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société :

MICHELIN

secteur : Pneus et caoutchouc pour automobiles
mardi 29 juillet 2003 à 8h15

Dans un environnement toujours difficile, MICHELIN poursuit sa croissance. La marge d'exploitation du 1er semestre 2003 s'améliore : elle passe de 7,3% à 7,9%


Le chiffre d'affaires progresse de 4,4%, hors effet devises. L'évolution nettement défavorable des parités monétaires a toutefois engendré un recul de 6% de celui-ci.

Celui-ci intervient dans un contexte marqué par des marchés pneumatiques globalement stables au 1er semestre et en ligne avec les attentes du Groupe. Le niveau élevé de l'activité du Groupe et la maîtrise de ses coûts ont permis d'absorber largement le fort renchérissement du coût d'achat des matières premières.

Exprimée en pourcentage du chiffre d'affaires, la capacité d'autofinancement gagne près de deux points par rapport au premier semestre 2002, soit 10% contre 8,1%.

Divers éléments exceptionnels sont à l'origine de la baisse de 35% du résultat net du premier semestre 2003.

Michelin maintient son hypothèse de marchés pneumatiques au mieux stables sur l'ensemble de l'année. Au second semestre, les coûts de consommation des matières premières resteront aussi élevés qu'au premier.

Par ailleurs, suite à l'acquisition du Groupe Viborg, qui, en Europe du Nord, a pour objectif de renforcer Euromaster, premier acteur européen de la distribution de pneumatiques, Michelin amortira en une seule fois, au second semestre, l'écart d'acquisition correspondant. Ceci pèsera fortement sur le résultat net de l'exercice.

Face à un environnement difficile depuis près de 2 ans et dont rien n'indique le redressement proche, Michelin continuera à améliorer ses performances et sa compétitivité mondiale.

En millions d’euros 
30-juin-03 
Variation 
30-juin 
  2003 / 2002 2002 
Chiffre d’affaires 7 348,20 -6,10% 7 821,00 
Résultat d’exploitation 578,3 1,50% 569,6 
Marge d’exploitation en % du chiffre d’affaires 7,90%  7,30% 
Résultat net 165,5 -34,90% 254,1 


Les règles et méthodes appliquées à l'établissement des comptes consolidés au 30 juin 2003 sont conformes aux dispositions du règlement 99-02 du Comité français de la Réglementation Comptable.

Le chiffre d'affaires a évolué dans un contexte de marchés contrastés et de parités monétaires fortement défavorables.

Le recul de 6,0% du chiffre d'affaires par rapport au premier semestre 2002 s'analyse de la manière suivante :

- Un impact négatif de -10% lié à des changements de parités monétaires. Ainsi qu'il avait été observé sur les derniers mois de 2002, cet effet est essentiellement imputable aux devises nord- et sud-américaines - le dollar américain s'est déprécié de 19% par rapport à l'euro.

- Un impact positif de 2,4% lié à la progression des volumes vendus. Cette tendance résulte plus d'une reconstitution de stocks chez les distributeurs, particulièrement en Europe, que d'une véritable hausse de la demande finale.

La hausse des volumes vendus reflète une situation de marchés du pneu contrastés. S'ils sont globalement stables au 1er semestre, ils demeurent toujours inférieurs à leurs niveaux de 2000.

En Tourisme Camionnette, en Europe, l'augmentation des volumes vendus sur le marché du remplacement (+3,8% sur le semestre) est en retrait sur celle du marché, la hausse de ce dernier ayant été en grande partie tirée par certaines campagnes promotionnelles de concurrents. De plus, en Europe de l'Est, le Groupe a fait le choix de privilégier une encaisse constante en euros en augmentant les prix pour compenser la dépréciation des monnaies locales par rapport à l'euro.

Prolongeant la tendance constatée depuis plusieurs années, le mix catégories et produits du Groupe continue de s'enrichir, avec, en particulier, la poursuite d'une forte progression des ventes en VZ et en 4x4.

En Amérique du Nord, on note, en particulier, la baisse de 3,1% du marché du remplacement par rapport au premier semestre 2002. Elle trouve son origine dans de multiples facteurs : dégradation de la confiance des consommateurs, notamment dans la période de mars à mai, qui a correspondu au conflit irakien ; forte hausse du prix de l'essence au premier trimestre, base de comparaison défavorable liée à la fin du second rappel de pneumatiques Firestone sur janvier et février 2002 et reprise tardive de l'ensemble du marché et du segment ' SUV '.

Dans ce contexte, les ventes du Groupe fléchissent de 3,9% par rapport à la même période de 2002, engendrant un léger tassement de la part de marché du Groupe sur le semestre. Deux causes principales, étroitement liés aux différents rappels de pneus Firestone, expliquent ce phénomène : on citera, en premier lieu, l'impact sur janvier et février 2002 de la très forte augmentation des ventes de pneus SUV générée à partir de juin 2001 par le second rappel de pneus Firestone organisé par Ford. Michelin avait contribué à hauteur de plus de 30% à ce rappel. La seconde explication tient au tassement conjoncturel de la part de marché des marques ' premium ' ou ' première ligne ', où Michelin réalise une grande partie de ses ventes, au profit des marques ' value ' ou ' deuxième ligne '. En effet, dans l'urgence et l'inquiétude suscitées par le premier rappel de pneus Firestone d'août 2000, certains consommateurs, habituellement non-clients de ces marques , avaient cherché à se rassurer au travers de l'achat de marques ' flag ' essentiellement ' première ligne '. Comme anticipé par le Groupe, une partie de ces clients revient désormais progressivement à ses habitudes d'achat initiales, phénomène amplifié temporairement par une plus grande sensibilité prix des consommateurs, inquiets face aux incertitudes actuelles de l'économie américaine.

