De nouvelles données développées sur six ans indiquent que FOSRENOL(R) constitue un traitement de choix pour les patients en insuffisance rénale terminale
BASINGSTOKE, Angleterre, November 15 /PRNewswire/ --
- Les données indiquent que FOSRENOL(R) contribue à long terme à la diminution efficace des niveaux de phosphate et renforce le profil de sécurité et de tolérance
Selon les données présentées samedi lors de la conférence annuelle de la American Society of Nephrology (ASN), FOSRENOL(R) sans calcium (carbonate de lanthane) maintient efficacement les diminutions des taux de phosphore sérique moyens tout en assurant sécurité et tolérance des patients en insuffisance rénale terminale (IRT) pendant une période pouvant atteindre six ans [1].
<< Les résultats de cette étude démontrent sans équivoque la sécurité et l'efficacité de FOSRENOL (R) >>, a indiqué le Dr. Alastair Hutchison, l'un des maîtres de recherche de l'étude à l'Institute of Nephrology & Transplantation de Manchester, Royaume-Uni. << Grâce à son solide profil de sécurité sur le long terme, les patients en insuffisance rénale et les médecins peuvent être sûrs que FOSRENOL (R) permet de gérer l'hyperphosphatémie et qu'il respecte les directives K/DOQI (Kidney Disease Outcomes Quality Initiative). >>
L'étude ouverte portait sur 93 patients parmi lesquels, 32 ont été traités au FOSRENOL(R) pendant une période de six ans. L'étude a révélé qu'au cours du traitement des patients au FOSRENOL(R), le nombre d'effets indésirables résultant de la prise du médicament a diminué alors que l'exposition au médicament augmentait. Les effets indésirables les plus fréquents ayant été relevés étaient de nature gastro-intestinale mais aucun effet indésirable inconnu ou inattendu ne s'est manifesté au cours du traitement à long terme au FOSRENOL(R).
Plus important encore, les patients sous traitement au FOSRENOL(R) au cours de l'étude ont également maintenu des niveaux réduits de produit phosphore-calcium (Ca x P) et de phosphore sériques, démontrant ainsi l'efficacité à long terme de FOSRENOL(R).[2] Les patients ont maintenu avec succès leurs taux de phosphore sérique et de Ca x P à des proportions conformes aux directives K/DOQI en vigueur à l'époque où l'étude a été menée.
Affinité de FOSRENOL in vitro pour le phosphate
Davantage de données présentées au congrès de l'ASN ont démontré que l'affinité de FOSRENOL(R) pour le phosphate était 200 fois plus élevée que le sevelamer hydrochloride (HCl) à pH 3.[3] Lorsque évalué à pH 5 à 7, l'affinité de FOSRENOL(R) était quatre fois plus importante que le sevelamer HCl, démontrant ainsi l'affinité du pH et l'indépendance de FOSRENOL(R) in vitro.[4] De plus, la présence d'acides biliaires n'a pas eu d'incidence négative sur la stabilité du complexe phosphaté de FOSRENOL(R), tandis que les acides biliaires ont entraîné une réduction de plus de 13 fois supérieure de l'affinité pour le phosphate du sevelamer HCl ce qui a eu pour conséquence la libération de son phosphate.[5] La pertinence clinique de l'effet du pH sur l'affinité pour le phosphate in vivo de FOSRENOL(R) n'a pas été établie.[6]
Le Dr. Raymond Pratt, vice-président de Shire Global Clinical Medicine, a déclaré : << Shire est ravi de la présentation de ces données cliniques et in vitro lors du congrès de l'ASN >>. La société s'engage à proposer des traitements efficaces tels que FOSRENOL au marché mondial pour aider les patients en insuffisance rénale terminale.
FOSRENOL est à l'heure actuelle disponible aux Etats-Unis et va être lancé sur l'ensemble du territoire européen dans les mois à venir. Shire est particulièrement fière d'être capable de proposer une alternative sans calcium aux patients nécessitant un chélateur de phosphore efficace et bien toléré par les patients >>.
