Bolkestein et Laar : la surréglementation constitue un obstacle à la performance économique de l'Union européenne

BRUXELLES, Belgique, February 4 /PRNewswire/ -- Hier avait lieu au Hayek Series, un débat animé par Tech Central Station.com intitulé << L'Europe survivra-t-elle à la mondialisation ? Renouveler la stratégie de Lisbonne : visions pour l'économie européenne >>. Mart Laar, ancien premier ministre de l'Estonie, Frits Bolkenstein, ancien commissaire européen, Manuel Medina Ortega, membre espagnol du Parlement européen et Peter Skinner, membre britannique du Parlement européen pour le sud-est de l'Angleterre, ont discuté des avantages économiques de l'Agenda de Lisbonne.

Pour en savoir plus sur cet événement ou pour en obtenir la transcription, veuillez communiquer avec Aaron Walker à l'adresse awalker@dcgpr.com.

Les points saillants du débat :

Au sujet du retard accusé par les industries du savoir par rapport à celles des États-Unis et de l'émigration massive des scientifiques vers les États-Unis :

<< Nous voulons être en tête du peloton et nous traînons la patte par rapport aux États-Unis. Il existe une relation évidente entre notre façon de dépenser et la façon dont nos entreprises concentrent leurs efforts sur les grappes d'entreprises... Les scientifiques dans le monde entier s'expatrient aux États-Unis. Nous avons besoin d'idées qui se traduisent en marchés commerciaux et nous accusons du retard dans ce domaine >>. - Peter Skinner

<< Il faut donner à la communauté scientifique et éducative les moyens de planifier leur propre développement. Ce n'est pas tant de liberté dont il s'agit, mais de leur permettre de posséder leurs propres laboratoires, leurs propres publications, en résumé, leur environnement propre. Ces communautés veulent être au coeur de l'action, voilà pourquoi elles se tournent vers les États-Unis." - Manuel Medina Ortega

<< La faiblesse des investissements européens n'est pas problématique. Le niveau de financement en recherche et développement aux États-Unis est comparable au nôtre et certains pays font bien mieux que les États-Unis. La différence fondamentale, et elle est de taille, se situe au niveau des investissements du secteur privé dans ces domaines >>. - Mart Laar

<< Fondamentalement, je crois qu'aux États-Unis les entreprises disposent de plus de capitaux et de plus de liberté. Aux États-Unis, les chercheurs n'ont pas les mains liées >>. - Frits Bolkestein

Au sujet de la surréglementation de l'industrie pharmaceutique :

<< Je crois en la liberté de l'information. Pour obtenir l'autorisation de mise sur le marché, un médicament doit subir de nombreux tests, il est donc réputé sûr et, s'il est autorisé et sûr, je ne comprends pas pourquoi on devrait en interdire la publicité >>. - Frits Bolkestein

<< Je suis favorable à l'interdiction "d'interdire" la diffusion d'information pharmaceutique. J'aimerais que cette interdiction soit levée >>.- Mart Laar

<< En principe, je suis contre toute réglementation... Avec une réglementation adéquate, la publicité pourrait être permise... Les interdictions ne sont utiles que si elles sont instamment requises >>. – Peter Skinner

Au sujet de la réglementation du développement durable et de l'énergie :

<< Malheureusement, je ne vois pas l'intérêt de faire cavalier seul. Cette conclusion me déplaît, mais nous avons beaucoup travaillé, depuis quelques années, à promouvoir le protocole de Kyoto. Les Russes se sont finalement ralliés, mais tant que d'autres pays comme les États-Unis, la Chine et l'Inde n'y adhéreront pas, je crois que nous devrions faire marche arrière >>. - Frits Bolkestein

<< Qu'une société aussi importante que Volkswagen n'endosse pas Kyoto et ne réduise pas ses émissions est de très mauvais augure pour Kyoto, je le crains >>. - Frits Bolkestein

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