En Asie, le Groupe maintient sa politique de croissance ciblée en mettant l'accent sur les segments à forte valeur ajoutée. Au Japon, la mise en oeuvre de ce programme sur le marché du remplacement est maintenant achevée et commence à porter ses premiers fruits. En Chine, la progression des ventes du Groupe a continué au 1er semestre d'être plus rapide que celle du marché, à la marque Michelin comme à la marque Warrior, dont la gamme vient d'être modernisée.

En Amérique du Sud, les performances du Groupe profitent de la légère reprise des marchés au Brésil mais continuent de pâtir des difficultés des marchés hispanophones. Les nombreuses hausses de prix passées en monnaie locale ont, comme ce fut le cas en 2002, permis de limiter le recul du chiffre d'affaires.

Dans la zone Moyen-Orient Afrique, les ventes progressent grâce à de belles performances commerciales en Turquie, ainsi que dans le Golfe Persique.


En première monte, en Europe, le marché tourisme camionnette recule de 5,1% sur le semestre. La recherche d'un meilleur équilibre des ventes entre première monte et remplacement, l'enrichissement de la qualité du mix et les conséquences du non-renouvellement, à partir du mois d'août 2002, du contrat de livraison à General Motors Europe ont conduit à un recul de près de 17% des volumes de ventes. Cette évolution en volume correspond aux anticipations de Michelin, tandis que le mix catégories / produits des ventes du Groupe a continué de s'enrichir au 1er semestre au profit des segments haut de gamme (VZ, 4x4).

De même, en Amérique du Nord, dans un marché en baisse, Michelin a continué de connaître une évolution de ses ventes plus favorable que celle de l'ensemble du marché première monte. Le Groupe a poursuivi l'amélioration de son mix produit par gain de parts de marché sur les segments performance et SUV.

Sur le marché asiatique de la première monte tourisme camionnette, le Groupe voit sa part de marché progresser auprès des constructeurs japonais. En Chine, le Groupe profite à la fois de l'augmentation forte des ventes de véhicules et de la progression notable de ses parts de marché.

En Poids Lourd, en Europe, les ventes remplacement (pneus neufs) du Groupe continuent de progresser plus vite que le marché. Cette croissance des ventes ' sell-in ' s'explique pour une grande partie par des raisons conjoncturelles, comme la livraison début 2003 de commandes passées fin 2002 qui n'avaient pu être honorées faute de disponibilités produits. Les hausses de prix de l'ordre de 3% passées par le Groupe à la fin du 2ème trimestre, qui ont provoqué une vague d'achats anticipés de certains distributeurs, ont également contribué à cette évolution positive.

En remplacement, en Amérique du Nord, dans un environnement macro-économique difficile, marqué notamment par une forte hausse du prix des carburants ayant pénalisé l'industrie du transport, le Groupe enregistre une progression de ses ventes de 8%. Il est à noter que les volumes de ventes et la part de marché du Groupe se maintiennent encore à des niveaux inférieurs à ceux qu'il avait connus en 2000.

En Amérique du Sud, les ventes du Groupe progressent au Brésil, dans un marché du remplacement en baisse de 4,5% par rapport à la même période de 2002. Les hausses de prix passées en 2002 et début 2003 tiennent.

En Asie, Michelin a poursuivi la progression de ses ventes radiales, notamment, en Chine, dans la ligne des performances enregistrées en 2001 et 2002. Il est à noter que l'épidémie de SRAS n'a pas eu d'impact significatif sur cette dynamique de forte croissance.

Dans la zone Moyen-Orient Afrique, les volumes de vente poids lourd sont en hausse au 1er semestre 2003. Tirant profit du redémarrage de son usine en Algérie, Michelin augmente sa pénétration du marché au Maghreb et ses ventes évoluent également favorablement au Moyen-Orient et en Afrique du Sud.

En Poids Lourd Première monte, en Europe, Michelin a effectué, au 1er semestre, des arbitrages ponctuels, afin de libérer des capacités sur le segment des tracteurs pour mieux servir la demande sur les marchés du remplacement. Sur le segment des remorques, les ventes du Groupe ont été en ligne avec la baisse accusée qu'a pu connaître l'ensemble de ce segment de marché. Ces deux facteurs expliquent que les ventes du Groupe en première monte progressent à un rythme inférieur à celui du marché des tracteurs.

En Amérique du Nord, la part de marché globale du Groupe sur le marché première monte est en léger retrait. Cette tendance s'explique par un effet mix défavorable pour le Groupe au sein du marché. En effet, la croissance du marché est tirée par le fort progrès du segment des remorques. Le Groupe y est moins présent que sur le segment, plus technique, des tracteurs.


- Un effet mix / prix positif de 2,0%, mesuré à parités constantes. Cette progression s'explique par l'amélioration continue du mix-produits, les hausses de prix passées en 2002 et 2003, notamment en Amérique du Sud. Elle a aussi bénéficié d'un mix marché favorable, les ventes première monte progressant moins vite que les ventes remplacement.

