MabCampath(R) a démontré son efficacité dans le traitement des lymphomes T périphériques
SAN DIEGO, December 7 /PRNewswire/ --
- La chimio-immunothérapie est la nouvelle approche pour le traitement de premier recours
Les données issues d'un essai clinique présentées à la 46e réunion et exposition annuelle de l'American Society of Hematology démontrent que MabCampath (alemtuzumab) a été efficace comme traitement de premier recours du lymphome T périphérique non hodgkinien (LNH).
<< Les lymphomes T sont souvent associés à de mauvais résultats cliniques >>, a expliqué le Dr Eckhart Weidmann, M.D., du département d'hématologie et d'oncologie de l'hôpital Northwest de Francfort en Allemagne. << L'étude démontre l'efficacité de MabCampath et d'une chimiothérapie combinée comme traitement de première ligne pour ces patients. Des études plus poussées avec un plus grand nombre de patients sont justifiées. >>
Un total de vingt et un patients (11 qui ont eu un premier diagnostic et 10 en rechute) ont été évalués durant l'étude. Une rémission complète et quatre réponses partielles ont été observées dans le groupe de rechute. Le taux de réponse général de l'étude était de 62 %.
Détails de l'étude
Jusqu'à maintenant, 25 patients ont été inclus, 21 sont évaluables pour la réponse et la toxicité. De ce dernier groupe, 12 patients ont été diagnostiqués comme souffrant du lymphome T périphérique non spécifié, six de lymphadénopathie angio-immunoblastique avec dysprotéinémie (AILD), un était porteur d'une entéropathie associée au lymphome à cellule, un était atteint de leucémie à cellule NK et un autre de leucémie prolymphocytaire T (T-PLL). Dans le cas de onze des patients, il s'agissait d'un premier diagnostic et les dix autres étaient en rechute. Dans le groupe des patients qui étaient à un premier diagnostic, le taux de rémission complète a été de 73 % (8 sur 11), deux patients étaient en phase primaire progressive et un patient est mort durant le traitement des suites de complications avant que la réponse ne puisse être mesurée.
L'étude comprenait des patients diagnostiqués pour la première fois ou en première ou deuxième rechute. Les motifs à l'origine du traitement étaient l'efficacité prouvée de la cyclophosphamide et (CP) et de la doxorubicine (Dox) dans le traitement des lymphomes T, la grande efficacité de Fludara et de la cyclophosphamide dans le traitement des autres lymphomes et la possibilité de synergie d'anticorps avec les agents cytotoxiques.
Le protocole de traitement a été conçu au moyen de la chimio-immunothérapie pour le traitement des lymphomes T, sauf celui du lymphome T cutané primitif (PCTCL) et des lymphomes T anaplastique à grandes cellules, consistant en doses de 3, 10, 30, 30 mg d'alemtuzumab, les jours 1 à 4, de 25 mg/m2 de fludarabine (Flu) les jours 2 à 4, de 600 mg/m2 de cyclophosphamide (CP)le jour 3 et de 50 mg/m2 de doxorubicine (Dox) le jour 4.
L'âge médian du groupe était de 57 ans (écart de 21 à 77 ans); l'indice international de pronostic médian non lié à l'âge était de 2,5 (0-4), deux chez les patients à un premier diagnostic et trois chez les patients en rechute. Le taux de réponse global a été de 62 % (13 sur 21). Chez les patients pour lesquels il s'agissait d'un premier diagnostic, le taux de rémission complète était de 73 % (8 sur 11).
