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SCHERING-PLOUGH CORPORATION

jeudi 16 décembre 2004 à 1h54

JAMA publie une étude qui démontre que Pegintron(MD) et Rebetol(MD) ont obtenu une réponse prolongée plus élevée que pour une polythérapie courante à l'interféron chez des patients coinfectés à l'hépatite C et au VIH


BRUXELLES, Belgique, December 16 /PRNewswire/ --

- Une étude sur le Ribavic ANRS HC02 contribue à relever les principaux défis dans le traitement de patients coinfectés

Les patients coinfectés au virus de l'hépatite C (VHC) et qui reçoivent une bithérapie pour le VIH au PegIntron(MD) (peginterféron alfa-2b) et au Rebetol(MD) (ribavirine) ont obtenu des taux de réponse virologique prolongée (RVP) considérablement supérieurs à ceux traités par une bithérapie conventionnelle (Interféron alfa-2b et ribavirine), selon les résultats de l'étude ANRS HC02 RIBAVIC menée par l'Agence nationale de recherches sur le SIDA (ANRS) de France. Ces données ont été publiées dans le numéro de cette semaine du Journal of the American Medical Association (JAMA)(1). La RVP, définie comme l'impossibilité de déceler le VHC pendant six mois après la fin de la thérapie, était le résultat principal visé par l'étude.

Ces conclusions sont importantes parce que les complications des infections au VIH sont les défis les plus fréquents et difficiles dans le traitement de patients séropositifs et atteints de SIDA (syndrome d'immunodéficience acquise)(2,3). Les infections au VHC sont la principale cause de morbidité et de mortalité chez ces patients.

<< La bithérapie PegIntron et Rebetol s'est avérée efficace dans le traitement de divers cas d'hépatite C dans les populations de patients atteints d'une forme de la maladie difficile à traiter. Cette vaste étude bien contrôlée indique comment cela s'applique aux patients coinfectés aussi >>, déclare le professeur Dr. Christian Perronne, Ph. D., du Centre hospitalier universitaire Raymond-Poincaré, Université de Versailles, Garches et coordonnateur de l'étude pour l'ANRS.

Il souligne que la réussite du traitement des patients coinfectés au VCH-VIH dépend en grande partie, de divers facteurs, y compris les caractéristiques de base de la maladie chez les patients. Dans l'étude ANRS HC02 RIBAVIC, environ 40 pour cent des patients souffraient d'une maladie hépatique avancée (cirrhose ou une forme de fibrose) ; 60 pour cent avaient un VHC de génotype 1 ou 4, les types les plus difficiles à traiter. En outre, 80 pour cent avaient consommé des drogues injectables (IV).

<< Notre étude comportait un grand nombre de patients difficiles à traiter. Un bon nombre d'entre eux étaient des cas graves d'infection au VIH et (ou) de maladie reliée au VHC, voire avec des caractéristiques associées à un faible respect de la thérapie, comme la prise de drogues injectables et des troubles psychiatriques >>, affirme le Dr Perronne. << Le fait d'avoir inclus ces patients et de les avoir traités dans un milieu communautaire << réel >>, ajoute de la pertinence à nos résultats, par rapport à l'ensemble de la population de patients infectés au VIH et au VHC >>.

L'étude ANRS HC02 RIBAVIC est la quatrième étude majeure portant sur les coinfections VIH-VHC traitées à l'interféron pégylé et à la ribavirine et dont les résultats sont publiés dans la littérature revue par les homologues. Dans ces études, les taux d'ensemble de RVP ont présenté de larges écarts (27) pour cent, (1) 27 pour cent, (4) 40 pour cent (5) et 44 pour cent (6)), en grande partie dus aux différentes caractéristiques de base chez les patients. Mais, dans chacune de ces études, l'interféron pégylé et la ribavirine se sont avérés plus efficaces qu'une polythérapie à l'interféron dans le traitement de patients coinfectés.