- Enfin, il n'y a aucun effet périmètre, en l'absence de changement dans le périmètre consolidé du Groupe par rapport au 1er semestre 2002. L'acquisition des activités de distribution de pneumatiques de Viborg en Europe a été signée définitivement le 31 mars. Ces activités seront consolidées, à compter du 1er avril, et apparaîtront dans les comptes consolidés à l'issue de l'audit d'acquisition (' due diligence ') actuellement en cours de finalisation, au second semestre.

Dans un environnement toujours difficile, la marge d'exploitation du 1er semestre 2003 s'améliore : elle passe de 7,3% à 7,9%

Le résultat d'exploitation progresse, alors que le chiffre d'affaire recule de 6,0%. C'est l'une des illustrations les plus claires des efforts que le Groupe mène sans relâche pour améliorer sa ' garde au sol ' et ses performances ' tous terrains '.

Ce progrès de 0,6 point par rapport aux 6 premiers mois de 2002, bien que réel et pérenne, ne doit pas faire oublier la persistance d'un environnement difficile. Il doit donc être analysé avec précision à la lumière des éléments suivants :

- une forte progression des volumes vendus par rapport à 2002.

Cette progression a été plus particulièrement marquée au 1er trimestre et en poids lourd. Les ventes en Asie continuent d'enregistrer une croissance forte, en tourisme camionnette comme en poids lourd.

- Un effet fortement négatif du coût d'achat des matières premières sur l'évolution du résultat d'exploitation.

En effet, le Groupe a subi au 1er semestre les conséquences de la hausse enregistrée au second semestre 2002 (+13% en US$, les ¾ des matières premières étant facturées dans cette devise ou des devises liées). La raison en tient au décalage bien identifié entre l'achat des matières premières et leur consommation dans le processus de production, de l'ordre de 4 à 6 mois.

- L'amélioration du prix moyen et du mix.

Celle-ci a été amplifiée par un mix première monte / remplacement plus favorable par comparaison avec 2002 et par la poursuite des progrès du mix catégories, notamment en tourisme camionnette. Du fait de l'évolution des marchés, et de la politique suivie par Michelin, les ventes au remplacement ont augmenté de 3,4%, en volume (tonnes), tandis que celles à la première monte progressent de 2,4%.

- Un effet positif sur le résultat d'exploitation de la variation des stocks.

La structure saisonnière de l'activité pneumatique conduit à une constitution de stocks de produits finis au 1er semestre et, au contraire, à leur déstockage au second semestre.

A cet égard, le 1er semestre 2002 était atypique, ainsi qu'il avait été alors indiqué : les stocks n'avaient pas augmenté.

Le 1er semestre 2003 retrouve au contraire une saisonnalité normale dans la variation des stocks de produits finis du Groupe. Cette évolution a pour conséquence, par comparaison avec les 6 premiers mois de 2002, d'améliorer la marge d'exploitation de 1,1 point. La baisse des stocks au second semestre devrait être de même ampleur que celle enregistrée au second semestre 2002 ; elle viendra annuler sur l'ensemble de l'exercice cet effet positif sur le résultat d'exploitation.


- L'augmentation prévue des charges liées aux engagements différés (' benefits ').

Cette hausse résulte de :

. l'alourdissement de la charge annuelle d'amortissement (comptabilisé comme une charge de personnel) consécutive à l'accroissement des ' différences actuarielles non reconnues ' constatée au 31 décembre 2002

. la révision à la baisse des hypothèses de taux de rendement attendu à long terme des actifs retenus pour le calcul de la charge 2003.

Cependant, et dans la continuité des semestres précédents depuis 3 ans, les actions d'amélioration par Michelin de ses ' capacités tous terrains ' ont toutes contribué à l'amélioration du résultat d'exploitation.

Divers éléments exceptionnels sont à l'origine de la baisse de 35% du résultat net du 1ersemestre 2003.

L'essentiel de la perte exceptionnelle de 178 millions d'euros provient, à hauteur de 165 millions d'euros, du coût des mesures de restructuration annoncées, notamment en début d'année dans le cadre du plan d'évolution industrielle du Groupe en Espagne (140 millions avant impôts) et en juin en France (13 millions d'euros).

En conséquence, le résultat net s'inscrit en fort repli par rapport au premier semestre 2002.

Michelin présente un bilan solide

En dépit de conditions d'exploitation qui ne montrent toujours aucun signe d'éclaircie, le Groupe a préservé sa capacité d'autofinancement. Elle s'établit à 738 millions d'euros. Exprimée en pourcentage du chiffre d'affaires, elle gagne près de deux points par rapport au premier semestre 2002, soit 10% contre 8,1%. Elle a largement permis de faire face aux contributions décaissées au premier semestre 2003 au titre des fonds de pension de Michelin qui se sont élevées à 69 millions d'euros. Il est à noter que la bonne tenue des marchés financiers s'est traduite par un rendement réel d'environ 8% pour les actifs des fonds américains, 3% pour les actifs des fonds au Royaume-Uni (contre respectivement -1,5% et -5% au 1er semestre 2002) et de 6% pour l'ensemble des actifs des fonds par rapport aux ' measurement dates '.