Sept des huit patients répondeurs sont en rémission complète à 2+, 3+, 8+, 10+, 11+, 16+ et 21+ mois. Les patients atteints du lymphome T périphérique ont eu une rechute après une rémission complète pendant 20 mois. Dans le groupe des patients qui ont eu une rechute, une rémission complète et une réponse partielle (50 %) ont été observées. La toxicité principale s'est présentée sous forme de leucopénie (73 %, grade III et IV de tous les cycles de traitement évaluables), les autres toxicités (III et IV) se présentaient sous forme d'anémie (15 %), de thrombocytopénie (39 %), d'infection (15 %), de nausée/vomissement (7 %), de toxicité cardiaque (6 %) et de réactions allergiques (3 %). Dix (47 %) patients ont réactivé le CMV sans souffrir d'affection liée au CMV et un patient avait peut-être contracté une pneumonie à CMV. Les toxicités cardiaques se sont manifestées sous forme d'insuffisance cardiaque grave (deux, dont une mortelle) chez deux patients qui avaient entrepris le traitement après une rechute.
En raison des résultats modérés chez les patients en rechute et des insuffisances cardiaques graves observées, le Dr Weidman et ses collègues ont décidé de ne pas poursuivre le traitement avec des patients atteints du lymphome T périphérique en rechute. Cependant, au vu des résultats prometteurs obtenus en tant que traitement de premier recours, ils vont élargir l'étude pour les patients pour lesquels il s'agit d'un premier diagnostic.
Au sujet du Lymphome non hodgkinien
Le lymphome non hodgkinien (LNH) est un type de maladie maligne qui se manifeste dans le système lymphatique. Il a son origine dans les lymphocytes, un type de globule blanc, qui se divise en deux types principaux, les lymphocytes B et les lymphocytes T (aussi appelés cellules B ou cellules T). Chez les adultes, environ 85 % des cas de LNH sont liés aux cellules B. La prévalence globale du LNH dans l'Union européenne est d'environ 230 000 cas, avec une incidence annuelle de quelque 70 000. Actuellement, ce nombre augmente de 4 % par année en Europe.
Au sujet du lymphome T périphérique
Les lymphomes T périphériques sont des lymphomes non hodgkiniens causés par des lymphocytes T malins. Selon la région géographique, ils comptent pour 5 à 20 % de tous les cas de lymphomes non hodgkiniens. La maladie est plus fréquente chez les adultes que chez les enfants.
Au sujet de MabCampath(R) (alemtuzumab)
MabCampath, également commercialisé sous le nom de Campath aux États-Unis, est le premier et seul anticorps monoclonal humanisé dont on a autorisé la mise en marché pour assurer le traitement de la leucémie lymphocytaire chronique et dont on a démontré l'efficacité dans le traitement de la LLC réfractaire aux agents alkylants et à Fludara. Aucun autre agent thérapeutique n'a révélé une efficacité comparable chez ce groupe de sujets. Le mode d'action de MabCampath diffère complètement de celui des traitements classiques, puisqu'il cible sélectivement l'antigène CD 52 à la surface des lymphocytes malins. Ce phénomène active le processus de lyse, soit la destruction des cellules malignes. Ces processus favorisent l'élimination des lymphocytes malins du sang, de la moelle osseuse et des autres organes affectés; par conséquent, ils peuvent accroître l'espérance de vie du malade..
MabCampath est généralement bien toléré. Les éventuels effets secondaires peuvent être contrôlés en toute sécurité au moyen d'une prophylaxie permettant de combattre et de prévenir les infections opportunistes. Ces effets secondaires sont prévisibles, contrôlables et réversibles. Par ailleurs, les patients peuvent fabriquer leurs propres cellules sanguines saines, ce qui, une fois de plus, résorbe les effets secondaires dans la mesure où le MabCampath n'attaque pas les cellules souches de la moelle osseuse.
Le Dr Elke Jaeger Chefaerztin der II. Medizinischen Klinik - Onkologie Tel. : +(069)-76-01-(1) - 3380 Telec. +(069)-76-99-32 Internet http://www.krankenhaus-nordwest.de E-mail info.onkologie@khnw.de
Site Web : http://www.krankenhaus-nordwest.de
Dr Elke Jaeger, Chefaerztin der II. Medizinischen Klinik - Onkologie, +49-69-76-01-3380, téléc. +49-69-76-99-32, info.onkologie@khnw.de