Étude et conclusions

L'essai ouvert en contrôle parallèle regroupait 71 centres en France et 412 patients coinfectés au VIH et VCH. On a réparti les patients aléatoirement pour recevoir 48 semaines de traitements au PegIntron 1,5 mcg/kg/semaine ou à l'Intron(MD) A (interféron alfa-2b), 3 millions d'unités 3 fois par semaine, les deux en combinaison avec 800 mg/jour de Rebetol.

Dans le cadre de l'étude, on a obtenu une RVP chez 27 pour cent des patients traités au PegIntron, par rapport à 20 pour cent de ceux traités à l'Intron A (p=0,047). Encore plus important, chez les patients porteurs de génotypes 1 ou 4, plus difficiles à traiter, les taux de RVP étaient considérablement supérieurs dans le groupe au PegIntron (17 pour cent par rapport à 6 pour cent, respectivement, p=0,006). Les résultats ont été semblables chez les patients porteurs de génotypes 2, 3 ou 5 (44 pour cent par rapport à 43 pour cent, respectivement). Les taux de RVP étaient supérieurs chez ceux qui ont reçu au moins 80 pour cent de la dose totale prévue pour les thérapies (40 pour cent et 29 pour cent, respectivement). Les répondeurs ont affiché une amélioration significative des résultats reliés à la gravité de la fibrose hépatique et de la cirrhose.

On a observé de fréquentes interruptions (39 pour cent) de thérapies dans le cadre de l'étude et ce, pour diverses raisons, dans les deux groupes traités, peut-être à cause des graves caractéristiques de leurs maladies, chez les populations de patients. Soulignons qu'aucun facteur de croissance (ni un facteur stimulant des colonies de granulocytes, ni l'érythropoïétine) n'a été utilisé, dans cette étude, pour permettre aux patients de poursuivre la thérapie.

Les deux régimes thérapeutiques ont été tolérés de la même manière, mais les modifications de posologie ont été plus fréquentes chez le groupe au PegIntron, en raison d'effets cliniques néfastes ou d'anomalies en laboratoire. L'incidence de la plupart des effets néfastes a été semblable. Les plus fréquents ont été des symptômes comparables à ceux de la grippe (fatigue, fièvre, rigidité, myalgie ou céphalées).

Le parrain de l'étude ANRS HC02 RIBAVIC est l'Agence nationale de recherches sur le SIDA (ANRS). Schering-Plough a fourni le PegIntron, l'Intron A et le Rebetol utilisés dans l'étude.

Coinfection au VHC / VIH

La thérapie combinée Peginterféron et ribavirine est la norme mondiale de soins dans le traitement des infections au virus de l'hépatite C chronique qui touche plus de 10 millions de personnes dans divers pays, y compris cinq millions en Europe. Présentement, on constate une coinfection au VHC et au VIH chez environ 33 pour cent des patients, qui pouvait même s'élever à 90 pour cent chez les patients qui ont pris des drogues injectables. Les maladies hépatiques causées par une infection au virus de l'hépatite C chronique sont actuellement la cause principale de morbidité et de mortalité chez les patients infectés au VIH dans les pays industrialisés. Par contre, les complications opportunistes classiques d'une immunodéficience grave ont diminué considérablement, suite à l'utilisation fréquente de thérapies antirétrovirales hautement actives. Donc, une gestion adéquate des maladies hépatiques reliées au VHC chez les patients infectés au VIH suscite beaucoup d'inquiétude dans cette population.

A propos de PegIntron et Rebetol en bithérapie

La bithérapie PegIntron plus Rebetol dans le traitement de l'hépatite C fut homologuée dans l'Union européenne (UE) en mars 2001. La posologie recommandée pour la bithérapie est 1,5 mcg/kg/une fois par semaine de PegIntron, joints à de 800 à 1200 mg de Rebetol chaque jour, selon la masse corporelle. PegIntron avait reçu antérieurement une autorisation de commercialisation centralisée dans l'UE et est commercialisé en tant que monothérapie dans les cas d'intolérance ou de contre indication à la ribavirine pour le traitement de patients adultes atteints d'hépatite C chronique.