La combinaison de ces deux mouvements se traduit par une valeur des actifs donnés en gestion supérieure à taux de change constant, au 30 juin 2003 à ce qu'elle était fin 2002.

La capacité d'autofinancement continue à couvrir largement les décaissements liés aux engagements différés non externalisés comme les retraites, les frais médicaux... Ces paiements se sont élevés à 110 millions d'euros au 1er semestre 2003.

La capacité d'autofinancement a par ailleurs été affectée à d'autres emplois, dont :

- les investissements nets (669 millions d'euros). Ce montant comprend à la fois les investissements corporels et incorporels nets (372 millions d'euros), ainsi que 297 millions d'euros d'investissements financiers nets liés principalement aux rachats des intérêts minoritaires dans certaines filiales et à des financements liés à l'acquisition du Groupe Viborg.

- le stockage du premier semestre.

Les emplois relatifs au stockage et aux financements liés à l'acquisition du Groupe Viborg sont spécifiques au premier semestre.

Le cash flow libre est donc, ponctuellement, négatif à -195 millions d'euros.

La hausse de la dette financière nette qui en résulte est toutefois limitée par la dépréciation de près de 19% du dollar US par rapport à l'euro. Comparée au niveau du 31 décembre 2002, le ' gearing ' (dette financière nette / fonds propres) s'est stabilisé en dessous de 90%, largement en deçà des 102% enregistrés au 30 juin 2002.

Informations financières sectorielles

 
Chiffre 
d’affaires 
 
 1er semestre 2003  
 ME % du total 2003/2002 
Tourisme camionnette 3 633,00 49,40% -9,10% 
Poids lourd 1 903,50 25,90% -1,60% 
Autres Activités 2 177,40 29,60% -5,50% 
Eliminations inter-secteurs -365,7   
Groupe 7 348,20 100% -6,00% 


 
Résultat 
 
 d’exploitation  
 1er semestre 2003 
 ME % du total 
Tourisme camionnette 339,4 58,70% 
Poids lourd 248,4 43% 
Autres Activités -9,5 -1,70% 
Eliminations inter-secteurs  
Groupe 578,3 100% 


 
Marge 
 
 d’exploitation  
 S1 2003 S1 2002 
Tourisme camionnette 9,30% 8,90% 
Poids lourd 13,10% 11,10% 
Autres Activités -0,40% -0,10% 
Eliminations inter-secteurs 
Groupe 7,90% 7,30% 


Tourisme Camionnette

Au cours du 1er semestre, l'activité Tourisme Camionnette a dû faire face à une baisse du marché nord-américain du remplacement et des marchés de première monte. Le chiffre d'affaires de cette activité est en retrait de 9,1% sur la période. Hors impact des variations de change, il augmente de 2,3% par rapport au 1er semestre 2002.

A 9,3%, la marge opérationnelle poursuit la progression entamée depuis maintenant 3 ans. Le 1er semestre a été marqué par un marché nord-américain du remplacement en net recul, une croissance atypique du marché européen du remplacement et par la poursuite de la hausse des matières premières. Dans ce contexte, l'amélioration de la marge d'exploitation de cette activité résulte principalement des facteurs suivants : - poursuite de l'enrichissement du mix catégories, tant en remplacement qu'en première monte ; - légère augmentation des volumes vendus ; - progression de la rentabilité de l'Asie ; - redressement des activités sud-américaines.

Poids Lourd

Le léger tassement du chiffre d'affaires tient à un effet parités monétaires fortement défavorable. Hors impact des parités monétaires, le progrès des volumes vendus (+4,3% en nombre de pneus poids lourd neufs) et l'amélioration des prix unitaires se traduisent par une croissance de plus de 10,5% du chiffre d'affaires de cette activité.

A 13,1%, la marge d'exploitation est supérieure de près de 2 points à son niveau du 1er semestre 2002, alors que le chiffre d'affaires de cette activité recule de 1,6% à parités courantes.

L'activité poids lourd a, au 1er semestre, été particulièrement pénalisée par l'évolution des parités monétaires et la hausse, constante tout au long du semestre, du coût des matières premières. La bonne tenue des marchés européens et nord-américains du remplacement, l'amélioration du mix première monte/ remplacement, les hausses de prix et la maîtrise des coûts industriels ont permis de plus que compenser ces facteurs défavorables.

Autres activités

La dépréciation du dollar de près de 19% par rapport à l'euro affecte tout particulièrement le chiffre d'affaires libellé en dollars de ce segment : celui de TCI par effet de conversion ; celui des activités Génie Civil - exprimé majoritairement en dollars - et Avion, où le dollar US fait généralement office de monnaie de référence pour les transactions commerciales.

La rentabilité opérationnelle des autres activités, à - 0,4%, s'inscrit en retrait de 0,3 point par rapport au 30 juin 2002. Le résultat d'exploitation est négatif d'environ 10 millions d'euros. Les causes de ce recul tiennent principalement à une moindre rentabilité des activités pneumatiques de spécialité par rapport au 1er semestre de l'an passé.

Il convient néanmoins de souligner qu'à parités constantes, la performance économique des activités pneumatiques de spécialité est en progrès, en dépit de l'évolution préoccupante de certains marchés, notamment celui des pneus avion et agricoles (sécheresse en Europe de l'Ouest et difficultés du monde agricole en Europe de l'Est).

