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vendredi 7 septembre 2007 à 2h42

Un changement nécessaire : les entreprises internationales ne sont pas préparées à la menace imminente de la pénurie d'eau


Avec moins de trois pour cent de leau mondiale aujourdhui accessible et propre à la consommation (un chiffre en diminution), 40 pour cent des sociétés Fortune 1000 interrogées ont affirmé que limpact de la pénurie deau serait grave voire même catastrophique. Malgré cela, moins dune entreprise sur cinq (17%) avoue sêtre préparée à une telle crise, selon la recherche commanditée par le Marsh Center for Risk Insights.

Ces conclusions sont basées sur le travail réalisé pour le Marsh Center par Public Opinion Strategies, un institut de sondage de renommée mondiale, qui sest entretenu avec des cadres de plus de 100 comités dune sélection de sociétés Fortune 1000.

Marsh Inc., leader mondial du courtage dassurance et du conseil en risques, a formé le Marsh Center for Risk Insights, et souhaite en faire un forum actif permettant aux experts didentifier, de débattre et de résoudre les risques commerciaux internationaux les plus critiques, l'eau constituant l'une des menaces futures les plus récemment soulevées. Les conseillers fondateurs du Marsh Center, lancé aujourdhui, sont :

  • Dean Alexander, directeur du programme de recherche de la Sécurité intérieure (Homeland Security Research Program) et professeur assistant, Sécurité intérieure, à lUniversité de lIllinois Occidental (Western Illinois University), États-Unis ;
  • Philip Armstrong, directeur du Global Corporate Governance Forum (Afrique du Sud) ;
  • Carol Browner, directrice du groupe Albright et ancienne administratrice de lAgence américaine de protection de lenvironnement(Environmental Protection Agency), États-Unis ;
  • Dr Sheikh Faisal F.J. Althani, directeur général adjoint dAnadarko Petroleum Corp. (Qatar) ;
  • Dr Rohan Gunaratna, directeur du Centre international de recherche sur la violence politique et le terrorisme (International Centre for Political Violence and Terrorism Research), Singapour ;
  • Dr Howard Kunreuther, co-directeur du Risk Management and Decision Processes Center, Wharton School, Université de Pennsylvanie (États-Unis) ;
  • Harvey Pitt, président directeur général de la société de consulting commercial international Kalorama Partners, et ancien président de la Commission des titres financiers et des bourses (Securities and Exchange Commission), États-Unis ;
  • Andrew Winston, fondateur de Winston Eco-Strategies et co-auteur de "Green to Gold" (États-Unis).

« Les entreprises sont aujourdhui confrontées à une nouvelle forme de risques, tels que les attaques terroristes, les catastrophes naturelles ou encore les sécheresses, qui peuvent menacer les chaînes logistiques, ralentir les plans dexpansion et nuire à la rentabilité », a déclaré John Merkovsky, directeur exécutif du Marsh Center for Risk Insights.

Un refus de fournir de leau

Quasiment la moitié (47 %) des personnes interrogées dans le cadre de létude du Marsh Center ont affirmé que leau jouait un rôle essentiel, ou très important, dans leurs opérations quotidiennes ; toutefois, seulement 6 pour cent dentre elles pensent que laccès à leau pour la fabrication et la consommation pourrait être réduit de manière significative dans les cinq à dix prochaines années, en raison dune qualité moindre ou de la pénurie.

« De nombreuses entreprises, qui évoluent dans des secteurs économiques apparemment différents, sont exposées à la pénurie deau et à des risques de pollution, généralement au niveau de leurs chaînes logistiques », a affirmé Mlle Browner. « Les changements du climat mondial, ainsi que laugmentation des niveaux de consommation, auront un impact important sur les distributions et la disponibilité de l'eau dans les décennies à venir. Les entreprises doivent prendre le temps didentifier les défis et opportunités soulevés par les changements locaux et régionaux en termes de disponibilité de leau. »

Les coûts liés à leau montent déjà : les fabricants doivent traiter à la fois l'eau source et les eaux usées par souci de qualité. Même les entreprises peu consommatrices en eau sont affectées, car les fournisseurs transmettent leurs propres coûts liés à leau.

