D'après de nouvelles données, le Zevalin® se montre très efficace dans le traitement de première intention du lymphome folliculaire de grade faible
SAN DIEGO, December 6 /PRNewswire/ --
- Taux de 100 pour cent de réponses constaté
Les résultats d'un essai clinique présentés à la 46e réunion et exposition annuelles de l'American Society of Hematology (ASH) ont montré qu'avec le Zevalin (ibritumomab tiuxetan), administré comme thérapie de première intention, un taux de réponse de 100 pour cent avait été obtenu chez un petit groupe de patients atteints de lymphome folliculaire de grade faible.
<< Ces données prouvent l'efficacité du Zevalin dans le traitement de première intention de patients atteints de lymphome folliculaire de grade faible non traité auparavant, >> a déclaré le Dr William Sweetenham, professeur de médecine au Cancer Center de l'Université d'Arizona. << Ces résultats sont encourageants et un autre suivi est requis pour déterminer l'efficacité à long terme d'une thérapie associant radioimmunothérapie appliquée en première intention et traitement d'entretien à base d'anticorps. >>
On évalua les réponses obtenues chez huit des dix patients traités par Zevalin. Sur les huit patients, cinq (soit 62 pour cent) manifestèrent des réponses complètes et trois (38 pour cent) des réponses partielles à une thérapie d'induction de Zevalin. Les toxicités étaient gérables et principalement hématologiques avec une cytopénie de degré trois chez 38 pour cent des patients ( soit 3/8).
Détails de l'étude
Les patients choisis pour le traitement devaient présenter un lymphome folliculaire de type histologique de grade faible confirmé et non traité auparavant. Parmi les autres critères d'éligibilité, citons : maladie en stade III ou IV, symptômes constitutionnels rendant nécessaire une intervention thérapeutique, maladie en progression manifeste ou dysfonctionnement des organes directement attribuable au lymphome non hodgkinien (NHL). Les patients chez qui était évidente la transformation histologique en un lymphome agressif ont été écartés. La moyenne d'âge des patients était de 58 ans (échelle de 40 - 82) et 50 pour cent (5/10) des patients avaient atteint le stade IV de la maladie. Les doses de 90Y ibritumomab tiuxetan administrées couvraient une gamme de 21 à 32 mCi.
Le premier jour, les patients ont reçu une infusion initiale de rituximab (250 mg/m2) suivie par une dose de référence d'indium 111 (111Tn) ibritumomab tiuxetan (5 mCi). Une semaine plus tard, une seconde infusion de rituximab (250 mg/m2) a été administrée suivie par une injection de 90Y ibritumomab tiuxetan (0,3 or 0,4 mCi/kg suivant le nombre de plaquettes). Une thérapie d'entretien au rituximab (375 mg/m2 x 4) fut répétée tous les six mois pendant deux ans. Les résultats rendent compte des taux de réponse clinique évalués selon les critères définis par la formulation internationale de travail à usage clinique (IWRC) et de la toxicité.
A propos du lymphome non hodgkinien (NHL)
Le lymphome non hodgkinien est une tumeur cancéreuse qui apparaît dans le système lymphatique. Elle a pour origine les lymphocytes, un type de globule blanc, qui peuvent être catégorisées en deux types principaux, les lymphocytes B et les lymphocytes T (aussi appelés cellule B ou cellule T). Chez les adultes, environ 85 pour cent des cas de lymphome non hodgkinien sont d'immunotype B. La prévalence générale de lymphomes non hodgkinien dans l'Union Européenne est d'environ 230 000, avec une incidence annuelle d'environ 70 000. Cette incidence connaît à l'heure actuelle une augmentation de 4 pour cent par an. Le lymphome non hodgkinien peut être divisé en deux catégories cliniques: lymphome indolent qui est plutôt lent à se développer et lymphome malin qui se développe plus rapidement. Les lymphomes indolents comprennent les lymphomes non hodgkinien folliculaires qui auparavant étaient classés comme étant de grade faible. Les patients atteints de lymphome indolent survivent souvent pendant 10 ans ou plus. En général, la maladie progresse et évolue avec le temps et, parce que les lymphomes indolents ne sont généralement pas guérissables, ces patients ont besoin de nouveaux traitements alternatifs. Le lymphome non hodgkinien indolent représente 45 à 50 pour cent de tous les lymphomes non hodgkiniens. L'âge moyen au moment du diagnostic est de 55-60 ans.
Le lymphome non hodgkinien est légèrement plus courant chez les hommes que chez les femmes. Certains facteurs de risques comprennent les infections préexistantes (particulièrement, VIH, virus d'Epstein-Barr, virus T-lymphotrope de type 1), l'exposition à certains produits chimiques, les transplantions d'organes et les antécédents familiaux.
A propos du Zevalin(r)
Zevalin est le premier traitement de radio immunothérapie disponible dans le commerce pour le lymphome non hodgkinien de grade faible. Il combine la puissance de l'anticorps monoclonal anti-CD 20 avec le radio-isotope yttrium 90. En fixant des anticorps radiomarqués sur des cellules de lymphome non hodgkinien, on irradie la tumeur sous plusieurs angles et on crée un puissant effet de feux croisés destructeur de cellules cancéreuses. L'administration américaine pour les produits alimentaires et pharmaceutiques (FDA) a approuvé le Zevalin en février 2002 pour le traitement du lymphome non hodgkinien (LNH) de type folliculaire de grade faible en rechute ou réfractaire. La firme allemande Shering AG a reçu en janvier 2004 l'approbation de l'Union Européenne et le Zevalin est indiqué dans le traitement des patients adultes atteints d'un lymphome non hodgkinien (LNH) à cellules B CD20 positif, de type folliculaire, en rechute ou réfractaire après traitement par le rituximab.
CONTACT : John Sweetenham, Professeur de médecine au Arizona Cancer Center, +1-520-626-2340, jsweetenham@azcc.arizona.edu
John Sweetenham, Professeur de médecine au Arizona Cancer Center, +1-520-626-2340, jsweetenham@azcc.arizona.edu