Face à un environnement difficile depuis près de 2 ans et dont rien n'indique le redressement proche, Michelin continuera à améliorer ses performances et sa compétitivité mondiale.

Le comportement des marchés du pneumatique depuis le début de l'année valide les hypothèses communiquées par Michelin le 25 février 2003. Le Groupe maintient son estimation de marchés stables, sans écarter pour autant le risque d'une baisse. Par ailleurs, le coût de consommation de ses matières premières va continuer de s'inscrire en hausse, même si cette-dernière sera tempérée par la dépréciation du dollar. Enfin, d'autres charges additionnelles viendront ralentir la rythme d'amélioration des performances. A cet égard, il s'agit des frais de transport, de l'énergie, des assurances, des ‘benefits' et des conséquences de la consolidation des résultats de Viborg sur 9 mois.

Les premiers résultats de l'audit post-acquisition approfondi mené depuis le 1er avril 2003, et non encore achevé, devraient, de plus, conduire Michelin à comptabiliser un écart d'acquisition de l'ordre de 300 millions d'euros sur l'exercice 2003. (On rappellera à ce titre que les règles comptables Groupe prévoient, s'agissant d'une activité non industrielle, l'amortissement de cet écart d'acquisition en une seule fois, dans les comptes de l'exercice 2003).

La situation financière du Groupe de distribution en Europe du Nord acquis par Michelin au printemps s'est beaucoup dégradée au second semestre 2002 et premier trimestre 2003, notamment en Allemagne. Au surplus, de nombreux dysfonctionnements ont été constatés, rendant nécessaire des mesures de restructuration. Certaines ont déjà été mises en oeuvre depuis le 1er avril. Les premiers effets, avec le recentrage de Viborg sur son coeur de métier, l'intégration complète dans le réseau Euromaster avec un management unique, sont encourageants. Ils devraient atteindre l'objectif visé : contribuer, à l'horizon 2005, à l'amélioration de la rentabilité des activités de distribution du Groupe.

Michelin considère que l'acquisition de Viborg est une opération stratégique en ce qu'elle offre l'opportunité de constituer ainsi le premier groupe européen de distribution de pneumatiques, présent sur les principaux marchés d'Europe occidentale et en mesure d'apporter aux clients une amélioration significative du service.

Face à l'environnement difficile qui perdure depuis près de deux ans et dont rien n'indique le redressement proche, le Groupe maintiendra à un haut niveau de priorité ses efforts en matière de réduction de coûts et d'optimisation de l'outil industriel. Michelin reste vigilant et déterminé quant à l'amélioration constante de ses performances et de sa compétitivité mondiale.

* * *

Le chiffre d'affaires du troisième trimestre 2003 sera rendu public le 22 octobre 2003 après la clôture de la Bourse de Paris.

Principaux évènements du 1er semestre 2003

Acquisitions-Partenariats

Succès de l'offre publique d'achat sur les actions de Stomil-Olzstyn
A l'issue de la période d'offre, proposée du 15 au 30 avril 2003, 28,74% du capital de Stomil-Olzstyn ont été apportés. En tenant compte des actions détenues préalablement à cette offre, la Compagnie Générale des Etablissements Michelin (CGEM) contrôle désormais, par l'intermédiaire de sa filiale Compagnie Financière Michelin, 98,99% du capital et des droits de vote de Stomil-Olzstyn et a lancé une offre publique de retrait sur le solde des actions, qui s'est terminée le 11 juillet 2003.

Le coût des actions acquises par le Groupe s'est élevé à environ 84,8 millions d'euros. Cette opération s'inscrit dans le processus d'optimisation et de simplification des structures du Groupe, amorcé en octobre 2002 avec l'OPE lancée sur les actions de la Compagnie Financière Michelin.

Signature d'un accord de partenariat Hankook-Michelin

Hankook et Michelin ont signé le 28 janvier 2003 un accord de partenariat en vue de développer des synergies pour renforcer leurs positions respectives sur le marché du pneu. Cet accord de coopération concerne la fabrication : Hankook produira, à partir de septembre 2004, des pneus destinés aux voitures particulières pour les marques du groupe Michelin (excepté la marque Michelin). Dans le domaine des achats, l'accord permettra l'achat conjoint de produits, de services et d'équipements, ainsi qu'une coopération dans la plate-forme électronique d'achat commune à 9 manufacturiers de pneumatiques, RubberNetwork.com. Enfin, dans le domaine de la distribution, Hankook et Michelin se sont mis d'accord pour une coopération commerciale dans plusieurs secteurs d'activité sur leurs marchés respectifs.

Signature de l'acquisition définitive de Viborg par Euromaster

Conformément à l'accord préliminaire signé le 18 décembre 2002 entre Euromaster, filiale de Michelin, et Viborg, l'acquisition définitive par Euromaster des activités de distribution de pneumatiques de Viborg en Europe a été signée le 31 mars 2003. Cette opération, qui a fait l'objet d'une approbation des autorités européennes de la concurrence, permettra au Groupe Michelin de renforcer sa présence dans la distribution et le service en Europe du Nord, principalement en Allemagne.

Aide à la mobilité

Michelin s'est donné pour mission de contribuer aux progrès de la mobilité des biens et des personnes, en facilitant la liberté, la sécurité, l'efficacité et aussi le plaisir de se déplacer.