La responsabilité des risques

Quils soient confrontés à une perte deau, à lémergence dune maladie potentiellement mortelle, ou aux conséquences dun acte terroriste, les cadres doivent aujourdhui endosser des responsabilités de gestion des risques auxquelles leurs prédécesseurs nont jamais eu affaire.

« Les chefs dentreprise ont la responsabilité fiduciaire envers leur bureau, leurs actionnaires, leurs employés et clients, de comprendre les implications des menaces émergentes et d'entreprendre les actions permettant de surmonter ces défis », a indiqué Mr Pitt. « Il nest plus acceptable pour un PDG de se lever et de dire : "Je ne me suis pas rendu compte que cela pouvait arriver" après qu'une crise se soit manifestée. »

Les autres risques en dehors de leau

Les participants à l'étude ont été interrogés sur leur préparation dans léventualité de huit scénarios à risques, incluant les catastrophes naturelles, les attaques terroristes, les pics des prix du pétrole, le changement climatique mondial, l'effondrement du marché de limmobilier, et les risques liés à la nanotechnologie, à laccès à leau et à la pandémie. En dépit du nombre grandissant de menaces, 44 pour cent des personnes interrogées ont affirmé que lune des principales raisons pour lesquelles leur entreprise na pas jugé nécessaire de se préparer à des situations de crise est parce quelle pense que ce type de risques nest pas significatif.

« Un grand nombre de chefs d'entreprise naccordent aujourd'hui que peu dimportance au risque, et pensent que, même si ces risques commencent à se développer, une action pour les contrer de manière immédiate nest pas nécessaire », a ajouté Mr Kunreuther de Wharton. « Bien qu'il soit probable que ces décisions ne les affectent pas pendant la durée de leur activité, celles-ci peuvent avoir des effets terribles sur leurs successeurs et sur les personnes liées à leur entreprise plusieurs années plus tard. »

Les résultats complets de lenquête sont disponibles sur le site Web du Marsh Center for Risk Insights, www.risksmarts.com.

À propos du Marsh Center for Risk Insights

Le Marsh Center for Risk Insights est une assemblée croissante dautorités majeures, spécialisées dans les problèmes que représentent les risques à léchelle mondiale, et qui travaillent pour identifier, débattre et servir de guides pour les risques commerciaux les plus importants dans le monde. Source indépendante et objective dinformations et de prévention fondamentales, le Marsh Center ne commercialise, ni ne promeut ou ne vend de produits ou services. Veuillez consulter le site www.riskslarts.com pour effectuer des recherches, consulter des livres blancs, des articles, ou obtenir des informations.

À propos de Public Opinion Strategies

Public Opinion Strategies est un institut de recherche et de sondages spécialisé dans la recherche sur les politiques et litiges publics et d'entreprise, et possédant des bureaux à Washington, Denver et Los Angeles. Depuis sa fondation en 1991, Public Opinion Strategies a réalisé plus de 10 000 projets de recherche et interrogé plus de quatre millions daméricains aux quatre coins des États-Unis. La portée de ces projets varie de simples études de quartier à des échantillons nationaux dans les 50 états. Au niveau international, Public Opinion Strategies a réalisé des projets de recherche dans 18 pays différents. Forte de ses racines en gestion de campagne politique, Public Opinion Strategies concentre ses recherches sur la production dinformations qui contraignent à prendre des décisions qui, quant à elles, entraînent des résultats.

Méthodologie de l'étude

Public Opinion Strategies a réalisé, pour le compte du Marsh Center for Risk Insights, une enquête téléphonique auprès de cadres de niveau 101 C dans des sociétés Fortune 1000 entre le 6 et le 29 juin 2007. La liste des coordonnées des cadres de niveau C a été obtenue directement auprès de Fortune.

Le texte du communiqué issu dune traduction ne doit daucune manière être considéré comme officiel. La seule version du communiqué qui fasse foi est celle du communiqué dans sa langue dorigine. La traduction devra toujours être confrontée au texte source, qui fera jurisprudence.

ContactsMarsh Inc.
Neal McGarity, 212-345-1470
Mobile: 347-324-8055
Neal.McGarity@marsh.com

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