignants, Jacques Allouf et ECO Munich, LLC, accusent, entre autres choses, Samuel Grossmann et Conrad Stampfli, fondateurs d’OIAG, d’avoir, à tort, prétendu avoir des liens avec la famille Oppenheimer d’Afrique du Sud pour établir leur crédibilité auprès d’eux et d’autres partenaires commerciaux.
La demande précise que M. Grossmann a amené ECO et Jerald Belofsky, banquier d’affaires, à constituer une société de droit américain destinée à fournir des services en liaison avec le projet Blue City. M. Belofsky a fait appel à Jacques Allouf, spécialiste des affaires au Moyen-Orient. Les plaignants et M. Belofsky ont présenté OIAG à Bear, Stearns et au cabinet d’avocats Clifford Chance, qui ont également joué un rôle dans le projet Blue City. Toutes les parties ont, en permanence, été amenées à croire qu’OIAG était liée à la famille Oppenheimer, connue dans le monde entier, et bénéficiait de son soutien.
La demande fait également état d’importantes irrégularités financières entourant l’émission obligataire d’OIAG pour le projet Blue City en 2006, intervenue après un retard. M. Grossmann a exigé, à un moment donné, le versement d’un million de dollars sur son compte privé. La somme a été réglée mais n’a pas été divulguée dans un mémorandum de placement privé émis par Bear Stearns. Lorsque qu’AAJ Holdings, commanditaire du projet, est devenu insolvable, OIAG a secrètement déboursé plus d’un million de dollars pour déguiser ce fait dans le but de conclure la transaction. La situation financière réelle d’AAJ Holdings n’était pas reflétée dans la notation Fitch.
Le 6 novembre 2006, l’émission obligataire a été close pour un montant de 925 millions de dollars, et 42 millions ont été virés à OIAG à titre de règlement. Les demandes de paiement d’ECO et d’Allouf pour les services fournis dans le cadre du projet n’ont pas été honorées.
Les plaignants sont représentés par le cabinet McCarter & English, LLP.
Rackmil Associates Fred Rackmil, +1 212-421-0044 fred@rackmil.com
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