PAX System est la solution la plus complète qui permet de répondre à ces attentes. En effet, PAX System est le seul système de roulage qui permet d'offrir simultanément plus de performances (comportement, confort et résistance au roulement), plus de sécurité grâce à son indéjantabilité, et plus de mobilité en permettant de rouler à plat et d'éliminer la roue de secours.

Le 15 mai 2003, la Médaille d'Or du Grand Prix Siemens de l'innovation a été attribuée à Michelin pour PAX System, par un jury composé de scientifiques, d'experts, de chercheurs, de managers et de personnalités. Ce prix récompense chaque année les entreprises implantées en France pour leurs efforts consacrés à la recherche et à l'amélioration du quotidien des automobilistes. PAX System est maintenant reconnu comme une innovation majeure des années à venir et possède tous les atouts pour s'imposer comme le nouveau standard de l'industrie du pneumatique. Rappelons que ce système offre d'abord une amélioration substantiellle des performances du pneu par rapport à un pneu standard et permet également de continuer de rouler pendant 200km à 80km/h en cas de crevaison.

PAX System a par ailleurs renforcé sa présence en équipant de nouveaux véhicules en option ou en série :

. la nouvelle Rolls-Royce Phantom (présentée au Salon de Détroit en janvier 2003) est équipée de PAX System en série, pour ses performances de confort notamment.

. en Europe, la version Quattro de la berline haut de gamme Audi A6 est désormais disponible avec une option PAX System depuis le 1er mai 2003. Elle rejoint ainsi la berline très haut de gamme A8.
Par ailleurs, la 'supercar' Bugatti 16/4 Veyron, équipée à 100% du nouveau Michelin Pilot Sport PAX

System, a été présentée les 7 et 8 juin derniers à Monaco. Ce pneu tourisme, spécifiquement développé pour la Bugatti Veyron, est le plus large jamais homologué sur un véhicule sportif (365 mm). Il est à la mesure de la puissance hors norme(1001CV) de la 'supercar' qui signe le renouveau de la marque au sein du groupe Volkswagen.

Le pneu anti-crevaison Kleber Protectis, lancé mi-avril en Pologne et début mai en France est un pneumatique classique à l'intérieur duquel Kleber a ajouté une gomme auto-obturante brevetée par Kleber, sorte de gel qui vient colmater les perforations subies par le pneu. Le Kleber Protectis bénéficie des mêmes performances en terme de tenue de route et de confort qu'un pneu standard. A l'image du pneu Uniroyal Nailguard aux Etats-Unis, il contribue à la sécurité des automobilistes car il réduit considérablement les risques de crevaison.

Pilot Road Assistance est une action destinée à répondre aux attentes des motards en cas de crevaison. Tout possesseur d'une moto équipée d'au moins un Michelin Pilot Road acheté entre le 1er mai et le 31 août 2003 bénéficie, en cas de crevaison, d'une assistance gratuite du 1er mai au 31 décembre 2003. L'assistance comprend le transport de la moto chez le revendeur Michelin le plus proche, l'acheminement du bénéficiaire jusqu'au lieu de transport du véhicule, la prise en charge d'une nuit d'hôtel si l'immobilisation du véhicule est supérieure à 12 heures. Cette assistance est valable dans tous les pays couverts par la Carte Verte d'assurances, sans franchise kilométrique et est déclenchée par un simple coup de téléphone.

Innovations/Produits

Pneus poids lourd : l'anti-splash au service de la sécurité routière
Du 14 au 17 avril 2003, Michelin a invité à Berlin les journalistes européens pour leur présenter sa dernière innovation en matière de sécurité routière : le pneu anti-splash pour la monte avant des véhicules poids lourd.
Le déflecteur anti-splash, intégré sur le nouveau pneu poids lourd XFA 2 Energy, est un dispositif breveté qui se présente comme un bourrelet profilé situé à la jonction entre la bande de roulement et le flanc du pneu. Il permet de diviser par quatre les projections latérales d'eau produites par les camions sur routes mouillées et réduit ainsi la perte de visibilité pour les automobilistes amenés à doubler ou à croiser un poids lourd par temps de pluie, tout en assurant une meilleure visibilité dans le rétroviseur pour le chauffeur du poids lourd.

Pneu poids lourd X One : économie de carburant et gain d'espace
Testé en juin 2003 par deux organismes européens de référence, le TÜV allemand et l'UTAC français, le X One a prouvé qu'il permettait de réduire de 4,20% la consommation de carburant des autobus urbains articulés. Par ailleurs, la compacité de ce pneu extra-large destiné à remplacer les montes jumelées permet de gagner de l'espace au niveau des passagers.

En Europe, les premiers véhicules MAN équipés d'ensembles montés X One XDA 2 Energy sont fabriqués depuis mai 2003. Cette monte répond aux attentes des constructeurs et clients utilisateurs qui recherchent en permanence un gain de charge utile, une réduction de leur consommation de carburant, sans compromettre la sécurité.

Le X One est par ailleurs commercialisé depuis maintenant deux ans en Amérique du Nord, en première monte comme au remplacement, où il remporte un franc succès.

Lancement du Warrior R28, nouveau pneu tourisme en Chine

Warrior, marque phare sur le marché chinois, n'avait pas renouvelé sa gamme depuis longtemps. Le lancement de 17 dimensions sur les 21 précédentes et les performances supérieures proposées sont le résultat de deux années de travail, depuis l'acquisition de l'usine de fabrication de pneumatiques tourisme et camionnette radial de Shangai par Michelin, en avril 2001.