PegIntron s'administre sous forme d'injection d'interféron alfa-2b, recombinant lié à une molécule de polyéthylène glycol (PEG) de 12 000 daltons, s'administre une fois par semaine, est dosé selon le poids et conçu pour réaliser un équilibre effectif entre l'activité antivirale et la demi-vie d'élimination.

Rebetol est une formulation orale de ribavirine, un analogue nucléosidique synthétique avec activité antivirale à large spectre. Il est homologué au niveau mondial en association avec PegIntron ou Intron A pour le traitement de patients adultes atteints d'hépatite C chronique.

Schering-Plough Corporation (NYSE : SGP) de Kenilworth, au New Jersey, USA, est une société mondiale axée sur les sciences de la santé dont les produits prescrits, de consommation et de santé animale se vendent partout au monde. Grâce à ses recherches internationales et en collaboration avec ses partenaires, Schering-Plough découvre, met au point, fabrique et commercialise des thérapies pharmaceutiques avancées pour répondre à des besoins médicaux importants. La vision de Schering-Plough consiste à se mériter la confiance des médecins, patients et clients desservis par son personnel de plus de 30 000 personnes autour du monde. Le site Web de la société se trouve au : http://www.schering-plough.com.

Renvois : 1. Carrat F, Bani-Sadr F, Pol S, Rosenthal E, Lunel-Fabiani F, Benzekri A, Morand P, Goujard C, Pialoux G, Piroth L, Salmon-Ceron D, Degott C, Cacoub P, Perronne C for the ANRS HC02 RIBAVIC Study Team. Pegylated interferon alfa-2b vs standard interferon alfa-2b, plus ribavirin, for chronic hepatitis C in HIV-infected patients. A randomized controlled trial. JAMA. 2004 Dec 15;292(23): 2839-2848. 2. Brau N. Update on chronic hepatitis C in HIV/HCV-coinfected patients: viral interactions and therapy. AIDS 2003;17:2279-90. 3. Soriano V, Sulkowski M, Bergin C, et al. Care of patients with chronic hepatitis C and HIV co-infection: recommendations from the HIV-HCV International Panel. AIDS 2002; 16:813-28. 4. Chung RT, Andersen J, Volberding P, Robbins GK, Liu T, Sherman KE, Peters MG, Koziel MJ, Bhan AK, Alston B, Colquhoun D, Nevin T, Harb G, van der Horst C; AIDS Clinical Trials Group A5071 Study. Peginterferon alfa-2a plus ribavirin versus interferon alfa-2a plus ribavirin for chronic hepatitis C in HIV-coinfected persons. N Engl J Med. 2004 Jul 29;351(5):451-459. 5. Torriani FJ, Rodriguez-Torres M, Rockstroh JK, Lissen E, Gonzalez- Garcia J, Lazzarin A, Carosi G, Sasadeusz J, Katlama C, Montaner J, Sette H Jr, Passe S, De Pamphilis J, Duff F, Schrenk UM, Dieterich DT; APRICOT Study Group. Peginterferon alfa-2a plus ribavirin for chronic hepatitis C virus infection in HIV-infected patients. N Engl J Med. 2004 Jul 29;351(5):438-450. 6. Laguno M, Murillas J, Blanco JL, Martinez E, Miquel R, Sanchez- Tapiasb JM, Bargalloc X, Garcia-Criadoc A, de Lazzarid E, Larrousse M, Leon A, Lonca M, Milinkovic A, Gatell JM, Mallolas J. Peginterferon alfa-2b plus ribavirin compared with interferon alfa-2b plus ribavirin for treatment of HIV/HCV co-infected patients. AIDS Sept 3 2004;18(13):27-36.

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