Gestion de l'hyperphosphatémie
Même en suivant un régime faible en phosphore, les patients en insuffisance rénale terminale développeront une hyperphosphatémie (niveaux élevés de phosphore dans le sang).[7],[8] Sans un traitement adapté, l'hyperphosphatémie peut provoquer une ostéodystrophie rénale, une série de maladies des os caractérisées par des douleurs et une fragilité osseuses, des difformités du squelette et des fractures. [9] Il a également été démontré que l'hyperphosphatémie peut provoquer des maladies cardiovasculaires, cause de près de 50 % des décès des patients sous dialyse.[10],[11]
Le phosphore, un élément présent dans pratiquement tous les aliments, est absorbé par le tube digestif puis transféré dans le système sanguin. [12] Lorsque les reins cessent de fonctionner, ils n'assurent plus le retrait efficace du phosphore, même avec l'aide de dialyseurs. Alors que la moyenne de phosphore chez l'adulte est de 2,5 à 4,5 mg/dl, [13], les niveaux de phosphore dans le sang de nombreux patients sous dialyse dépassent très souvent 6,5 mg/dl. [14] Ces niveaux ont été liés à une manifestation nettement plus forte de la maladie et à des risques de décès accrus chez les patients sous dialyse pendant au moins un an. [15]
Quatre-vingt pour cent des patients sous dialyse développent de l'hyperphosphatémie. De plus, on compte, à l'heure actuelle, près d'un million de personnes sous dialyse dans le monde entier et les chiffres ne cessent d'augmenter en raison de l'accroissement des cas de maladie cardiovasculaire, de diabète et du vieillissement de la population.[16]
L'hyperphosphatémie est maintenue sous contrôle en combinant restrictions alimentaires et agents chélateurs du phosphore étant donné que le régime alimentaire ne peut à lui seul contrôler les niveaux de phosphore. De tels chélateurs << absorbent >> le phosphore dans le tube digestif avant qu'ils ne disparaissent dans le sang.
Malgré la disponibilité des agents chélateurs, il est très difficile pour certains malades en insuffisance rénale terminale de ne pas dépasser les limites fixées. Selon les directives K/DOQI Clinical Practice Guidelines for Bone Metabolism and Disease, directive 3, << Evaluation of Serum Phosphorus Levels >>, moins de 30 % des patients sous dialyse sont capables de maintenir les taux de phosphore sérique à des niveaux acceptables.[20].
Les directives K/DOQI Clinical Practice Guidelines for Bone Metabolism and Disease indiquent également dans la directive 5 ; << Use of Phosphate Binders in Chronic Kidney Disease (CKD) >>, que les chélateurs de phosphore sans calcium ni aluminium s'avèrent très efficaces dans la diminution des taux de phosphore sérique.[21]
Carbonate de lanthane (FOSRENOL (R))
FOSRENOL(R) fonctionne en se fixant sur le phosphate alimentaire dans le tube digestif. Une fois liés, le complexe FOSRENOL(R)/phosphate ne peut pas traverser la muqueuse de l'intestin pour accéder au système sanguin, il est donc éliminé de l'organisme. Ainsi, l'absorption globale du phosphate décroît. Shire a mené un programme de recherche clinique important sur FOSRENOL(R) auquel ont participé plus de 3 000 patients, parmi lesquels certains ont été traités pendant six ans. Ce programme a démontré que FOSRENOL (R) est un chélateur de phosphore efficace avec un profil de sécurité avéré pour un usage à long terme. FOSRENOL(R) a été approuvé par la FDA en octobre 2004 et peut dorénavant être prescrit aux Etats-Unis. En mars 2005, les organismes de régulation de l'Union européenne ont accordé l'autorisation de mise sur le marché de FOSRENOL(R) au sein de seize états membres. Il s'agit de la première étape dans le processus de commercialisation du produit sur l'ensemble du territoire européen. De même, la société a octroyé une licence à Bayer Yakuhin Ltd, lui concédant le droit de développer, commercialiser et vendre FOSRENOL(R) au Japon.