Après le lancement du MXV8 en mars (nouveau pneu tourisme à la marque Michelin), le Warrior R28 enrichit l'offre multimarque du Groupe en Chine. C'est un atout important dans le développement de la marque et un événement majeur pour le déploiement du Groupe Michelin sur un marché en pleine croissance.

Michelin récompensé par JD Power au Japon

JD Power a mené sa première enquête au Japon auprès des clients utilisateurs pour évaluer leur satisfaction concernant les pneumatiques montés en première monte sur leurs véhicules. Michelin est arrivé en tête du classement qui a été publié en mars 2003. Michelin a comptabilisé les meilleurs scores notamment pour l'adhérence et le design des pneumatiques.

Lancement d'une gamme d'accessoires automobiles

Le 13 mars 2003, la nouvelle gamme d'accessoires automobiles conçue par Michelin Lifestyle a été présentée aux médias. Depuis plus d'un siècle, Michelin met l'accent sur l'innovation et fournit des solutions de plus en plus variées pour aider les automobilistes dans leur quotidien. Aujourd'hui, Michelin réaffirme cette ambition en lançant une gamme d'accessoires particulièrement fonctionnels, efficaces et design : manomètres numériques, compresseurs électriques à air, pompes à pied, tapis de voitures, enjoliveurs, triangles de signalisation ou encore kits de premier secours, disponibles dans les principaux pays européens.

Un partenariat Michelin-Babolat pour des chaussures de tennis innovantes
Leaders sur leurs marchés respectifs, Michelin et Babolat, le numéro un mondial du cordage de raquettes, ont travaillé en partenariat pour mettre en commun leur savoir-faire et leur capacité d'innovation et élaborer la première gamme de chaussures de tennis dotées d'une semelle Michelin.

Babolat, après avoir analysé avec précision les déplacements des joueurs de tennis et leurs besoins sur les différentes surfaces de jeu, s'est adressé à Michelin pour mettre au point, ensemble, une semelle spécifique et ultra-performante.

Cette nouvelle gamme de chaussures qui comprend des modèles homme, femme et enfant est disponible depuis juillet 2003 dans les magasins spécialisés tennis des principaux pays européens.

L'Airbus 380 et le Falcon 7X équipés de pneus Michelin Radial NZG

La Ligne Produit Avion a présenté au Salon Aéronautique du Bourget, qui s'est tenu du 15 au 22 juin 2003, les derniers pneumatiques développés en technologie radiale NZG. Cette innovation Michelin, qui a permis à Concorde de redécoller, associe la technologie radiale à l'emploi de nouveaux matériaux de haute résistance à l'endommagement. Ces pneus seront livrés début 2004 pour équiper le nouveau gros porteur Airbus A380 et le business jet Falcon 7X.

Michelin poursuit ainsi sa démarche de radialisation du marché de l'aviation générale : si en 2001, seulement 46% des avions commerciaux livrés pouvaient être équipés de pneus radiaux, en 2003, Michelin estime que 60% des appareils livrés pourront bénéficier de cette technologie.

Compétition

Formule 1

Michelin, revenu sur les circuits en 2001, équipe en 2003 les écuries BMW-Williams, McLaren-Mercedes, Renault F1, Jaguar-Cosworth et Toyota, Au Grand Prix de France, le 6 juillet dernier, Michelin et BMW Williams F1 ont remporté leur deuxième doublé au Championnat du Monde de Formule 1 en l'espace de 7 jours. Ce résultat offre à Bibendum son 70ème succès en Formule 1 et sa 5ème victoire depuis le début de la saison.

24H du Mans (15 juin 2003): le triomphe de Bentley-Michelin

Pôle position, meilleur tour en course et magnifique doublé. Bentley a largement dominé cette 71e édition des 24Heures du Mans, remportant sa 6e victoire sur ce circuit. Quant à Michelin, son nouveau partenaire, a signé sa 12e victoire au Mans (sa 6e d'affilée) et s'est imposé dans toutes les catégories.

300ème victoire en moto GP

Depuis 30 ans Michelin est présent au plus haut niveau du sport moto ; le 28 juin dernier à Assen, lors du Grand Prix des Pays-Bas, Michelin a remporté sa 300ème victoire en catégorie reine, la 77e consécutive pour Michelin et la 12ème d'affilée en catégorie reine. En 2003, les pilotes Michelin ont gagné toutes les courses, signé toutes les pole positions et se sont assurés de toutes les places de podium

Rallyes

A l'issue du Rallye de Chypre (21 et 22 juin), dernière manche de la première moitié du Championnat du monde des rallyes 2003, les partenaires de Michelin monopolisent les premiers rangs des classements

Constructeurs et Pilotes. De l'asphalte hivernal du Monte-Carlo et la glace de Suède, à la terre roulante de Nouvelle-Zélande et les pistes cassantes de Turquie, l'Argentine de la Grèce, les pneumatiques Michelin se sont imposés lors de Six des sept épreuves organisées au 1er semestre avec quatre pilotes et trois voitures différentes.

Michelin et ses actionnaires

Le Comité Consultatif d'Actionnaires de Michelin, composé de 12 membres, dont la création fut annoncée en 2002 et qui tint sa séance inaugurale le 3 février 2003, s'est réuni pour sa première séance de travail le 28 avril 2003. Le Comité Consultatif d'Actionnaires - qui détermine librement, dans le cadre de sa mission, l'ordre du jour de ses réunions - a choisi comme axe principal de réflexion: une meilleure adaptation de la communication financière du Groupe aux attentes des actionnaires individuels. La présence du Comité fut saluée publiquement par M. E. Michelin lors de l'Assemblée Générale Mixte des Actionnaires le 16 mai 2003 au cours de laquelle le Comité posa trois questions orales (l'une sur la stratégie du Groupe, l'autre sur la fidélisation des actionnaires et la dernière sur le développement durable.)

916 actionnaires, dont 266 salariés, ont assisté à l'Assemblée Générale Mixte qui s'est tenue le 16 mai 2003 à Clermont-Ferrand : les quorums atteints ont, pour la seconde années consécutive, été de plus de 55%, soit un des niveaux les plus élevés du CAC40. Cette participation active des actionnaires, individuels comme institutionnels, est la preuve de l'intérêt qu'ils portent à Michelin.

Près de 500 actionnaires et investisseurs individuels étaient réunis à Bruxelles, le 21 janvier 2003, pour écouter et dialoguer avec les dirigeants du Groupe, dans le cadre des rencontres régulières avec les actionnaires. La prochaine réunion aura lieu à Lyon le 7 octobre 2003.

Notation financière

Moody's a confirmé sa note : le 14 juillet 2003, Moody's a confirmé les notes Long Terme et Court Terme de la CGEM (Baa2 et P-2) et de la CFM (Baa1 et P-2).

Le 7 avril 2003, l'agence de notation financière Standard & Poors confirme la note BBB+/ A/2 de la Compagnie Générale des Etablissements Michelin et de ses filiales. La ' perspective ' a pour sa part été changée de ' stable ' à ' négatif '.

Michelin et son personnel

La seconde phase du Plan d'Actionnariat Salarié du Groupe est terminée : des taux de souscription importants ont été constatés dans de nombreux pays comme l'Algérie [73 %], laTurquie [88 %], la Pologne [85 %], la Thaïlande [79 %], la Colombie [73 %]. Au terme des deux phases du Plan d'Actionnariat Salarié Michelin, 69 % des salariés concernés sur 113 000 personnes éligibles dans 69 pays ont choisi de devenir actionnaires de la CGEM. Ce taux de participation est l'un des plus élevés du secteur industriel. L'augmentation de capital correspondante est intervenue le 30 juin et, conjointement avec celle liée au 'squeeze out' des actions CFM, porte le nombre total d'actions de la CGEM à 143 387 025.

En 2003, Michelin prévoit de recruter plus de 1100 personnes en France, dont au moins 600 cadres, employés, techniciens, agents de maîtrise et 500 ouvriers. Cette décision s'inscrit dans la politique d'embauche nécessaire pour répondre aux besoins de développement du Groupe et anticiper le renouvellement du personnel qui partira en retraite dans les années à venir. Au total, 3100 embauches auront été réalisées de 2001 à fin 2003.

Parallèlement, les évolutions du marché du pneumatique ont conduit à des plans d'aménagement d'activité dans les usines de Poitiers et de Bourges. Compte tenu des départs naturels en retraite et préretraite déjà programmés, 210 personnes environ se verront proposer un reclassement interne individuellement et sur la base du volontariat. Il n'y aura aucun licenciement.

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Compagnie Financière Michelin

Au 30 juin 2003, le chiffre d'affaires de la Compagnie Financière Michelin (CFM) s'est élevé à 7,47 milliards d'euros, en baisse de 5,9% par rapport à la même période de 2002. A taux de change constants, le chiffre d'affaires enregistre en revanche une hausse de 4,4%, en euros. Le résultat d'exploitation s'élève à 552,9 millions d'euros, soit une marge de 7,4%. Compte tenu de la quasi-identité des périmètres de vente avec la Compagnie Générale des Etablissements Michelin, les commentaires qualitatifs relatifs à cette dernière s'appliquent à la CFM.

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Un rapport plus détaillé sur les comptes du 1er semestre est disponible sur simple demande écrite auprès de la direction des Relations Investisseurs, ou bien sur Internet à l'adresse suivante www.michelin.com ou bien encore en téléphonant au n°vert 0 800 000 222.

La présentation des résultats (français et anglais) qui sera faite à Paris le 29 juillet, ainsi que la conférence téléphonique destinée à la communauté financière (en anglais seulement) seront mises à disposition sur le site Internet à partir du 30 juillet 2003, dès 8 heures du matin. Les investisseurs institutionnels, clients du service RAW Communications, auront accès à ces 2 rediffusions en anglais via ce service.

Pour plus d'informations

Contacts

Relations avec les investisseurs

Eric Le Corre : +33 (0) 4.73.32.77.92

Laurent Cavard : +33 (0) 4.73.32.18.02

Relations avec les actionnaires individuels

Jacques Thonier : +33 (0) 4.73.98.59.00

Relations presse

Fabienne de Brébisson : +33 (0) 1.45.66.10.72

+33 (0) 6.08.86.18.15

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Pour plus d'informations, consulter les pages ' relations investisseurs ' sur www.michelin.com

L'intégralité du communiqué de presse est disponible en téléchargement sur www.companynews.fr

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