Les effets indésirables les plus courants étaient de nature gastro-intestinale telle dont nausée et vomissements. En général, ces effets disparaissaient avec le temps grâce au traitement continu du patient. Les effets indésirables les plus courants entraînant une interruption des essais cliniques étaient de nature gastro-intestinale (nausées, vomissements et diarrhées). D'autres effets indésirables relevés lors des essais sont les complications de la greffe rénale, les maux de tête, les douleurs abdominales et l'hypotension artérielle. Bien que les études n'ont pas été conçues pour détecter les différences entre les risques de fracture et de mortalité, aucune différence n'a été démontrée chez les patients traités au FOSRENOL(R) en comparaison avec un traitement alternatif sur une période de trois ans. La durée du traitement et le temps d'observation dans le cadre du programme clinique sont bien trop courts pour conclure que FOSRENOL(R) n'a aucune incidence sur le risque de fracture ou de mortalité au-delà d'une période de trois ans. Alors qu'il a été démontré que le lanthane s'accumule dans le tube digestif, le foie et les os des animaux, les faits cliniques chez l'homme sont pour l'heure inconnus. Les patients souffrant d'ulcère de stress, de rectocolite hémorragique, de la maladie de Crohn ou d'iléus n'ont pas été pris en compte dans les études cliniques portant sur l'efficacité de FOSRENOL(R). Il est nécessaire de faire preuve de beaucoup de précautions avec les patients souffrant de l'un de ces maux. FOSRENOL(R) est contre-indiqué chez les femmes enceintes ou en allaitement. FOSRENOL(R) est contre-indiqué chez les patients âgés de moins de 18 ans.
Shire Pharmaceuticals Group plc
L'objectif stratégique de Shire (LSE : SHP ; NASDAQ : SHPGY) est de devenir la première société pharmaceutique spécialisée répondant aux besoins des médecins spécialistes. Shire concentre ses activités sur le système nerveux central (SNC), les troubles gastro-intestinaux, les produits généraux, le traitement génétique humain qui sont autant de domaines dans lesquels Shire jouit d'une présence commerciale. La structure est suffisamment souple pour permettre à Shire de cibler de nouveaux domaines thérapeutiques jusque dans la mesure où des opportunités surgissent à la suite d'acquisitions. Shire est convaincue qu'un portefeuille de produits triés sur le volet allié à une force de vente d'échelle relativement petite et stratégiquement alignée génère des résultats solides.
L'objectif de Shire est de développer et de commercialiser des produits destinés aux médecins spécialistes. Cette approche a pour but de délivrer des retours accrus et des risques décrus. Les efforts d'acquisition, de fusion et d'octroi de licences se focalisent sur les produits au sein de marchés du créneau jouissant d'une solide protection de la propriété intellectuelle aux Etats-Unis ou en Europe.
Pour de plus amples informations sur Shire, veuillez visiter le site Web de la société :
www.shire.com.
DECLARATIONS PROSPECTIVES EN VERTU DU PRIVATE SECURITIES LITIGATION REFORM ACT DE 1995
Les informations figurant dans la présente et qui ne sont pas des faits historiques sont en fait des énoncés prévisionnels : lesdits énoncés prévisionnels portent sur une série de risques et d'incertitudes susceptibles de varier à tout moment. Dans l'éventualité ou lesdits risques ou incertitudes se matérialisent, ils sont susceptibles d'avoir un impact sur les résultats de Shire. Les risques et les incertitudes incluent, sans que cette liste soit limitative, les dangers associés à ce qui suit : l'incertitude propre à la recherche pharmaceutique, le développement des produits, la fabrication et la commercialisation, l'impact des produits concurrents, y compris, sans que cette liste soit limitative, l'impact de ces produits sur la franchise Attention Deficit and Hyperactivity Disorder (ADHD) de Shire, les brevets, y compris, sans que cette liste soit limitative, les problèmes juridiques liés à la franchise ADHD de Shire, l'approbation et la réglementation du gouvernement, y compris, sans que cette liste soit limitative, les dates d'approbation prévues de DAYTRANA (MTS/METHYPATCH) (ADHD), SPD503 (ADHD), SPD465 (ADHD), MESAVANCE (SPD476) (rectocolite hémorragique), I2S (iduronate-2-sulfatase) (maladie de Hunter), et NRP104 (ADHD), y compris sa classification par le Drug Enforcement Administration aux Etats-Unis ; la capacité de Shire de tirer avantage de l'acquisition de Transkaryotic Therapies, Inc. ; la capacité de Shire de proposer de nouveaux produits à commercialiser ou développer ainsi que d'autres risques et incertitudes énumérées périodiquement dans les dossiers de Shire enregistrés auprès de la Securities and Exchange Commission, tels que son rapport annuel sur le formulaire 10-K pour l'année se terminant le 31 décembre 2004.
[1] Ray Pratt, et al. ASN poster, "Evidence For The Long-Term Safety And Tolerability Of Lanthanum Carbonate."
[2] Ray Pratt, et al. ASN poster, "Evidence For The Long-Term Safety And Tolerability Of Lanthanum Carbonate."
[3] Steve Damment, et al. ASN poster, "Influence Of Bile Acids On The Phosphate-Binding Efficacy Of Lanthanum Carbonate And Sevelamer Hydrochloride."
[4] Steve Damment, et al. ASN poster, "Influence Of Bile Acids On The Phosphate-Binding Efficacy Of Lanthanum Carbonate And Sevelamer Hydrochloride."
[5] Steve Damment, et al. ASN poster, "Influence Of Bile Acids On The Phosphate-Binding Efficacy Of Lanthanum Carbonate And Sevelamer Hydrochloride."
[6] Steve Damment, et al. ASN poster, "Influence Of Bile Acids On The Phosphate-Binding Efficacy Of Lanthanum Carbonate And Sevelamer Hydrochloride."
[7] http://www.kidney.org/professionals/kdoqi/guidelines_bone/guide3/htm. K/DOQI Clinical Practice Guidelines for Bone Metabolism and Disease in Chronic Kidney Disease. National Kidney Foundation. Conxulté le 17 juin 2004.
[8] http://www.emedicine.com/emerg/topic266.htm. "Hyperphosphatemia," by Leigh A Patterson, MD, Staff Physician, Department of Emergency Medicine, Charity Hospital, Louisiana State University, 11 décembre 2001.
[9]
http://www.kidney.org/professionals/kdoqi/guidelines_bone/background.htm. K/DOQI Clinical Practice Guidelines for Bone Metabolism and Disease in Chronic Kidney Disease. National Kidney Foundation. Consulté le 22 juin 2004.
[10] Molowa DT. First annual nephrology survey. JP Morgan Securities Inc., Equity Research, 13 février 2002.
[11] USRDS 2004 Annual Data Report: Atlas of End Stage Renal Disease in the United States. U.S. Renal Data System, National Institutes of Health, National Institute of Diabetes & Digestive & Kidney Diseases, Bethesda, MD, 2003, page 75.
[12] http://www.emedicine.com/emerg/topic266.htm. "Hyperphosphatemia," by Leigh A Patterson, MD, Staff Physician, Department of Emergency Medicine, Charity Hospital, Louisiana State University, 11 décembre 2001.
[13] http://www.emedicine.com/emerg/topic266.htm. "Hyperphosphatemia," by Leigh A Patterson, MD, Staff Physician, Department of Emergency Medicine, Charity Hospital, Louisiana State University, 11 décemebre 2001.
[14] Block GA, Hulbert-Shearon TE, Levin NW, Port FK. Association of serum phosphorus and calcium x phosphate product with mortality risk in chronic hemodialysis patients: A national study. Am J. Kidney Dis 1998; 31:607-617.
[15] Block GA, Hulbert-Shearon TE, Levin NW, Port FK. Association of serum phosphorus and calcium x phosphate product with mortality risk in chronic hemodialysis patients: A national study. Am J. Kidney Dis 1998; 31:607-617.
[16] Market Research, Insight International, Dec 01/Jan 02 Hyperphosphataemia Exploratory Research J1524
[17] http://www.emedicine.com/emerg/topic266.htm. "Hyperphosphatemia," by Leigh A Patterson, MD, Staff Physician, Department of Emergency Medicine, Charity Hospital, Louisiana State University, 11 décembre 2001.
[18] Molowa DT. First annual nephrology survey. JP Morgan Securities Inc., Equity Research, 13 février 2002.
[19] FOSRENOL(R) U.S. PI.
[20]
http://www.kidney.org/professionals/kdoqi/guidelines_bone/guide3/htm. K/DOQI Clinical Practice Guidelines for Bone Metabolism and Disease in Chronic Kidney Disease. National Kidney Foundation. Consulté le 17 juin 2004.
[21]
http://www.kidney.org/professionals/kdoqi/guidelines_bone/guide5.htm. K/DOQI Clinical Practice Guidelines for Bone Metabolism and Disease in Chronic Kidney Disease. National Kidney Foundation. Consulté le 17 juin 2004.


